Pour les OGM, le refus d'une partie de la population vient du fait que très vite les anti-OGM ont eu droits à la parole. Ce qui a fait peur à la majorité du public, c'est que des savants disaient: "c'est bien"; pendant que d'autres savants disaient: "ce n'est pas bon pour nous"; et enfin une dernière partie disaient: "on ne peut pas savoir, il faudrait étudier au cas par cas". Le public, c'est donc retrouvé avec un débat entre expert qui s'est très vite déroulé devant les médias. Et comme, il y avait une certaine sensibilité des médias et du public sur le sujet de la nutrition (sauf erreur de ma part, le débat est apparu en place publique au moment de la vache folle). Or dans de nombreux domaines, on s'aperçoit qu'à partir d'une certaine proportion de gens opposés à une chose, le camp du NON ne cesse de grandir. On voit cela avec l'Europe, presque plus personne ne dit: "L'Europe, oui!", la plupart ajoutent au mieux un "mais". Et cela quels que soient les arguments qui en toute équité devraient pouvoir nous faire pencher en faveur du "oui". Pour les OGM, pour le nucléaire, pour tant de choses, de plus en plus de gens disent "NON", mais ne possèdent en faveur du non que leurs rejets. Et, ils refusent tout débat pouvant les inciter à réviser leur opinion.
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