Communiqué INSERM de ce jour :
https://presse.inserm.fr/sars-cov-2-...maladie/42698/
L'étude est là:
https://www.cell.com/cell-reports-me...791(21)00103-8
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Communiqué INSERM de ce jour :
https://presse.inserm.fr/sars-cov-2-...maladie/42698/
L'étude est là:
https://www.cell.com/cell-reports-me...791(21)00103-8
Merci. Dans le climat actuel des nouvelles comme celle-ci font du bien...
(et ce n'est malheureusement pas celles qui donnent le plus fréquemment lieu à des discussions sur le forum)
Pour une raison simple : l'esprit humain est naturellement plus enclin a imaginer le pire qu'a voir le positif (on le voit apparaitre de façon eclatante depuis un an avec les Lacombe, Fontanet and Co, ainsi qu'avec la plupart des commentaires sur cette section du forum : c'est a qui prevoira le pire scenario possible). Il parait que c'est parceque etre plutot pessimiste est un avantage evolutif par rapport a etre plutot optimiste...enfin c'est ce que disent les biologistes de l'evolution.
Vous avez raison, j'ajouterais que prévoir le pire est dans une discussion ou dans un média une façon de " prendre le pouvoir dans la discussion" d'être difficile à contrer et d'avoir le dernier mot et pouvoir se permettre d'intervenir sans preuves. Les personnes âgées y sont très sensibles et souvent hélas convaincues.Pour une raison simple : l'esprit humain est naturellement plus enclin a imaginer le pire qu'a voir le positif (on le voit apparaitre de façon eclatante depuis un an avec les Lacombe, Fontanet and Co, ainsi qu'avec la plupart des commentaires sur cette section du forum : c'est a qui prevoira le pire scenario possible). Il parait que c'est parceque etre plutot pessimiste est un avantage evolutif par rapport a etre plutot optimiste...enfin c'est ce que disent les biologistes de l'evolution.
D'autant plus qu'on pardonne facilement quelqu'un (notamment un scientifique ou un "expert") qui a fait une prevision bien trop pessimiste si celle ci ne se realise pas, et par contre on ne lui pardonnera pas si la realite est simplement legerement pire que la prevision. C'est une des raisons pour lesquelles autant les previsions des modeles epidemiologiques que le ressenti visceral du grand public sont basees souvent sur les pires scenarios (on le voit tres bien en ce moment avec les variants Bresiliens et Indiens). C'est regrettable qu'il n'y ai pas un meilleur equilibre dans la prise de decision et la communication entre les scenarios les pires et les moins pires.Vous avez raison, j'ajouterais que prévoir le pire est dans une discussion ou dans un média une façon de " prendre le pouvoir dans la discussion" d'être difficile à contrer et d'avoir le dernier mot et pouvoir se permettre d'intervenir sans preuves. Les personnes âgées y sont très sensibles et souvent hélas convaincues.
On se demande pourquoi d'ailleurs... (il fut un temps où les paroles menaient à des actes, certes).
Donc ici vous confirmez la théorie évolutive.
(Perso quand je traverse une route, je regarde à gauche et à droite et encore un peu... je suis un gros pessimiste)
Non, les projections (et non prévisions) des modèles épidémiologiques ne sont pas basées sur les pires scénarios. Si tu regardes les études publiées, comportant des simulations basées sur ces modèles, elles contiennent en général un certain nombre de projections, basées sur différents scénarios allant du moins mauvais (basé sur les hypothèses les plus optimistes dans la limite de l'intervalle de confiance des paramètres influant sur l'évolution de l'épidémie) au pire (basé sur les hypothèses les plus pessimistes et sur l'absence de mesures de mitigation supplémentaires). Le but n'est pas de faire des prévisions, mais d'illustrer ce qui pourrait se passer en fonction des valeurs réelles de ces paramètres.D'autant plus qu'on pardonne facilement quelqu'un (notamment un scientifique ou un "expert") qui a fait une prevision bien trop pessimiste si celle ci ne se realise pas, et par contre on ne lui pardonnera pas si la realite est simplement legerement pire que la prevision. C'est une des raisons pour lesquelles autant les previsions des modeles epidemiologiques que le ressenti visceral du grand public sont basees souvent sur les pires scenarios (on le voit tres bien en ce moment avec les variants Bresiliens et Indiens)...
