Les vaccins AstraZeneca, Sputnik et Jansen sont des vaccins à vecteurs viraux qui n'ont encore jamais été utilisés à grande échelle sur l'homme.
Je fais une recherche bibliographique qui montre une omerta totale sur leurs risques à long terme.
On trouve beaucoup d'information sur les effets secondaires reactogèges, on vante la facilité de conservation, etc.. mais les questions de fond ne sont jamais abordées.
AstraZeneca est un vaccin à vecteur viral. Le virus utilisé est un adénovirus de chimpanzé qui a été modifié : suppression de son mécanisme de réplication, suppression des gènes dangereux et/ou inutiles et insertion du gène codant la protéine spike du virus Sars-Cov-2. Ce virus doit franchir deux membranes après l'injection pour faire son job :
1) pénétrer dans le cytoplasme de la cellule,
2) puis pénétrer dans le noyau de la cellule.
Il s'agit en effet d'un virus à ADN dont la destination est le noyaux de nos cellules.
Les journalistes se demandent si les vaccins à l'ARN Messager peuvent modifier l'ADN des cellules, ce qui est stupide... puisque l'ARN agit localement dans le cytoplasme et ne pénètre pas dans le noyau cellulaire. D'autre part il est instable et a une durée de vie limitée. Mais ces mêmes journalistes ne se posent pas la même question pour les vaccins à vecteur viral. Pourtant, ici, le vecteur viral injecté pénètre dans le noyau des cellules hôtes. Sur quelques sites scientifiques on trouve qu'il s'agit d'un ADN circulaire fermé appelé plasmide et qu'il n'interagit pas avec le génome de la cellule hôte. Par contre, son gène s'exprime et déclenche la production de l'ARN Messager qui code la protéine S. Sur d'autres sites, on est moins affirmatif et l'on n'exclut pas une éventuelle possibilité de mutations. On trouve même un professeur de médecine d'un grand hôpital Belge qui est catégorique : l'adénovirus injecté ne pénètre pas dans le noyau des cellules. Il n'y a donc rien à craindre. Nous pouvons dormir tranquille. Ce qui me semble une contre-vérité totale.
Plus je lis d'articles sur le sujet et plus je m'interroge. Il est évident que l'on ne peut pas estimer les risques à moyen/long terme car on ne peut pas prédire l'avenir. Donc, il faut s'en remettre aux rares explications rassurantes trouvées ci et là : d'un point de vue théorique, rien ne laisse supposer que ces vaccins présentent un risque d'immunotoxicité ou de mutations cancérigènes. Pourtant, plusieurs essais de thérapie génique à base de vecteurs viraux ont été interrompues à la suite de rares incidents de ce type. Certes, ici il ne s'agit pas de thérapie génique. Mais quand on injecte un vaccin à des centaines de millions de personnes en bonne santé, on n'a pas le droit de se tromper. D'autant plus que la maladie en question est mortelle pour environ 1% des personnes contaminées. Le bénéfice risque d'un vaccin n'est pas comparable à celui d'un vaccin.
En conclusion, je ne suis pas opposé à recevoir un vaccin à base d'ARN Messager, mais comme le disait Axel Kahn (avant qu'on lui demande de se taire) je me pose des questions sur les vaccins à base d'ADN que l'on peut qualifier de vaccin génétique. Et je me demande si l'absence totale d'informations scientifiques claires sur le vaccin AstraZeneca n'est pas in-fine contre productif.
Merci pour vos éclaircissements
-----