Je viens de lire une vingtaine d'articles de sources diverses (dont l'OMS) qui vont tous dans le même sens : on ne dispose encore que d'études parcellaires, qui ne permettent pas encore d'affirmer quoi que ce soit en toute certitude.Un des plus grand pdg de la sante en sud afrique dit qu'apparemment il n'y a pas d'hospitalisation lourde actuellement en sud afrique. Cela pourrait être le début de la fin du covid.
https://www.aubedigitale.com/un-pdg-...n-du-covid-19/
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Méfie-toi de tes sources. Celle-ci reprend entre autres une citation d'une interview de la présidente de l'Association médicale sud-africaine, pour lui faire dire queUn des plus grand pdg de la sante en sud afrique dit qu'apparemment il n'y a pas d'hospitalisation lourde actuellement en sud afrique. Cela pourrait être le début de la fin du covid.
https://www.aubedigitale.com/un-pdg-...n-du-covid-19/alors que cette citation (qui avait déjà pas mal circulé dans les média) est au mieux tronquée et au pire fausse. Elle s'est elle-même chargée de rectifier le tir dans une interview la semaine dernière :les patients infectés par Omicron avaient « des symptômes (qui) étaient si différents et si légers de ceux que j’avais traités auparavant. »
Si elle décrit en effet les symptômes légers des patients qu’elle a à traiter, Coetzee ne dit ni ne suggère «qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter» du variant omicron. Cette citation, abondamment reprise sur les réseaux sociaux – en particulier anglophones – est donc entièrement inventée.
Interrogée par CheckNews, Coetzee s’inscrit d’ailleurs clairement en faux contre cette idée. «N’y a-t-il «aucune inquiétude à avoir» ? En aucune façon ! s’effare-t-elle. Nous n’en sommes encore qu’aux premiers jours.» Et de nous préciser : «Ce variant se propage rapidement (le taux de reproduction de la maladie est légèrement supérieur à 6). Le tableau clinique actuel est principalement celui d’une maladie légère chez des personnes vaccinées (tous âges confondus) et des jeunes non vaccinés, lorsque ces derniers ne présentent pas de comorbidités. A l’hôpital, le tableau est un peu différent, les admissions entre 30 et 60 ans semblent à ce stade concerner des personnes non vaccinées. En soins de santé primaires, nous attendons toujours que les personnes de plus de 50 ans non vaccinées et présentant des comorbidités se présentent. La gravité de leur maladie n’est pas connue à ce stade. Nous nous attendons à commencer à les voir arriver dans les prochaines semaines.»
Angelique Coetzee nous confirme que ses propos sur des formes bénignes de la maladie concernent les cas qu’elle a observés – des patients jeunes, dans des consultations courantes. Et de nous confirmer qu’il serait absolument faux d’interpréter ses propos comme le fait que la maladie induite par ce variant serait «particulièrement peu dangereuse» ou que les cas de Covid sévères seraient moins sévères avec ce variant.
En plus vu qu'on s'est spécialisé dans la détection dans les égouts lorsqu'il pleut on a une diminution de la quantité de virus.Envoyé par Yves95210Cherchez l'erreur (une piste : comparer les taux de prélèvements séquencés des deux pays )
On pays du pastis on a l'habitude des dilutions.
Aujourd'hui, on a passé en Belgique sut RTL tvi ( émission "ce n'est pas tous les jours dimanche") l'interview d'une infectiologue qui travaille en Afrique du sud pour connaitre l'état de la situation.
Le virus omicron est beaucoup plus contagieux. Ils sont passés de 300 infections / jour à 17.000 / jour en 3 semaines. La moyenne d'age des personnes infectées est de 38 ans. La contagion atteint aussi bien les non vaccinés que les double vaccinés avec booster. Il n'y a pas d'impact dans les hôpitaux. Des symptômes plutôt bénins.
Les universitaires Belges qui travaillent sur le virus omicron pensent que celui-ci sera majoritaire mi janvier et aura remplacé le variant delta totalement fin janvier.
