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Légitimité des constantes de Planck



  1. #31
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck


    ------

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    C'est vraiment difficilement compréhensible. L'unité de Planck, singulier, c'est quoi? La constante de Planck? Et pourquoi continues-tu à appeler "constantes de Planck" ce que tout le monde appelle, avec raison, "unités de Planck"?

    Cordialement,
    Bonne question.

    Ce sont des constantes physiques qui sont nées d'une combinaison de (G, h, c) et à partir desquelles a été créé un système d'unité de Planck.

    Mais comme je remets en cause leur valeurs numériques, je ne m'intéresse non pas au "système" d'unité de Planck mais aux valeurs numériques, donc aux relations avec G,h,c qui ont permis de construire ce système.

    Le système d'unité en lui-même me va très bien.

    Merci de ta question qui rend le débat plus lisible.

    cordialement

    -----

  2. #32
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Bonjour,

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    Du point de vue épistémologique il serait sain de laisser apparaitre un coef k = 1 pour rappeler que ce dernier a été pris par défaut.
    Reprenons.

    Par défaut de quoi?

    Pour moi, le coefficient multiplicateur 1 n'a pas été pris par défaut, mais par convention. C'est un choix arbitraire, justifié parce que les unités de Planck ne représentent rien de physiquement particulier.

    La seule raison qui pourrait amener une convention différente serait de donner une signification physique plus précise des unités de Planck, plus précise que leurs formules.

    Quelle siginfication physique pourrais-tu proposer?

    Cordialement,

  3. #33
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Bonjour,

    Par défaut de quoi? Pour moi, le coefficient multiplicateur 1 n'a pas été pris par défaut, mais par convention. C'est un choix arbitraire, justifié parce que les unités de Planck ne représentent rien de physiquement particulier.
    Allons, "par défaut" ou "arbitraire" ne jouons pas sur les mots.

    La seule raison qui pourrait amener une convention différente serait de donner une signification physique plus précise des unités de Planck, plus précise que leurs formules.
    Non ce n'est pas la seule raison.

    Le simple fait de la relation avec G,h,c, qui eux en ont une signification physique mesurable et mesurée (avec acharnement), suffit.

    Mais aussi....

    La signification physique, par exemple de la température de Planck, est forte en cosmologie. Les astrophysiciens s'en servent pour proposer un scénario dont les valeurs numériques (température limite du premier quantum de temps) sont comparées avec la température du fond diffus actuel bien mesurable et bien mesuré.

    Je pourrais rajouter que la présence de G [unités de Planck = f(G) ] peut laisser penser qu'un coefficient d'échelle pourrait enrichir les unités de Planck d'une ou plusieurs grandeurs physiques de taille cosmologique.

    Rien ne l'interdit.

    On se souvient de l'intuition du grand Dirac au sujet de d'un éventuel rapport entre le microcosme et le megacosme.

    Nombreux physiciens s'accordent à penser que le triplet G, h, c n'a pas encore dit son dernier mot...

    D'où mon idée de laisser des traces de k = 1 pour laisser une ouverture aux éventuels futurs découvreurs de nouvelles relations à partir de G, h, c.

  4. #34
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    Allons, "par défaut" ou "arbitraire" ne jouons pas sur les mots.
    Ce n'est pas un jeu sur les mots. "Par défaut" indique un manque, quelque chose qui fait défaut, et qu'on pourrait trouver plus tard. "Arbitraire" veut dire que le choix est libre, la valeur sans importance, comme choisir une unité de longueur plutôt qu'une autre.

    Le simple fait de la relation avec G,h,c, qui eux en ont une signification physique mesurable et mesurée (avec acharnement), suffit.
    Non. Si on acceptait cela, on devrait aussi accepter que toute combinaison de ces constantes ait un sens physique, comme hpiG-7,28 ou autre n'importe quoi du même genre.

