Il n'y a pas que les moyens financiers.POur en revenir aux OGM, j'ai lu, par vraie curiosité, le lien présenté par Ryu sur l'affaire Puzstai. Déjà, ça commençait mal avec le terme "lobby anti-OGM" ; ce serait bien si les moyens financiers étaient équivalents, lobby contre lobby, mais bon...
Le nombre, l'influence médiatique, la sympathie vis à vis du public compte plus encore. Sinon, cela fait belle lurette que les "faucheurs volontaires" seraient en taules, du premier au dernier.
Le principe de précaution n'est pas un principe de l'immobilisme.Le "principe de précaution" est rentré dans les moeurs, ne l'oubliez jamais, suite à de trop nombreux scandales liés à l'application mercantile des sciences.
Il implique la prise de précaution, pas l'arrêt de recherches et développements.
Homologation d'une sévérité sans égal de toute l'histoire de l'agriculture, tracabilité, devants de scène médiatique...elles sont prises les précautions.
Si tu en veux plus, justifie-les.
Comparer deux choses COMPARABLES.J'ai l'impression que les auteurs de ce brouet ne savent pas que comparer commence à partir de deux échantillons. Si des patates classiques rendent les rats malades, ben il faudra dire quelles variétés ou alors invalider dès maintenant le modèle animal dans de tels tests. Pour en revenir à la manip de Puzstai, si le lot témoin ne posait pas de problème et le lot transgénique de la même varité si, c'est bien que la transgénèse a modifié la protéine.
Seul l'insert doit changer des témoins aux tests, sinon l'expérience est biaisée faute de témoins valide.
La moindre des choses, c'était en l'occurence de prendre comme témoin le même cultivar que celui modifié !
C'est une erreur qui ferait honte à un étudiant pourtant : des témoins aux testés, la seule variation doit être celle qu'on veux étudier.
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