Si ce qui se passe an Afrique du sud se passera aussi en Europe, alors beaucoup de contraintes pourront être levées ainsi que l'obligation de passer à une 3ème dose.
La situation va s'éclaircir.
Le ratio est énorme, mais.....
En France, on va supposer qu'on est toujours sur delta. En 3 semaines, on a augmenté dernièrement les infections d'un facteur X5.
Des symptomes bénins sur une population de 38 ans en moyenne, ça aussi on peut le voir en France ( si on faisait les stats sur du moy. 38 ans )
Ca ne suffit pas à lever les obligations, ni à oublier le boost, ici. Puisqu'ici, la santé publique protège les plus faibles, aussi et surtout, et en fait TOUT le monde.
Ce qui se passe en Afrique du Sud est probablement dû en partie à la jeunesse de la population (moins de 6% de 65 ans et plus), en partie au fait qu'environ 90% de la population sont immunisés suite aux trois vagues précédentes, dont beaucoup durant la dernière, causée par le variant delta.
Les réinfections sont en général bénignes, car même si les anticorps générés lors d'une infection par un variant antérieur neutralisent mal l'omicron et si de toute façon ceux datant d'un an ou plus ont probablement disparu, les lymphocytes T mémoire persistent, et ciblent bien d'autres parties du virus que celles qui concentrent les mutations du variant omicron, permettant au système immunitaire de contrôler la nouvelle infection. Ce n'est donc pas surprenant de voir une proportion de cas graves plus faible aujourd'hui que lors des vagues précédentes et ça ne prouve pas que le variant omicron soit moins virulent.
On en saura plus lorsqu'on commencera à avoir des statistiques par tranche d'âge et statut immunitaire (naïf / déjà infecté (voire réinfecté) / vacciné / vacciné avec booster), mais il est bien trop tôt pour faire preuve d'un optimisme démesuré.
Les pays européens dans lesquels on peut espérer que le variant omicron ne fasse pas plus de dégâts qu'en Afrique du Sud sont ceux dont le taux d'immunité (vaccinale et post-infection) est le plus élevé, et où en particulier les 20 à 30% de personnes à risque sont vaccinées à ~100% - sachant que cela ne les protège qu'à 90-95% contre le risque d'hospitalisation (et seulement après un rappel si leur vaccination initiale date de plus de quelques mois).
Il est quasiment certain que la capacité du variant à contourner l'immunité acquise lui permettra de devenir rapidement prédominant et de causer une croissance rapide de l'incidence, qui n'épargnera évidemment pas les personnes à risque. Dans une population où elles ne sont vaccinées qu'à ~90%, comme en France, et compte-tenu de l'efficacité des vaccins, la vague de variant omicron pourra encore causer beaucoup d'hospitalisations et de décès. En France, avec au moins 2 millions de vulnérables non immunisés, le nombre d'admissions à l'hôpital pourrait dépasser les 100000 et le nombre de décès se compter par dizaines de milliers.
Sauf bien sûr s'il s'avère que le variant omicron est intrinsèquement (beaucoup) moins virulent.
Mais aujourd'hui rien ne permet de l'affirmer avec certitude, on ne peut qu'espérer... Et
- aller faire son rappel, car les premières études in vitro montrent que le plasma des personnes triplement vaccinées, ou vaccinées + infectées, neutralise bien mieux l'omicron que celui de celles qui n'ont reçu que deux doses, même récentes.
- si on connaît des personnes à risque qui n'ont pas voulu se faire vacciner, essayer de les convaincre de le faire au plus tôt.
- continuer de (ou se remettre à...) appliquer strictement les gestes barrière car, à défaut de pouvoir stopper la progression du variant omicron ça contribuera à la ralentir, et ça suffira peut-être à permettre aux hôpitaux d'échapper à la saturation (100000 admissions en 3 mois, ça vaut toujours mieux que 100000 admissions en 1 mois).