    La signification physique, par exemple de la température de Planck, est forte en cosmologie. Les astrophysiciens s'en servent pour proposer un scénario dont les valeurs numériques (température limite du premier quantum de temps) sont comparées avec la température du fond diffus actuel bien mesurable et bien mesuré.
    Comme on se sert de n'importe quelle unité. On choisit l'unité adapté au problème. Ce n'est pas parce que le GeV est une unité utilisée couramment par les physiciens des particules que 1 GeV a une signification physique particulière. L'argument est insuffisant.

    D'où mon idée de laisser des traces de k = 1 pour laisser une ouverture aux éventuels futurs découvreurs de nouvelles relations à partir de G, h, c.
    Qu'on la laisse ou pas ne changera rien aux possibilités des futurs découvreurs!

    Mais cela ne répond pas à la question de fond. Si on trouve une longueur spéciale (ou une durée, ou une masse, ou une énergie, ou une quantité de mouvement, ou une température, c'est pareil), comme on a trouvé une vitesse spéciale (limite), ou une action spéciale (quantum), ou une charge spéciale (e/3, quantum), ce sera, à l'instar de c ou de h ou de e, parce qu'on a trouvé un phénomène physique spécial correspondant, pas par un choix arbitraire d'unité. Le jour où on trouvera une telle expérience, alors les unités de Planck passeront au statut de relique historique...

    Cordialement,

  5. #35
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Ce n'est pas un jeu sur les mots. "Par défaut" indique un manque, quelque chose qui fait défaut, et qu'on pourrait trouver plus tard. "Arbitraire" veut dire que le choix est libre, la valeur sans importance, comme choisir une unité de longueur plutôt qu'une autre.
    Ta définition de "par défaut" me va puisque c'est celle de mes post précédents....que tu contestais!

    Non. Si on acceptait cela, on devrait aussi accepter que toute combinaison de ces constantes ait un sens physique, comme hpiG-7,28 ou autre n'importe quoi du même genre.
    confusion des genres....
    Les combinaisons dimensionnelles de (G,h,c) proposées par Planck donnent des grandeurs physiques de base (M, L, T). Pas celles que tu donnes en exemple. C'est d'ailleurs pour cela qu'on les appelle "unité" alors que ce sont aussi des grandeurs physiques.

    Comme on se sert de n'importe quelle unité. On choisit l'unité adapté au problème. Ce n'est pas parce que le GeV est une unité utilisée couramment par les physiciens des particules que 1 GeV a une signification physique particulière. L'argument est insuffisant.
    En physique on a toujours un système cohérent d'unités auquel se rattacher.
    1 Gev = 109 joules/coulomb => M L2 T-3 I-1

    Cette entité est une véritable grandeur physique mise sous une forme, compatible avec la cohérence MKSA, qui accepte l'énergie sous toutes ses formes.

    Ton exemple donne la valeur propre du proton (938 Mev) qui est une particule des plus importantes.

    A ce sujet et en admettant que l'on détecte bien le ou les bosons (s) de Higgs, il restera la lourde tache d'expliquer les rapports de masse entre particules.

    Qu'on la laisse ou pas ne changera rien aux possibilités des futurs découvreurs!
    Non. La vertigineuse montée de l'abstraction dans le formalisme de la physique des particules et des champs fait que l'on a tendance à prendre telles quelles les bases anciennes, sans esprit critique.
    Ce manque d'esprit critique sur les fondements vient également du problème du cumul des connaissances.

    Qui dans ton entourage avait vu ce "par défaut" objet de ce fil?

    ce sera, à l'instar de c ou de h ou de e, parce qu'on a trouvé un phénomène physique spécial correspondant, pas par un choix arbitraire d'unité. Le jour où on trouvera une telle expérience, alors les unités de Planck passeront au statut de relique historique...
    Cordialement,
    Qui parle de choix arbitraire d'unité? J'ai l'impression que tu confonds "système d'unité" et "unités de Planck".
    Les secondes sont incluses dans la cohérence du premier.
    D'ailleurs cette appellation prête à confusion. Je pense qu'il y avait au moins deux raisons pour appeler "unités" ces véritables constantes physiques :
    1/ ne pas confondre avec la constante h du même auteur.
    2/ ce sont des dimensions de base (M L T) qui pourraient devenir les référents unitaires si..... on trouvait une relation non tautologique, qui fixe très précisément G en plus des moyens de mesures spécifiques qui progressent chaque année.
    cordialement