Mais évidemment, ce ne sont en général pas les projections basées sur les moins mauvais scénarios qui font le buzz dans les média et sur les réseaux sociaux, et surtout la projection dont on parle le plus (en général la pire) est présentée comme une prévision, sans aucune indication de marge d'incertitude.
Depuis au moins l'été dernier les décisions du gouvernement français semblent plutôt privilégier les projections basées sur les scénarios les plus optimistes... Avec le risque de se trouver contraint de prendre des mesures plus dures (parce que plus tardives et devant donc répondre à une situation devenue plus critique) ou des mesures équivalentes mais moins efficaces (et conduisant à plus de dégâts sur le plan sanitaire sans pour autant en causer moins sur le plan économique et social) que si elles avaient été prises en fonction d'un scénario "moyen".C'est regrettable qu'il n'y ai pas un meilleur equilibre dans la prise de decision et la communication entre les scenarios les pires et les moins pires
Mais ça contribue à faire passer pour alarmistes les épidémiologistes ou médecins qui alertent objectivement sur ces risques en évoquant les scénarios moins optimistes. D'autant plus que certains d'entre eux ont une fâcheuse tendance à forcer le trait pour essayer de se faire entendre (sinon ils n'intéressent pas les journalistes ou autres animateurs de "débats" sur les plateaux des chaînes d'info), et que ce sont évidemment leurs interventions qui marquent le plus les esprits.
bonjour
je n'ai jamais eu l'impression que les scenarios présentés fussent les pires , mais peut être est ce du au fait que , déformation professionnelle oblige, moi j'imagine toujours le pire qui est loin d’être le plus improbable!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonjour,
Au chapitre des pas trop mauvaises nouvelles, et histoire de doucher un peu l'enthousiasme de ceux qui se complaisent à imaginer des scénarios catastrophes semaine après semaine, comme des "doubles mutants" diaboliques , voici le résumé (avec un lien vers le document) de ce que dit le du dernier technical briefing de Public Health England sur les VOC et VOI, à propos du variant indien:
Conclusion : des mesures (dont la vaccination !) qui permettent à éviter un rebond de l'épidémie dû à la prédominance du variant anglais suffisent aussi à éviter la propagation du variant indien au-delà de clusters issus de cas importés.The "full" VUI that has garnered attention is B.1.617.1, but interestingly B.1.617.2, which does *not* have the E484Q mutation (apparent reversion) is enriched in the most recent sequences in the UK & elsewhere. So the already dumb "double mutant" label makes even less sense now.
You'll see the UK sequences (blue dots) are all over the tree above, and also all over the map below, strongly suggesting multiple introductions, rather than substantial community spread.
And indeed, 97% of cases with completed investigations have either recently traveled to the UK, or are contacts of someone who has:
What if the question is flipped around: what variants of the virus are found in people who have recently arrived from India? Unsurprisingly there is re-import of B.1.1.7 (though that was covered less breathlessly by the media), and as expected we do see an increase in B.1.617
So, in the space of a week we've learned that B.1.617 isn't what people assumed it was, and that the surveillance system in the UK has detected it at the border and (so far) kept it from community transmission.
Bon, faut pas pavoiser non plus : pour le moment en France on ne sait pas encore si on va éviter ce rebond après la levée des restrictions actuelles. Et contrairement au R-U., on n'a rien fait pour diminuer drastiquement l'incidence. Raison de plus pour éviter d'importer le variant indien.
