Plus précisément, l'auteur montre que le nombre d'infections en Afrique du Sud depuis début 2020 doit être environ 58 millions, soit près de 90% de la population, 20 fois plus que le nombre de cas confirmés. Du coup,
J'avais fait une analyse de mon côté à partir d'autres données (la surmortalité depuis le début de la pandémie et l'IFR estimé en Afrique du Sud, qui conduisent approximativement à la même estimation du nombre total d'infectés, ~90% de la population, dont 1/3 par le variant Delta et 2/3 par un variant antérieur, surtout le Beta). Je ne l'avais pas postée ici car je trouvais qu'elle reposait sur trop de spéculations, mais j'étais arrivé à la même conclusion : l'hypothèse la plus probable est celle d'un variant Omicron à peu près aussi transmissible que le Delta, mais échappant à "seulement" 50% à l'immunité acquise par la population sud-africaine.If the factor is estimated to be 20x:
Measured infections 2.9M = 2.9M x 20 = 58M infections.
Measured reinfections 35,670 = 35,670 x 20 x 20 = 14.3M reinfections
Measured third infections 332 = 332 x 20 x 20 x 20 = 2.7M third infections
14.6M are fully vaccinated, 24.3%
Thus 17M or 28.8% had at least one reinfection. Overall 7% of population had at least one reinfection plus are vaccinated.
Assuming at least one reinfection is equivalent to fully vaccinated, 24.3% + 28.8% - 7% = 46.1% have immunity that is extremely unlikely to be overcome by #Omicron. Nearly everyone else had exposure to the virus.
So #Omicron immune escape is extremely unlikely to be higher than 100% - 46.1% = 53.9% of population.
Les populations européennes les plus vaccinées + infectées ont aussi des taux d'immunité théoriquement élevés. Mais tant qu'on ne dispose pas d'estimations de l'efficacité des vaccins contre le risque d'infection par le variant Omicron, on ne peut pas extrapoler l'estimation ci-dessus à une population dont l'immunité a plus été acquise grâce à la vaccination que suite à des infections (contrairement à la sud-africaine pour laquelle ce facteur jouerait un rôle moins important, même si l'auteur du fil cité avait tort d'estimer qu'il est très improbable que l'Omicron échappe à l'immunité vaccinale).
Par exemple en France le taux de vaccination est 3 fois plus élevé qu'en Afrique du Sud mais le pourcentage d'anciens infectés est 3 fois plus faible. Un calcul supposant que l'Omicron n'échappe pas plus à l'immunité vaccinale (boost inclus) que le Delta (et donc que, dans la population française, son avantage par rapport au Delta est relativement faible) pourrait conduire à une sous-estimation du risque :
à défaut de données exploitables statistiquement, les premiers clusters soupçonnés d'être dus au variant Omicron ailleurs qu'en Afrique semblent plutôt indiquer qu'il a une grande aptitude à contourner l'immunité vaccinale (en Norvège, près de la moitié des 120 participants à une fête d'entreprise, tous vaccinés, ont été testés positifs, dont au moins 5 cas déjà attribués avec certitude au variant Omicron et probablement plus à venir).
-----