  6. #36
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    Ta définition de "par défaut" me va puisque c'est celle de mes post précédents....que tu contestais!
    Je continue à contester qu'il manque quelque chose. Le choix est arbitraire, pas par défaut. Je répète qu'une raison simple est que le choix de plutôt que h est déjà arbitraire, du moins à mon avis.

    confusion des genres....
    Tu n'as pas compris l'objection. Je dis simplement que "être une combinaison de constantes" ne donne pas ipso facto le statut de "constante physiquement significative" (ce que tu cherches à faire passer comme idée dans "le simple fait de la relation avec G,h,c (...) suffit".

    Ton exemple donne la valeur propre du proton (938 Mev) qui est une particule des plus importantes.
    1 = 0,938 maintenant ???

    Qui dans ton entourage avait vu ce "par défaut" objet de ce fil?
    Ce qui est sûr, c'est que 99% des usages des unités de Planck dans la littérature de vulgarisation montrent que les auteurs n'en voient pas le côté arbitraire!

    Qui parle de choix arbitraire d'unité? J'ai l'impression que tu confonds "système d'unité" et "unités de Planck".
    Je me permet de renvoyer l'ascenseur. Tu es l'exception en ne voyant pas les unités de Planck comme un système d'unités! Pourquoi à ton avis les appelle-t-on unités de Planck. Je n'ai pas inventé ce vocabulaire!

    Tu réponds comme suit:

    D'ailleurs cette appellation prête à confusion. Je pense qu'il y avait au moins deux raisons pour appeler "unités" ces véritables constantes physiques :
    1/ ne pas confondre avec la constante h du même auteur.
    2/ ce sont des dimensions de base (M L T) qui pourraient devenir les référents unitaires si..... on trouvait une relation non tautologique, qui fixe très précisément G en plus des moyens de mesures spécifiques qui progressent chaque année.
    Ben non, c'est l'appellation "constantes" qui portent à la confusion que tu manifestes sur le sujet! (Pour le 1, h est la fois l'unité de Planck pour l'action et la constante de Planck, pas d'ambiguité. Pour le 2, le point est bizarre; si l'imprécision interdisait le statut de constante, G même n'aurait pas ce statut!)

    Je répète que h (ou hbar!) et c sont à la fois des constantes et des unités naturelles (resp. d'action et de vitesse), l'une par la notion de quantum d'action, l'autre par la notion de vitesse limite. Ce n'est pas le cas de G: ce n'est ni un quantum, ni une limite. Ce qu'il manque c'est une troisième "vraie constante", de dimension dépendant uniquement de M, L et T, mais indépendante de (c, h). Le jour où on en trouvera, là oui, on définira un système d'unités universel. Et elles auront un autre nom que "unités de Planck"

    Cordialement,
    Dernière modification par invité576543 ; 06/02/2007 à 14h07.

  7. #37
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message

    Ce qui est sûr, c'est que 99% des usages des unités de Planck dans la littérature de vulgarisation montrent que les auteurs n'en voient pas le côté arbitraire!
    Non justement.
    J'ai lu plusieurs fois cela.
    je vais rechercher les références. En tout cas je ne l'ai pas inventé!!!! De mémoire j' ai déjà Blanchard mais à vérifier...)

    Ben non, c'est l'appellation "constantes" qui portent à la confusion que tu manifestes sur le sujet! (Pour le 1, h est la fois l'unité de Planck pour l'action et la constante de Planck, pas d'ambiguité. Pour le 2, le point est bizarre; si l'imprécision interdisait le statut de constante, G même n'aurait pas ce statut!)
    confusion....
    j'ai simplement dit "précision de lp, mp, tp = f(G)". Donc l'idée de nommer "unité" pourrait en pratique exister si G était précis.
    Cette précision est une condition pratique.
    C'est un truisme.

