je suppose qu'il y a eu des essais de modèles type SEIR avec plusieurs variants et immunité croisée (au moins 2 pour commencer ), bien que ça multiplie les paramètres. Non pas que je croie au caractère prédictif de ces modèles dans des situations réelles, parce qu'il y a trop de choses qui peuvent varier au cours de l'épidémie, mais juste pour comprendre quantitativement ce qui fait qu'un variant peut s'installer ou pas.
Intuitivement ça me parait assez différents si on a deux variants en compétition avec R > 1 (les deux croissent mais c'est le plus nombreux qui "gagne" pour bloquer l'autre) ou bien un avec un R>1 et l'autre R<1 : même si le deuxième est initialement plus nombreux, il décroit exponentiellement alors que le premier croit, et doit finir par gagner. Mais ce serait intéressant de vérifier ça sur des modèles quantitatifs.
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