Absolument pas. Il faut rappeler qu’omicron provient de l’évolution d’une lignée initialement très minoritaire et isolée. Même si le vaccin actuel protège mal contre omicron (je n’ai pas dit qu’il est inefficace), on peut penser que les lignées majoritaires jusqu’à ce jour, et contre lesquelles le vaccin est efficace, donneront à un moment ou un autre des mutations encore plus contagieuses. Donc il faut la troisième doses.
Tu es toujours à la recherche d’un échappatoire. Cela est manifestement obsessionnel chez toi.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le même avec la Belgique (pour papyneo)...
Boris Johnson panique : https://www.lemonde.fr/international...5791_3210.html alors que les graphiques précédents ne le justifient pas pour le moment. Par contre en France on ne semble pas paniquer sur le sujet alors que nous sommes mal placés.
Dernière modification par JPL ; 12/12/2021 à 23h42.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Compte tenu des nombreux échanges entre la France et l’Espagne je suppose que le virus se répandra ici à partir des départements du sud.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Et on croyait avoir eu le pire avec le Delta en matière de contagiosité...
Ça me laisse sans voix...
Effroyable ce qui nous attend encore.
La ça touche vraiment le moral, pour la première fois, parce que je sais ce que ça veut dire pour l'année 2022.
On l'aura tous. Impossible d'y échapper.
Le tout ça va être d'endiguer et de tenter de maitriser le débit de l'inexorable contamination globale.
C'est effroyable.
Bah... Tu penses vraiment que l'omicron ne circule pas déjà en France ?
Et même s'il représente un pourcentage plus élevé des cas en Espagne, c'est sur une incidence totale plus de deux fois plus faible qu'ici. Si ça se trouve il y a déjà plus de cas d'omicron en France qu'en Espagne.
Pour le savoir, il faudrait tester massivement. S'il est vrai que les symptômes sont légers, on peut supposer une plus grande proportion de cas asymptomatiques et, donc, qu'une grande majorité passe sous les radars. Si ça se trouve, il y a peut être des centaines de milliers d'infectés et qu'on n'en sait rien !
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Bonjour,
petite parenthèse dans ce même sujet.
Comment encourager les non vaccinés à se lancer.
Quel serait le délai minimum entre la première injection et l'obtention du pass- sanitaire,
soit à ce jour 3 injections et si omicron ne demanderait pas une 4ème injection.
je n'ai pas pu y répondre.
merci à vous
Bonjour,
Pour obtenir le pass sanitaire, les conditions sont inchangées, soit 2 doses espacées de minimum 3 semaines, plus une semaine après la deuxième dose.petite parenthèse dans ce même sujet.
Comment encourager les non vaccinés à se lancer.
Quel serait le délai minimum entre la première injection et l'obtention du pass- sanitaire,
soit à ce jour 3 injections et si omicron ne demanderait pas une 4ème injection.
je n'ai pas pu y répondre.
merci à vous
Les doses suivantes permettent de le conserver.
Pour faciliter la toute première injection, les candidats ont priorité quelque soit l'âge (plus de douze ans), comme les personnes de plus de 65 ans pour leur rappel, elles peuvent se présenter aux centres de vaccination sans rendez-vous.
Seulement 2 injections pour un jamais vacciné jusque là.
Pour ne pas perdre le pass, ou le gagner, il faut que la dernière ait moins de 7 mois.
Donc délai = 2 injections + qq jours, mais ça fera quand même plus de 1 mois.
Pour remédier à ce problème de faux (ou pas vaccinné mais pourtant immunisé et ce cas on semble l'oublier) il serait peut-être possible de demander à la population de simplement obtenir un pass dans un laboratoire (agrémenté et en double aveugle genre dosette anonyme) qui doserait les anticorps ou mettrait en évidence les anticorps ?
C'est déjà le cas, je cite en italique ce qui figure sur le site du gouvernement:
3. Le résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois.
J'ai plusieurs questions
- On dit que omicron a 30 mutations sur la protéine spike et 50 en tout. Mais sur combien de mutations potentielles ?
- Il me semble que Omicron sans gestes barrières aurait un R0 à 10 alors que ce serait 6 pour delta et 3 pour alfa si j'ai bien compris.