    Je répète que h (ou hbar!) et c sont à la fois des constantes et des unités naturelles (resp. d'action et de vitesse), l'une par la notion de quantum d'action, l'autre par la notion de vitesse limite. Ce n'est pas le cas de G: ce n'est ni un quantum, ni une limite. Ce qu'il manque c'est une troisième "vraie constante", de dimension dépendant uniquement de M, L et T, mais indépendante de (c, h). Le jour où on en trouvera, là oui, on définira un système d'unités universel. Et elles auront un autre nom que "unités de Planck"
    G n'est ni un quantum ni une limite...nous sommes d'accord.

    Cela confirme ma thèse sur les "unités de Planck" qui sont "mal nommées" puisque qu'elles sont fonction de G qui n'a pas le même statut que h, c.

    A ce stade de notre débat, je résume:

    1/ je ne suis pas le seul à voir le problème que nous nommons trivialement "coef = 1 par défaut"
    2/ la terminologie "unité de Planck" me parait malheureuse.
    3/ les entités de Planck sont de véritables constantes physiques issu de G, h, c muni d'exposants dont la combinaison permet de déboucher sur des bases dimensionnelles fondamentales M, L, T.
    4/La particule de Planck est la seule à l'instar de l'électron (réputé insécable) dont on connaisse les paramètres M, L, T. Précisons que pour l'électron c'est la longueur de Compton qui représente le L.
    5/ La particule de Planck est un cousin de l'électron dont le rapport entre chaque paramètre (masse, temps, longueur) est un coefficient unique.
    Cordialement,

  8. #38
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    Non justement.
    J'ai lu plusieurs fois cela.
    je vais rechercher les références. En tout cas je ne l'ai pas inventé!!!! De mémoire j' ai déjà Blanchard mais à vérifier...)
    Tu n'as pas bien lu la remarque, tu réponds comme si j'avais écrit le contraire de ce que j'ai écrit!


    Cela confirme ma thèse sur les "unités de Planck" qui sont "mal nommées" puisque qu'elles sont fonction de G qui n'a pas le même statut que h, c.
    Nous n'avons pas la même vision du vocabulaire. Le kg étalon à Sèvres n'a pas le même statut que h ou c, et c'est pour cela qu'on le présente comme une unité et non une constante (alors qu'il est utilisé en pratique comme une constante! Ce serait très ennuyeux de considérer l'étalon de masse comme variable, non?)

    A ce stade de notre débat, je résume:

    1/ je ne suis pas le seul à voir le problème que nous nommons trivialement "coef = 1 par défaut"
    2/ la terminologie "unité de Planck" me parait malheureuse.
    3/ les entités de Planck sont de véritables constantes physiques issu de G, h, c muni d'exposants dont la combinaison permet de déboucher sur des bases dimensionnelles fondamentales M, L, T.
    4/La particule de Planck est la seule à l'instar de l'électron (réputé insécable) dont on connaisse les paramètres M, L, T. Précisons que pour l'électron c'est la longueur de Compton qui représente le L.
    5/ La particule de Planck est un cousin de l'électron dont le rapport entre chaque paramètre (masse, temps, longueur) est un coefficient unique.
    1/ Je voyais un problème bien avant cette discussion (le choix h vs. hbar avait fait l'objet d'une discussion par exemple), mais je ne l'aurais pas présenté de la manière dont tu le fais ;

    2/ C'est ton opinion. Conceptuellement, je la trouve bien plus juste que "constantes";

    3/ Problème de vocabulaire, du sens de "véritable constante physique"

    4/ et 5/ La "particule de Planck" n'existe pas. Ca ne correspond à rien d'observable dans la nature. Construction de l'esprit typique de la mauvaise vulgarisation sur les unités de Planck, àmha

    A part le 1/, c'est essentiellement des problèmes de terminologie, et de confusion entre les mots et la réalité physique.

