Il y a d'ailleurs une erreur dans cette phrase...
Je n'aurais pas dû parler de la position de la masse en t1-R/c mais en en t<t1 tel que [c(t1-t)]2=R2+[v(t1-t)]2, où v est la vitesse (non relativiste) de la masse en mouvement.
Dernière modification par yves95210 ; 17/01/2023 à 14h28.
il faut distinguer "onde" au sens propre et "champ variable". Une onde va être une variation particulière du champ qui emporte de l'énergie (et de l'impulsion) à l'infini, en faisant perdre de l'énergie au système. Elle a une structure particulière (transversale, se propageant à c). Un champ variable n'est pas toujours une onde : en particulier le champ gravitationnel d'un objet en translation rectiligne uniforme varie avec le temps, mais en s'ajustant à la vitesse de l'objet et sans emporter d'énergie à l'infini (du coup l'objet ne perd pas non plus d'énergie).
Ou plus généralement, le champ gravitationnel d'un objet suivant une géodésique de l'espace-temps, dont la translation rectiligne uniforme n'est qu'un cas particulier, dans un espace vide.
Ok je vois.Envoyé par yves95210Ben là il n'y a pas de mystère : l'accélération gravitationnelle à une distance R (celle de ton "isocline") de la masse en mouvement est la même en t2 qu'en t1. Et dans le référentiel où les observateurs O1 et O2 sont immobiles, entre t1 et t2 la perturbation du champ gravitationnel causée par la masse en mouvement s'est déplacée à la même vitesse que cette masse.
Il est vrai que si la masse ne se déplace pas plus vite que la vitesse de mise à jour du champ gravitationnel alors ça sera la vitesse de mise à jour.
Par contre là si je suis effectivement d'accord avec le fait que la direction du vecteur d'accélération (celui de la mesure de la force) pointera vers une position antérieure de la masse et que vous donnez certes une formule valable sur le fond t1-R/c (que vous corrigez dans votre message suivant mais c'est pas important) mais je suis obligé de faire remarquer que vous employez c à la place de Vg (vitesse de mise à jour du champ gravitationnel) et donc que la formule plus assurée serait t1-R/Vg (à corriger selon votre message suivant mais c'est juste pour donner une idée)Envoyé par yves95210En revanche la question qu'il faut se poser est celle de la direction de l'accélération gravitationnelle mesurée par O1 en t1 (et identiquement par O2 en t2). Le vecteur accélération pointe t-il vers la position de la masse en t1 ou vers sa position en t1-R/c ?
Car ici, vous supposez que Vg=c or c'est justement la question : Vg vaut-il c ? Quels sont les éléments autres que théoriques qui permettent d'affirmer ceci (sachant qu'ici on n'a pas d'OG c'est une question qu'on peut se poser).
Et d'ailleurs on ne sait pas non plus si Vg est une constante comme c'est le cas avec C (qui est elle une constante avérée).
Peut-être que Vg dépend de la distance ? On ne sait pas.
Effectivement.Envoyé par Archi3il faut distinguer "onde" au sens propre et "champ variable". Une onde va être une variation particulière du champ qui emporte de l'énergie (et de l'impulsion) à l'infini, en faisant perdre de l'énergie au système. Elle a une structure particulière (transversale, se propageant à c). Un champ variable n'est pas toujours une onde : en particulier le champ gravitationnel d'un objet en translation rectiligne uniforme varie avec le temps, mais en s'ajustant à la vitesse de l'objet et sans emporter d'énergie à l'infini (du coup l'objet ne perd pas non plus d'énergie).
Seules les OG emportent de l'énergie (il me semble et à confirmer).
Dernière modification par ArchoZaure ; 17/01/2023 à 16h44.
ah ben non justement, les pulsars binaires suivent des géodésiques de l'espace-temps ...et pourtant émettent des OG. C'est une question non triviale d'ailleurs.
Salut,
Du fait de l'impulsion emportée, ils n'y a pas une légère déviation géodésique ? (ceci dit je ne vois pas comment on pourrait le vérifier ). Ou c'est très particulier pour les OG (mise à jour du champ) ?
C'est pas du tout intuitif ces trucs.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
si .. en fait les géodésiques minimisent l'action "de la particule" mais là en toute rigueur il faut minimiser l'action particule+gravitation. Mais ce n'est pas pour autant que les OG disparaitraient si la trajectoire suivie était exactement la géodésique (en compensant par exemple la force de réaction gravitationnelle), il y aurait quand meme des OG émises.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)