- OrJ'ai l'impression que le virus mute de plus en plus fort tous les 6 mois. Est ce que ça veut dire que dans un an, on aurait le variant sigma qui aura un R0 de 15 et qu'il echappe totalement aux vaccins de 2021, dans 2 ans, le variant omega avec un R0 de 20 et échappe au vaccin sorti début 2022 pour Omicron, tout ça tout en ne perdant pas sa virulence?
Est ce qu'il se pourrait qu'on ait besoin d'autres mesures perpetuelles (à vie) contre ce virus autre que la vaccination annuelle ?
On n'a pas de boule de cristal, mais si la virulence est inversement proportionnelle à la transmissibilité comme le pensent certains virologues, alors on glissera vers un virus bénin, qui ne sera pas plus embêtant qu'un simple rhume.J'ai plusieurs questions
- On dit que omicron a 30 mutations sur la protéine spike et 50 en tout. Mais sur combien de mutations potentielles ?
- Il me semble que Omicron sans gestes barrières aurait un R0 à 10 alors que ce serait 6 pour delta et 3 pour alfa si j'ai bien compris.
- OrJ'ai l'impression que le virus mute de plus en plus fort tous les 6 mois. Est ce que ça veut dire que dans un an, on aurait le variant sigma qui aura un R0 de 15 et qu'il echappe totalement aux vaccins de 2021, dans 2 ans, le variant omega avec un R0 de 20 et échappe au vaccin sorti début 2022 pour Omicron, tout ça tout en ne perdant pas sa virulence?
Est ce qu'il se pourrait qu'on ait besoin d'autres mesures perpetuelles (à vie) contre ce virus autre que la vaccination annuelle ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Je sais qu’il circule puisque j’ai fait référence aux graphiques que tu avais postés.Bah... Tu penses vraiment que l'omicron ne circule pas déjà en France ?
Et même s'il représente un pourcentage plus élevé des cas en Espagne, c'est sur une incidence totale plus de deux fois plus faible qu'ici. Si ça se trouve il y a déjà plus de cas d'omicron en France qu'en Espagne.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Mais alors pourquoi dire "Compte tenu des nombreux échanges entre la France et l’Espagne je suppose que le virus se répandra ici à partir des départements du sud" ?
A priori il est déjà présent partout en Europe, même si certains pays sont moins bien armés en matière de détection (séquençage en particulier) :
Et pour répondre à ceux qui espèrent qu'il ne provoquera que des cas bénins ou modérés,
et le premier décès dû au variant omicron au R-U. a été annoncé aujourd'hui. Compte-tenu du délai moyen entre premiers symptômes et décès, il s'agit probablement d'une personne infectée alors qu'il n'y avait que quelques dizaines de cas détectés (correspondant peut-être en réalité à quelques centaines de cas). Pas de quoi affirmer que le risque de décès est aussi élevé qu'avec les variants antérieurs, mais pas de quoi espérer le contraire non plus.Dr Susan Hopkins, the chief medical adviser for the UK Health Security Agency, said they are getting reports of individuals going into hospital over the last few days with the variant.
Oui mais est il possible qui l'équation + contagieux = - virulent ne soit pas si évidente?On n'a pas de boule de cristal, mais si la virulence est inversement proportionnelle à la transmissibilité comme le pensent certains virologues, alors on glissera vers un virus bénin, qui ne sera pas plus embêtant qu'un simple rhume.
Je ne crois pas que le virus ait faibli depuis 2 ans. Il semble au contraire qu'il soit de plus en plus contagieux et qu'il échappe de moins en moins à l'immunité.
Du coup, est ce que ce virus pourrait continuer son rythme de mutation à l'infini que les vaccins et l'immunité ne pourront jamais le rattraper à moins de vacciner 6 milliards d'individus en 3 mois ce qui est impossible?
Est ce que du coup, on tend vers une pandémie éternelle et des restrictions sanitaires à vie ?
Dernière modification par ba2175 ; 13/12/2021 à 14h51.