    Cordialement,

  9. #39
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Nous n'avons pas la même vision du vocabulaire. Le kg étalon à Sèvres n'a pas le même statut que h ou c, et c'est pour cela qu'on le présente comme une unité et non une constante (alors qu'il est utilisé en pratique comme une constante! Ce serait très ennuyeux de considérer l'étalon de masse comme variable, non?)
    confusion....
    Le kg étalon de Sèvres n'est pas une unité mais il est le référent de l'unité kg.


    1/ Je voyais un problème bien avant cette discussion (le choix h vs. hbar avait fait l'objet d'une discussion par exemple), mais je ne l'aurais pas présenté de la manière dont tu le fais ;

    2/ C'est ton opinion. Conceptuellement, je la trouve bien plus juste que "constantes";

    3/ Problème de vocabulaire, du sens de "véritable constante physique"

    4/ et 5/ La "particule de Planck" n'existe pas. Ca ne correspond à rien d'observable dans la nature. Construction de l'esprit typique de la mauvaise vulgarisation sur les unités de Planck, àmha

    A part le 1/, c'est essentiellement des problèmes de terminologie, et de confusion entre les mots et la réalité physique.
    1/ .........
    2/ pourquoi? où sont les arguments?
    3/ non pas du vocabulaire, ils s'agit bien de grandeurs physiques dont les physiciens se servent.
    4/l'hypothèse de la particule de Planck est liée aux constantes de Planck qui sont utilisées par les physiciens. Ces constantes n'ont jamais été mesurées...Et pourtant....La cosmologie standard parle couramment de la singularité au quantum tp = 10-44. Les astrophysiciens dans leur ensemble sont également "confus"? Où bien c'est toi?

    cordialement

  10. #40
    Coincoin

    Re : Légitimité des constantes de Planck

    La cosmologie standard parle couramment de la singularité au quantum tp = 10-44.
    Non. Les cosmologistes ne parleront pas de singularité, ou alors avec des grosses pincettes. Ce qui se passe à l'échelle de Planck, c'est que les théories actuelles commencent à donner n'importe quoi (incompatibilité entre relativité générale et physique quantique, ...). Donc on sait que nos théories ont leurs limites à peu près à ces échelles là. Il y a donc une limite de nos connaissances et non une singularité. Si tu fais confiance aveuglément à nos théories, la singularité est en t=0... Bien sûr, c'est un ordre de grandeur, tout comme tout ne devient pas classique dès que tu dépasses h, ou relativiste quand tu es à c.

    C'est comme si tu avais une voiture avec un compteur qui monte à 200. Ca ne veut pas dire qu'à 200, ta voiture va se bloquer et que tout va diverger, ça veut simplement dire que si tu pousses pour y arriver, ça va vibrer et faire des choses bizarres et nouvelles.
    Encore une victoire de Canard !

  11. #41
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    confusion... (...)Les astrophysiciens dans leur ensemble sont également "confus"? Où bien c'est toi?
    Tu utilises facilement ce terme dans des cas où on peut se demander si la confusion n'est pas de ton côté...

    2/ pourquoi? où sont les arguments?
    Déjà donnés plusieurs fois.

    3/ non pas du vocabulaire, ils s'agit bien de grandeurs physiques dont les physiciens se servent.
    Comme des ordres de grandeur, pas comme des constantes.


    4/l'hypothèse de la particule de Planck
    Où diantre as-tu vu cette "hypothèse de la particule de Planck"? Donnes une référence, qu'on vérifie d'où vient cette idée!

    Cordialement,

  12. #42
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    donnes une référence, qu'on vérifie d'où vient cette idée!

