Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux
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Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux



  1. #1
    Jo6707

    Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux


    ------

    Les vaccins AstraZeneca, Sputnik et Jansen sont des vaccins à vecteurs viraux qui n'ont encore jamais été utilisés à grande échelle sur l'homme.
    Je fais une recherche bibliographique qui montre une omerta totale sur leurs risques à long terme.
    On trouve beaucoup d'information sur les effets secondaires reactogèges, on vante la facilité de conservation, etc.. mais les questions de fond ne sont jamais abordées.
    AstraZeneca est un vaccin à vecteur viral. Le virus utilisé est un adénovirus de chimpanzé qui a été modifié : suppression de son mécanisme de réplication, suppression des gènes dangereux et/ou inutiles et insertion du gène codant la protéine spike du virus Sars-Cov-2. Ce virus doit franchir deux membranes après l'injection pour faire son job :
    1) pénétrer dans le cytoplasme de la cellule,
    2) puis pénétrer dans le noyau de la cellule.
    Il s'agit en effet d'un virus à ADN dont la destination est le noyaux de nos cellules.
    Les journalistes se demandent si les vaccins à l'ARN Messager peuvent modifier l'ADN des cellules, ce qui est stupide... puisque l'ARN agit localement dans le cytoplasme et ne pénètre pas dans le noyau cellulaire. D'autre part il est instable et a une durée de vie limitée. Mais ces mêmes journalistes ne se posent pas la même question pour les vaccins à vecteur viral. Pourtant, ici, le vecteur viral injecté pénètre dans le noyau des cellules hôtes. Sur quelques sites scientifiques on trouve qu'il s'agit d'un ADN circulaire fermé appelé plasmide et qu'il n'interagit pas avec le génome de la cellule hôte. Par contre, son gène s'exprime et déclenche la production de l'ARN Messager qui code la protéine S. Sur d'autres sites, on est moins affirmatif et l'on n'exclut pas une éventuelle possibilité de mutations. On trouve même un professeur de médecine d'un grand hôpital Belge qui est catégorique : l'adénovirus injecté ne pénètre pas dans le noyau des cellules. Il n'y a donc rien à craindre. Nous pouvons dormir tranquille. Ce qui me semble une contre-vérité totale.
    Plus je lis d'articles sur le sujet et plus je m'interroge. Il est évident que l'on ne peut pas estimer les risques à moyen/long terme car on ne peut pas prédire l'avenir. Donc, il faut s'en remettre aux rares explications rassurantes trouvées ci et là : d'un point de vue théorique, rien ne laisse supposer que ces vaccins présentent un risque d'immunotoxicité ou de mutations cancérigènes. Pourtant, plusieurs essais de thérapie génique à base de vecteurs viraux ont été interrompues à la suite de rares incidents de ce type. Certes, ici il ne s'agit pas de thérapie génique. Mais quand on injecte un vaccin à des centaines de millions de personnes en bonne santé, on n'a pas le droit de se tromper. D'autant plus que la maladie en question est mortelle pour environ 1% des personnes contaminées. Le bénéfice risque d'un vaccin n'est pas comparable à celui d'un vaccin.
    En conclusion, je ne suis pas opposé à recevoir un vaccin à base d'ARN Messager, mais comme le disait Axel Kahn (avant qu'on lui demande de se taire) je me pose des questions sur les vaccins à base d'ADN que l'on peut qualifier de vaccin génétique. Et je me demande si l'absence totale d'informations scientifiques claires sur le vaccin AstraZeneca n'est pas in-fine contre productif.
    Merci pour vos éclaircissements

    -----

  2. #2
    BrainMan

    Re : Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux

    Il y a d'autres risques plus ou moins imprévisibles, cette fois lié à la dynamique de l'apparition du virus dans une population à l'échelle mondiale et à la nécessité de devoir de fait revacciner plusieurs fois les mêmes individus.

    Je pense que vacciner plusieurs fois (genre tous les 6 mois pour contrer le prochain variant) avec un vaccin à mARN codant pour une protéine similaire, ou par injection d'une protéine similaire et qui ne provoque pas simultanément un réel effet infectieux, va faire croire à l'organisme que la protéine (donc le virus) fait partie du soi (vaccin Pfizer par exemple)
    Pour être bien vacciné et que l'organisme ne finisse pas (par apprentissage du soi, puisque ce ne sont que des protéines sans aucune effet comme beaucoup d'autres protéines...) par reconnaitre le virus comme faisant partie du soi (avec un effet retard mortel de la défense immunitaire en cas d'infection), il faut aussi attraper le vrai virus après ce type de vaccination.