De toutes façons, la question de la dangerosité du double mutant se posera certainement d'abord en Inde (qui présente une population particulière (génétique, culturelle, environnement)) et si le double mutant c'est adapté là-bas, il nécessitera peut-être une autre adaptation dans des populations et conditions environnementale différentes.Au chapitre des pas trop mauvaises nouvelles, et histoire de doucher un peu l'enthousiasme de ceux qui se complaisent à imaginer des scénarios catastrophes semaine après semaine, comme des "doubles mutants" diaboliques , voici le résumé (avec un lien vers le document) de ce que dit le du dernier technical briefing de Public Health England sur les VOC et VOI, à propos du variant indien:
A noter qu'on vient également de détecter un triple mutant en Inde.
https://sciencepost.fr/covid-19-un-v...uvert-en-inde/Envoyé par SCiencePostActuellement, le pays affronte une seconde vague causée par un variant en particulier. Il s’agit du B.1.617, un variant qualifié de “double mutant” qui est d’ailleurs plus contagieux. Plutôt anxiogène, ce terme s’explique pourtant très facilement. Il s’agit du résultat de la réunion de deux souches différentes du SARS-CoV-2, à savoir E484Q et L452R.
Cependant, pendant cette même deuxième vague, un autre variant a fait son apparition et ce dernier serait “triple mutant”. Cette fois, trois souches du coronavirus se sont réunies pour former un nouveau variant pour l’instant encore assez méconnu des chercheurs repéré dans les états de Delhi, du Bengale-Occidental, de Chhattisgarh et de Maharashtra.
Bon, faudrait savoir, avec ou sans E484Q?
Et puis cette histoire de double puis triple mutant, ça fait penser à l'inflation marketingue avec la 4D...
Et puis parler de souches de virus qui se "rejoignent"...
Jusqu'ici tout va bien...
C'est sûr que quand le journaliste (même "scientifique") moyen pense en savoir plus que les chercheurs, on est mal...
Bref, on ne sait rien mais ça n'empêche pas d'en parlerEnvoyé par sciencepostCependant, pendant cette même deuxième vague, un autre variant a fait son apparition et ce dernier serait “triple mutant”. Cette fois, trois souches du coronavirus se sont réunies pour former un nouveau variant pour l’instant encore assez méconnu des chercheurs (...)
Et dans les actus télévisées ou autres, on nous serine avec des risques de catastrophe importée d'Inde (après le Brésil...) : la preuve, là-bas c'est la cata, le nombre de cas explose et le nombre de décès aussi alors que
- rapporté à la population, il y a actuellement 2 fois moins de cas par jour en Inde qu'en France, et 3 fois moins de décès. Bon, on va me répondre que les chiffres indiens sont sous-estimés à cause des déficiences du système de santé et de l'administration; mais pas au point d'être en réalité d'un ordre de grandeur supérieur aux chiffres français. Et une grande partie des décès sont imputables aux défaillances du système de santé en Inde. Alors, oui, ça donne des images spectaculaires à montrer à la télé (en France on ne voit pas trop de gens mourir dans les rues), et ça gonfle l'audience (pas que l'audience, d'ailleurs).
- il a fallu 6 mois pour que le variant B.1.617 se propage dans deux régions d'Inde (et bcp moins dans les autres) jusqu'à représenter 80% des cas, autant que le B.1.1.7 au R-U. et plus récemment en France en 2 mois.
- les données anglaises montrent que le variant B.1.617 se propage peu, voire pratiquement pas au-delà des contacts des patients index arrivés d'Inde avec le virus, ce qui montre qu'il est probablement moins contagieux que le variant anglais, et probablement aussi que les vaccins restent efficaces contre lui puisque c'est essentiellement le fait que la population anglaise est en grande partie vaccinée (> 50% des adultes) qui freine aujourd'hui la circulation du virus (et de ses différents variants) après la levée du confinement et la réouverture des pubs.
- ce n'est certainement pas pour rien que les autorités de santé britanniques et internationales ne considèrent le B.1.617 que comme un "VOI" (variant of interest) et pas (ou pas encore) comme un "VOC" (variant of concern).