    Cordialement,
    la "particule" de Planck est implicite puisqu'il y a des "unités" qui la caractérise.



    voici un lien (parmi tant d'autre) où la masse de Planck est utilisée.

    http://www.futura-sciences.com/compr...ossier18-1.php

    cordialement

  13. #43
    invite75c6b2d6

    Re : Légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par Coincoin Voir le message
    Non. Les cosmologistes ne parleront pas de singularité, ou alors avec des grosses pincettes. Ce qui se passe à l'échelle de Planck, c'est que les théories actuelles commencent à donner n'importe quoi (incompatibilité entre relativité générale et physique quantique, ...). Donc on sait que nos théories ont leurs limites à peu près à ces échelles là. Il y a donc une limite de nos connaissances et non une singularité. Si tu fais confiance aveuglément à nos théories, la singularité est en t=0...
    Je ne crois pas personnellement à cette "singularité" qui est en fait un voile pudique sur notre ignorance.
    mais je confirme que ce terme est bien employé entre autres sur le lien :
    http://www.futura-sciences.com/compr...ossier18-1.php

    ....et bien situé au temps de Planck à 10-44 s comme je l'indiquais plus avant.

    cordialement

  14. #44
    invité576543
    Invité

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    la "particule" de Planck est implicite puisqu'il y a des "unités" qui la caractérise.
    L'argument m'échappe totalement. Aurais-tu des liens parlant de la particule de Planck? (Des textes utilisant les unités de Planck pour parler d'ordres de grandeur, j'en ai à la pelle.)

    Cordialement,

  15. #45
    invite75c6b2d6

    Re : légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    L'argument m'échappe totalement. Aurais-tu des liens parlant de la particule de Planck? (Des textes utilisant les unités de Planck pour parler d'ordres de grandeur, j'en ai à la pelle.)

    Cordialement,
    ne te ronges pas les sangs avec çà c'était un raccourci implicite auquel j'aurais du mettre des " ".

    cordialement

  16. #46
    invité576543
    Invité

    Re : Légitimité des constantes de Planck

    Bonsoir,

    Soyons plus clair. Je n'ai jamais entendu parler dans des trucs sérieux de "particule de Planck". A ce stade, par défaut, c'est soit un truc que t'inventes, soit un truc trouvé dans de la mauvaise vulgarisation.

    S'il y a de la littérature sérieuse présentant ce concept, ça peut être intéressant, indique-là. S'il n'y en a pas, évite d'en parler ici, ce n'est qu'une source de confusion.

    ....et bien situé au temps de Planck à 10-44 s comme je l'indiquais plus avant.
    Je le comprend, et j'imagine que ceux qui ont un peu fouillé le concept, comme une indication d'ordre de grandeur. C'est d'autant plus clair que l'auteur n'a donné que la puissance de dix, sans aucune décimale (alors que la valeur "officielle" est proche de 5.4 10
    -44
    s).

    Les usages de ce genre des unités de Planck, comme ordre de grandeur, sont tout à fait courants et normaux. C'est à cela qu'elles servent principalement!

    Cordialement,

  17. #47
    invite75c6b2d6

    Re : Légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mmy Voir le message

    Je le comprend, et j'imagine que ceux qui ont un peu fouillé le concept, comme une indication d'ordre de grandeur. C'est d'autant plus clair que l'auteur n'a donné que la puissance de dix, sans aucune décimale (alors que la valeur "officielle" est proche de 5.4 10 s).
    Quel ordre de grandeur? La précision est, par définition, la même que celle attribuée à G!! qui avec h et c apparaissent comme des constantes fondamentales.


    suivant le NIST qui donne :

    G = 6,6742(10) x 10-11 m3 kg-1 s-2

    on a le même niveau de précision pour tp :

    tp = 5,3904(10) x 10-44 s

    ...et la masse de Planck :

    Mp = 2.1767(10) x 10-8 kg

    qui est la masse de l'hypothétique "particule de Planck" dont il est fait allusion dans ces termes précis par les astrophysiciens qui parlent alors de la longueur d'onde de Compton alias la longueur de Planck qui définit le plus petit trou noir théorique possible qui s'évapore en 10-43 s.

    Ecoutes bien cela : quand je dis "hypothétique particule de Planck" , le caractère hypothétique s'applique de facto à lp, tp, mp.... que par ailleurs je mets clairement en doute au début de ce fil !!!!
    alors où tu acceptes l'ensemble ou tu le renies.
    Pour ma part je suis clair, je l'accepte en tant que concept en émettant un doute sur les valeurs numériques, puisque c'est le thème de ce fil que j'ai ouvert.

