Dans la vie réelle, on est souvent en exposé à 'une certaine quantité' de virions bien 'vivants'(Non, c' est pas des êtres vivants.. mais certains sont capables de se répliquer.... et les autres sont ratés, altérés, dénaturés, parfois déclarés 'tués'....alors assimiler leur pouvoir de réplication à une 'vie' n' est qu' un des nombreux abus du langage ordinaire...

Ces agents infectieux entrent en interaction avec le 'sujet' (pas encore malade) d' une manière bien définie (aérosol, ingestion, contact cutané, sexuel, injection... etc..)
ceci durant un court laps de temps.... puis au bout d' un certain temps le résultat est en tout ou rien: malade... ou pas malade.....
C' est le cas de de toutes les infections, virales pour le cas présent........

Pour les virus, bien sûr une fois bien définies la population cible (son état d' immunité éventuelle, son environnement etc...)
ainsi que le mode de contact avec le dit virus....
quel est le résultat en fonction de la quantité d' agent infectieux rencontrée?
Recevoir UN seul virus peut-il rendre malade?
Je doute qu' UN seul rende toujours malade....
Beaucoup,des milliers, des millions... ou +++.... par contre.... ça craint !

Sait-on estimer le résultat en termes de probabilité que la maladie se déclare (bénigne ou grave)?
Et alors.... Quelle est la loi de probabilité habituelle, en fonction de la dose rencontrée ?
Effet seuil (probabilité quasi zéro, et stable, au-dessous du seuil, puis notable au-dessus?)
Pas d'effet seuil (probabilité très basse initialement, mais qui augmente de façon continue ensuite...)
Effets selon une échelle logarithmique, ou selon une autre échelle ?


Ceci pour juger de l' intérêt des gestes barrière et des interdits officiels..... en théorie... et compte tenu de leur imperfection ?

note: je suppose qu' il y a aussi probablement un effet de saturation:
les sujets immunisés de la population étudiée ne seront en principe jamais malades...( quoique ???)