Bonjour,
La taille angulaire des BAO à zeff~0,85 (correspondant un âge de l'univers environ moitié de son âge actuel), mesurée par la collaboration Dark Energy Survey (DES) à partir d'un échantillon de 16 millions de galaxie distribué sur environ un huitième de la voute céleste, est en désaccord de 4,3% et 2,1σ avec le résultat prédit par le modèle ΛCDM à partir des observations du CMB par Planck. Selon les auteurs, cette mesure est plus précise que celles obtenues jusqu'à présent par toutes les autres études à zeff>0,75, dont les marges d'incertitude ne permettaient de détecter cet écart.
Sources :
- le communiqué de presse, dont je recommande la lecture car il est très pédagogique.
- la prépublication sur arxiv.
Ci-dessous la conclusion du communiqué de presse (traduite automatiquement par DeepL) :
Clin d'œil perso (ceux qui ont suivi mes interventions sur le sujet depuis quelques années comprendront ) : selon certains modèles de cosmologie inhomogène, l'explication pourrait ne pas être si exotique que cela...Un résultat intéressant de cette étude est que la taille que ces ondes occupent sur le ciel est supérieure de 4 % à celle prédite par les mesures effectuées par le satellite Planck de l'ESA dans l'univers primitif à l'aide du rayonnement de fond cosmologique. Compte tenu de l'échantillon de galaxies et des incertitudes de l'analyse, cet écart a 5 % de chances d'être une simple fluctuation statistique. Si ce n'était pas le cas, nous pourrions être en présence de l'un des premiers indices montrant que la théorie actuelle de la cosmologie n'est pas tout à fait complète et que la nature physique de la composante sombre est encore plus exotique que ce que l'on pensait auparavant. "Par exemple, l'énergie noire n'est peut-être pas l'énergie du vide. Sa densité peut changer avec l'expansion de l'univers, ou même l'espace peut être légèrement courbé", explique Anna Porredon, chercheuse espagnole à l'université de la Ruhr à Bochum (RUB) en Allemagne. Cette chercheuse, boursière du programme d'actions Marie Skłodowska-Curie de l'Union européenne, a été l'une des coordinatrices de cette analyse.
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