Bref, il faut regarder de près comment ça évolue, et bien sûr prendre des mesures pour éviter d'importer le(s) variant(s) indien(s), comme le(s) brésilien(s) etc., surtout tant qu'on n'en sait pas plus sur le risque qu'ils deviennent des VOC. Mais il n'y a pas encore de quoi sauter du 7e étage (là je suis sur mon balcon...)
Vous oubliez l'information antérieure.- rapporté à la population, il y a actuellement 2 fois moins de cas par jour en Inde qu'en France, et 3 fois moins de décès. Bon, on va me répondre que les chiffres indiens sont sous-estimés à cause des déficiences du système de santé et de l'administration; mais pas au point d'être en réalité d'un ordre de grandeur supérieur aux chiffres français. Et une grande partie des décès sont imputables aux défaillances du système de santé en Inde. Alors, oui, ça donne des images spectaculaires à montrer à la télé (en France on ne voit pas trop de gens mourir dans les rues), et ça gonfle l'audience (pas que l'audience, d'ailleurs).
En Inde, le nombre de cas nécessitant des hospitalisations étaient si faibles (alors que la promiscuité de la société indienne penchait en plus en défaveur de cette situation), qu'on spéculait encore depuis peu sur les causes d'une telle résistance de la population indienne.
* Une immunité acquise dans la région au cours des décennies précédentes ?
* La jeunesse de la population ? (Paramètre retenu)
* Une génétique liée au fait que la population meurt ou vit (système de soin moins développé)
* L'alimentation (80% des indiens sont végétariens) ?
* Etc ?
Rien qu'en ne conservant que le paramètre lié à l'âge, on avait (de mémoire même si je nage un peu là), mais vous pourrez le vérifier en détail si vous retrouvez les discussions ou articles de presse, une incidence inférieure d'au moins 2 fois avec la France. Rapporté à la même population (donc même classe d'âge).
Là, tout d'un coup, c'est comme si la population Indienne avait l'âge de la population française !
C'est ça que je trouve, personnellement, inquiétant... pour les jeunes dans les autres pays.
Le variant anglais semble aussi s'en prendre aux plus jeunes.Vous oubliez l'information antérieure.
En Inde, le nombre de cas nécessitant des hospitalisations étaient si faibles ...
tout d'un coup, c'est comme si la population Indienne avait l'âge de la population française !
C'est ça que je trouve, personnellement, inquiétant... pour les jeunes dans les
Et puis, au moins, ils se sentiront plus concernés (les plus jeunes)...
Jusqu'ici tout va bien...
Oui, c'est ce que j'avais observé aussi il y a quelques jour. Je voulais d'ailleurs produire un graphique ou apparait à la fois les courbes de décès par million d'habitants pour France, Inde et Bresil. Mais je suis si nul en informatique que j'ai laissé tombé : Yves, toi qui sait faire des beaux graphiques facilement, pourrais tu t'y mettre stp ?... Ainsi on verrait clairement la comparaison dans ces 3 pays, et on pourrait visuellement relativiser l'hystérie ambiante qui, je suis entièrement d'accord avec toi, atteint des sommets. Rester prudent et vigilent oui, monter en épingle systématiquement toute info relative a des variants, non.
- rapporté à la population, il y a actuellement 2 fois moins de cas par jour en Inde qu'en France, et 3 fois moins de décès. Bon, on va me répondre que les chiffres indiens sont sous-estimés à cause des déficiences du système de santé et de l'administration; mais pas au point d'être en réalité d'un ordre de grandeur supérieur aux chiffres français. Et une grande partie des décès sont imputables aux défaillances du système de santé en Inde. Alors, oui, ça donne des images spectaculaires à montrer à la télé (en France on ne voit pas trop de gens mourir dans les rues), et ça gonfle l'audience (pas que l'audience, d'ailleurs).
Regarde cette page du site du Monde, mise à jour quotidiennement.
