Salut,
Je souhaiterais rebondir sur ceci, sans pour autant polluer le fil d'origine, alors j'en ouvre un nouveau
Pour moi il y a quand même une grande différence entre supposer que le redshift est lié à des trajectoires non parallèles dans l'espace temps ou qu'il est lié à un "étirement des des longueurs d'onde des photons en même temps que l'expansion de l'Espace". Rien que la majuscule à Espace file des boutons... quand tu dis toi même, et ce sur quoi je suis entièrement d'accord, que l'espace ça n'existe pas !
Mais admettons, partons du principe que le vide a la capacité à étirer/compresser les longueurs d'onde. Dans ce cas, si la cosmo équivaut à la RG alors on peut écrire, par voie de conséquence, que le vide est "plus dense" à proximité d'une masse. Ce n'est d'ailleurs pas complètement faux... les longueurs propres locales sont plus longues que ce qu'elles ne sont perçues à distance. Le pendant cosmo serait alors que "le vide est plus dense" par le passé non pas du fait de l'expansion mais du fait d'une densité plus importante de la matière.
Poussons encore un peu le bouchon. Sur l'horizon du trou noir, on pourrait dire que la matière à atteint une "densité maximale" (j'évite le terme infini et j'évite aussi volontairement le terme compacité faisant appel à trois dimensions). Le parallèle avec la cosmo (puisqu'il est question ici de faire des allers retours comparatifs sur deux sujets ayant une origine mathématique commune et donc forcément une explication commune) nous dit donc que par le passé la matière se trouvait dans un état de densité maximale qui constitue notre horizon "temporel" (je vais revenir sur ce point).
On sait concernant l'objet mathématique "trou noir" que celui-ci existe à partir du moment où une sphère spatiale de rayon Rs contient suffisamment de matière totalisant une masse M telle que Rs=2GM/c². Mais ceci ne nous dit rien a priori sur l'état de la matière à l’intérieur. Un trou noir pourrait contenir deux sphères de rayon Rs/2 et de masse M/2 et par extension autant de sphères de rayon Rs/n et de masse M/n, et quand n tend vers l'infini les sphères ne forment alors plus qu'une ligne, le diamètre du trou noir. Cette "ligne noire", à une dimension, a une densité maximale et elle est entourée de vide, par définition.
Revenons à notre horizon temporel. Seule la position d'un observateur dans l'espace temps définit par la relation "loin=vieux" la position de l'horizon à une date de densité maximale. Hors... le fait même de choisir une dimension spatiale (trois d'ailleurs, par élimination : 4 moins la ligne d'univers) en tant qu'observateur choisit en quelque sorte "par quel diamètre on peut regarder un trou noir temporel" : celui colinéaire à ce qu'on appelle espace. Autrement dit, il existerait, le long d'une droite qu'on nomme espace une distance au delà de laquelle elle devient une "ligne noire" dont rien n'émerge. Cette distance peut aussi être interprétée comme une date par la relation initiale "loin=vieux".
Bref, je pense que le discours est aussi clair que la façon dont tout ceci s'organise dans ma tête... mais il y a matière à réflexion pour qui essaye de comprendre de quoi je parle.
En tout cas je fais bien de poster en discussion libre !
A +
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