    Maintenant, on va espérer que j'ai dit une connerie.
    Dernière modification par BrainMan ; 05/03/2021 à 20h09.

  3. #3
    invite70444653

    Re : Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux

    @Jo6707 que disait Axel Kahn concernant les vaccins à base d'ADN ?

  4. #4
    Bounoume

    Re : Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux

    Citation Envoyé par BrainMan Voir le message
    I
    Je pense que vacciner plusieurs fois (genre tous les 6 mois pour contrer le prochain variant) avec un vaccin à mARN codant pour une protéine similaire, ou par injection d'une protéine similaire et qui ne provoque pas simultanément un réel effet infectieux, va faire croire à l'organisme que la protéine (donc le virus) fait partie du soi (vaccin Pfizer par exemple)
    Non, c' est le contraire: hyper-immunisation contre les motifs conservés de la protéine similaire.
    Jamais l' injection répétée d' un antigène ne provoque sa tolérance....
    Je ne connais pas les mécanismes de reconnaissance du 'soi', mais ce n' est pas la répétition de l' exposition à l' antigène qui les active.

    PS. pour les esprits faux, qui ont regardé vaguement le mécanisme de la DESENSIBILISATION aux allergènes et en ont déduit que cette exposition répétée à l' allergène force l' organisme à admettre l' allergène comme composant normal et tolérable de l' organisme: réfutation :

    La méthode de désensibilisation consiste à administrer au sujet allergique (par exemple aux "poils de chat") des doses croissantes ... d' extraits de poil de chat en commençant par des très faibles doses.....*

    Ben ici, la reconnaissance du soi, on s' en fiche! Quand on répète les injections d' extrait de poil..... le système immunitaire ne va pas le reconnaître comme gentil, et cesser de produire des anticorps..... Au contraire... il va en produire de plus en plus .... et c' est ça qu est utile.
    Pourquoi?
    Parce que, chez le sujet allergique 'naïf', le dit organisme a la mauvaise idée de ne produire que des immunoglobulines E, qui déclenchent spécifiquement.......les réactions allergiques. Donc chat+IGE = allergie!
    Quand on répète les doses (en les augmentant discrètement!) le système immunitaire va mettre en jeu un autre mécanisme, qui produit des immunoglobulines G......
    celles qui servent entre autres à neutraliser les protéines de surface des virus.....
    Or:
    1) ces IG G ne provoquent jamais la réaction allergique
    2) Les IG G en atente dans le sérum vont se combiner directement avec l' allergène chat, dès que celui-ci est injecté. Conséquence: l' allergène chat, une fois combiné ('neutralisé) avec l' IG G...... ne peut plus réagir avec les IG E qui passent dans le coin. Pas de complexe chat+IG E..... donc pas de réaction allergique
    Les substances actives du "poil de chat" sont interceptées avant, elles ne peut plus activer les IG E, le client est guéri, et le docteur qui a désensibilisé le client a gagné son salaire...

    *remarque: une autre interprétation irréfléchie de cet effet pourrait aussi fonder les croyances homéopathiques, mais ceci est une autre histoire....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Bounoume

    Re : Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux

    pour Jo6707:
    réplication des adénovirus: + net que Wiki, voici:
    http://microbiologybook.org/French-v...ol-french3.htm

    aucune notion d 'intégration de l' ADN viral à l' ADN cellulaire.... d' autan que pour pouvoir se répliquer, le virus doit.... lyser la cellule infectée, une fois se copies fabriquées dedans.....
    et le plasmides: je crois que ces structures ne concernent que bactéries et levures, pas les grosses bêtes comme nous..... voir wiki.....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

  7. #6
    Flyingbike
    Modérateur*

    Re : Risque à long terme des vaccins à vecteurs viraux

    l'hypothèse de départ étant fondée sur du rien, les précisions de Bounoume étant adaptées, la discussion est fermée.
    La vie trouve toujours un chemin

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