    Cela étant dit, je le ferme ici car je l'avais ouvert en espérant débattre sur les doutes qu'on peut avoir sur certains piliers de la physique. Mon premier post était précis et clair. Apparemment tu ne l'as pas lu.


    cordialement

  18. #48
    invité576543
    Invité

    Re : Légitimité des constantes de Planck

    Citation Envoyé par mathjucanimi Voir le message
    Quel ordre de grandeur?
    L'auteur utilise tp pour indiquer un ordre de grandeur, pas une valeur précise. Relis le texte et mon commentaire.

    Ecoutes bien cela : quand je dis "hypothétique particule de Planck" , le caractère hypothétique s'applique de facto à lp, tp, mp.... que par ailleurs je mets clairement en doute au début de ce fil !!!!
    alors où tu acceptes l'ensemble ou tu le renies.
    Ca vire au n'importe quoi. La notion de "particule de Planck" n'existe pas. Si tu veux défendre le contraire, respecte la chartre, et donne une référence.

    La notion de "hypothétique" pour les unités de Planck n'a aucun sens. Ce sont des constructions abstraites. Elles existent par leur définition.

    Pour ma part je suis clair, je l'accepte en tant que concept en émettant un doute sur les valeurs numériques, puisque c'est le thème de ce fil que j'ai ouvert.
    C'est pas de la physique.

    Cela étant dit, je le ferme ici car je l'avais ouvert en espérant débattre sur les doutes qu'on peut avoir sur certains piliers de la physique. Mon premier post était précis et clair. Apparemment tu ne l'as pas lu.
    Faut pas se fier aux apparences!

    Mais tu as raison, vaut mieux arrêter parce que ça vire au n'importe quoi.

    Cordialement,

  19. #49
    invite75c6b2d6

    Re : Légitimité des constantes de Plancke

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    L'auteur utilise tp pour indiquer un ordre de grandeur, pas une valeur précise. Relis le texte et mon commentaire.
    Ca vire au n'importe quoi. La notion de "particule de Planck" n'existe pas. Si tu veux défendre le contraire, respecte la chartre, et donne une référence.
    La notion de "hypothétique" pour les unités de Planck n'a aucun sens. Ce sont des constructions abstraites. Elles existent par leur définition.
    C'est pas de la physique.
    On ne peut pas laisser passer cela:
    Donner des leçons de bonne conduite alors que ci-dessus on ne voit aucun argument!!
    Faire une fixation sur une terminologie induite que par ailleurs on trouve sur le WEB....C'est grave.
    Je ferme.
    ## Supprimé, merci de ne pas faire d'attaques personnelles
    Dernière modification par Gwyddon ; 10/02/2007 à 17h01. Motif: attaque personnelle

  20. #50
    Gwyddon

    Re : Légitimité des constantes de Planck


    Effectivement on ne peut pas laisser passer cela, mais là je parle de l'attitude inqualifiable de mathjucanimi qui refuse le débat, et insulte presque les autres intervenants qui ont pourtant une argumentation. Où est l'hypocrisie ? Je rappelle la charte : "toute idée aussi géniale soit-elle doit reposer sur des faits scientifiquement établis".

    Je vais donc fermer cette discussion, mais avant cela je rappelle quelques mises au point physiques, histoire que les élucubrations ne restent pas sans réponse :

    _ La particule de Planck n'a aucune existence physique, que ce soit implicite ou explicite. Cela n'est sans aucun doute qu'un artefact de vulgarisation bien maladroite.

    _ Les temps de Planck, masse de planck et longueur de planck sont des grandeurs utilisées pour définir des échelles limites aux théories actuelles, et n'ont pas donc pas plus de sens physique que cela. Il faut aller au-delà pour tenter de les interpréter, comme le fait la théorie des cordes ou les GUTs.

    _ Il faudrait que certains se renseignent sur ce qu'est la physique, avant de la remettre en doute sans argument étayé.

    Pour la modération,

    Gwyddon
    A quitté FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP.

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