Pour ce type de comparaison, à condition de connaître à peu près la population des différents ensembles de pays (ou grands pays) concernés, il y a un graphique assez parlant sous le titre "La répartition du bilan humain de la pandémie". En survolant le graphique avec la souris, ça donne les nombres de décès de chaque ensemble. Inconvénient : il indique ces nombres en moyenne glissante sur 21 jours, et en phase de croissance (ou décroissance) forte, c'est un peu trompeur (par ex. pour l'Inde en ce moment).
Plus bas dans la page tu trouveras la liste des pays classés par ordre décroissant du nombre de décès par million d'habitants depuis le début de l'épidémie, et en cliquant sur un pays la courbe des décès s'affiche (malheureusement pas par million d'habitants).
Mais le graphique ci-dessus permet déjà de ce rendre compte que, même en supposant que le nombre de décès en Inde est sous-estimé, il est actuellement beaucoup plus faible que celui de l'Europe entière, pour une population presque double. Il n'y guère qu'au Brésil que c'est pire (moins du tiers de la pop. européenne et quasiment autant de décès par jour en ce moment, dans un population pourtant nettement plus jeune).
Et il suffit de regarder le début de la liste des pays pour comprendre : les 10 premiers sont européens (dont les 5 premiers d'Europe de l'Est), devant le Brésil, le Pérou et les US. Et en dépliant les courbes, tu verras que dans certains d'entre eux, le nombre de morts par jour et par million d'habitants est effrayant (par ex. Hongrie, plus de 200 morts par jour depuis 1 mois pour moins de 10 millions d'habitants, ou un plus loin dans la liste, la Pologne avec environ 500 morts par jour ces dernières semaines pour 38 millions d'habitants).
Donc, avant de fantasmer sur ce qui se passe en Inde ou même au Brésil, il vaudrait mieux regarder ce qu'il se passe chez nous ou chez nos voisins pas si lointains. Dans pas mal de pays d'Europe (dont la France) l'épidémie n'est guère contrôlée, et c'est plutôt l'avancement de la campagne de vaccination qui va nous sortir de là plus vite que l'Inde ou le Brésil.
Je ne sais pas si ça a été étudié à l'échelle européenne, mais il semble bien qu'actuellement dans le monde, le VOC le plus redoutable soit le variant anglais... Et ce n'est pas dans un pays exotique qu'il est apparu.
Merci, interessant en effet ! J'essayerai quand meme de faire mes 3 courbes sur le meme schema, je crois que ca sera instructif. En attendant : Inde = 140 deces par million, France 1500. Autre element de reflexion : la flambee (relative) en Inde ne provient elle pas au moins autant sinon plus des recentes fetes religieuses que du "triple variant" (denomination assez ridicule) ? Les images de panique dans les hopitaux, autant en Inde qu'au Bresil, n'est elle pas due en partie au tres mauvais etat du systeme de sante publique dans ces deux pays ? Mais de toutes ces possibles contributions au phenomene actuel on n'entend pas parler sur les plateaux de BFM et Cie.
Ce qui m'a frappé c'est (outre le fait qu'on incinère les morts dans la rue, même si la crémation et un peu spéciale en Inde) cette ruée pour quitter les grandes villes.Les images de panique dans les hopitaux, autant en Inde qu'au Bresil, n'est elle pas due en partie au tres mauvais etat du systeme de sante publique dans ces deux pays ? Mais de toutes ces possibles contributions au phenomene actuel on n'entend pas parler sur les plateaux de BFM et Cie.
D'après une personne interviewée, c'est dû au manque de confiance dans les autorités, car la dernière fois qu'il y a eu confinement, on avait annoncé quelques jours et ça s'est prolongé pendant des mois (et tenir des mois en ville dans ces conditions... c'est chaud.).
En Inde, il y a bcp de flux migratoires vers les grands centres urbains pour bosser, les jeunes surtout.
Au dernier confinement, bcp se sont retrouvés au piège : plus de job, plus de logement et plus de moyens de transport pour retourner dans son terroir. Il y a eu une explosion de la mendicité dans toutes les grandes villes. J'ai lu des histoires effarantes... Des types qui ont marché 400, parfois 500 bornes pour retourner dans leur famille éloignée.
Ça explique en grande partie toutes ces scènes de panique pour accéder aux moyens de transport.
Bonjour à tous,
Au chapitre des bonnes nouvelles, une étude britannique sur l'impact de la vaccination en population réelle (suivi longitudinal d'une cohorte de plus de 370000 participants représentative de la population britannique ), dont voici les résultats :
Results
Odds of new SARS-CoV-2 infection were reduced 65% (95% CI 60 to 70%; P<0.001) in those ≥21 days since first vaccination with no second dose versus unvaccinated individuals without evidence of prior infection (RT-PCR or antibody). In those vaccinated, the largest reduction in odds was seen post second dose (70%, 95% CI 62 to 77%; P<0.001). There was no evidence that these benefits varied between Oxford-AstraZeneca and Pfizer-BioNTech vaccines (P>0.9). There was no evidence of a difference in odds of new SARS-CoV-2 infection for individuals having received two vaccine doses and with evidence of prior infection but not vaccinated (P=0.89). Vaccination had a greater impact on reducing SARS-CoV-2 infections with evidence of high viral shedding Ct<30 (88% reduction after two doses; 95% CI 80 to 93%; P<0.001) and with self-reported symptoms (90% reduction after two doses; 95% CI 82 to 94%; P<0.001); effects were similar for different gene positivity patterns.
Conclusion
Vaccination with a single dose of Oxford-AstraZeneca or Pfizer-BioNTech vaccines, or two doses of Pfizer-BioNTech, significantly reduced new SARS-CoV-2 infections in this large community surveillance study. Greater reductions in symptomatic infections and/or infections with a higher viral burden are reflected in reduced rates of hospitalisations/deaths, but highlight the potential for limited ongoing transmission from asymptomatic infections in vaccinated individuals.
PS : et un article du Guardian, plus facile à lire que l'étude ci-dessus.
Un point important : il me semble que c'est la première étude de cette ampleur qui donne des résultats précis à propos de la réduction du risque d'infection asymptomatique.
Je précise que ces résultats sont obtenus alors que la plupart des participants n'avaient reçu qu'une dose de vaccin.The vaccines were more effective against symptomatic than asymptomatic infections, reducing rates by 72% and 57% respectively, compared with those seen in the unvaccinated population.
A second shot of the Pfizer vaccine boosted protection further, causing symptomatic infections to fall by 90% and asymptomatic infections by 70%. Because the Oxford vaccine was approved and rolled out later, it is too early to assess the impact of those second doses.
Oui, intéressant !
Ça a été publié où exactement ?
Pas (encore ?) publié, vu la forme du document et sa date (17 avril, et basée sur des données allant jusqu'au 3 avril). Mais sérieux quand-même vu les institutions impliquées dans cette étude et le fait que le pdf est accessible (officieusement ?) sur le site du département de médecine de l'université d'Oxford.
Etude en preprint au BMJ
https://www.medrxiv.org/content/10.1....22.21255913v1
Toujours au chapitre des bonnes nouvelles, sur ce fil tweeter
etReal-world data out of the UK shows delaying the second dose of Pfizer’s or AstraZeneca’s vaccine to 12 weeks DOES NOT compromise effectiveness!
https://medrxiv.org/content/10.1101/...911v1.full.pdf
In addition, there were NO significant declines in antibody levels in ALL adults (including the elderly) during the 10-12 week interval between the first and second dose. You can see the levels of anti-spike IgG antibody after a single dose of either vaccine are similar as well.
A study out of PHE shows 38-49% relative reduction in transmission in breakthrough cases after just ONE dose of Pfizer or AstraZeneca’s vaccine. This, on top of infection effectiveness, gives 75-82% effective transmission reduction from just ONE dose!
And here is the paper! (...) https://khub.net/documents/135939561...=1619601878136
To put it another way: those who received their 1st dose of either Pfizer's or AstraZeneca’s vaccine and who became infected 3 weeks later were between 38% and 49% LESS likely to pass the virus on than unvaccinated individuals, this being on top of a reduction of at least 60-65% of facing symptomatic infection in the first place (four weeks after one dose of either vaccine). The vaccines are great.
For simplified reading: https://bbc.com/news/health-56904993
Salut,
un petit retour sur le variant indien (qui continue de faire les titres de la presse à chaque découverte d'un nouveau cas en Europe...) : https://www.lemonde.fr/planete/artic...8610_3244.html
Un point de vue [celui l’un des généticiens travaillant pour l’Etat] contesté par de nombreux épidémiologistes : si le variant indien était plus contagieux que les autres, affirment-ils, la deuxième vague de Covid-19 aurait décollé dès le mois de novembre, puisque la première identification de ce variant remonte au 5 octobre 2020, dans la ville de Nagpur.
Le généticien Rakesh Mishra, directeur du Centre de biologie moléculaire et cellulaire d’Hyderabad, est sûr de lui. « La deuxième vague n’est pas liée à l’apparition du B.1.617. Celui-ci est peut-être plus contagieux que d’autres variants, mais il l’est assurément moins que le variant anglais », explique-t-il.
Si la prévalence du B.1.617 est estimée à 60 % dans certains districts de l’Etat du Maharashtra, elle est « minoritaire partout ailleurs en Inde ». A Delhi, la capitale, elle est « de 40 % , contre 50 % pour le variant anglais ». Dans les Etats du Sud, tels que le Kerala ou le Telangana, « elle n’est toujours que de 10 % ». Au Pendjab, c’est encore le variant anglais qui domine très largement, « avec une prévalence de 90 % ».
En revanche, la létalité du variant indien est la grande inconnue. « En ce moment, en Inde, les gens ne meurent pas du Covid, mais du manque d’oxygène dans les hôpitaux », fait remarquer le docteur Mishra, qui ne voit « rien de particulier » dans les symptômes causés par le B.1.617 : « Ils sont très similaires à ceux provoqués par les autres variants, ainsi qu’à ceux observés durant la première vague, en 2020. »
Par ailleurs, ce variant ne résiste pas aux vaccins administrés en Inde. Le 23 avril, le laboratoire du docteur Mishra, qui fait partie des dix établissements de séquençage du génome, chargés par le gouvernement de surveiller l’évolution des variants du SARS-CoV-2, a annoncé que le vaccin AstraZeneca protégeait efficacement, d’après des résultats « préliminaires ».
Le variant n’a pas résisté, non plus, lorsqu’il a été mis en contact avec des anticorps prélevés sur des patients ayant déjà contracté le Covid-19. Des résultats équivalents ont été trouvés avec le vaccin Covaxin de la société Bharat Biotech.
Merci Yves, très intetessant. Cela conforte l'hypothèse que le problème en Inde en ce moment est plus dû à la mauvaise qualité du système de santé publique qu'au nouveau variant indien.Salut,
un petit retour sur le variant indien (qui continue de faire les titres de la presse à chaque découverte d'un nouveau cas en Europe...) : https://www.lemonde.fr/planete/artic...8610_3244.html
D'ailleurs j'en profite pour demander à la cantonade : à quel mécanisme est dû l'hypoxie dans les cas graves ? au fait que le virus attaque les cellules des poumons, ou à un tout autre mécanisme ?
L'un ou l'autre ou les deux si j'ai bien compris
Chez les patients âgés: plutôt invasion virale des poumons liées à la faiblesse de réaction du SI
Chez les jeunes: plutôt réaction inflammatoire liée à une surréaction du SI.
FabiFlam
Et quel serait le lien entre la reaction inflammatoire et l'hypoxie ?