Le problème, c'est qu'effectivement, l'image qu'à le grand public de l'agriculture n'a rien à voir avec la vraie manière dont la production est effectuée.
Cordialement,
Salut,
C'est évident, demandes leur avis au détenteurs d'AOC et autres labels ce qu'ils sont prêts à accepter comme "contamination", tu vas voir le nombre de fourches dressées vers le ciel !! ( En particulier les viticulteurs) ....![]()
@+
c'est marrant, pourtant certains viticulteurs sont intéressés par les portes-greffes résistants au court-noué.C'est évident, demandes leur avis au détenteurs d'AOC et autres labels ce qu'ils sont prêts à accepter comme "contamination", tu vas voir le nombre de fourches dressées vers le ciel !! ( En particulier les viticulteurs)
Ce sont peut être même les premiers intéressés du fait que leur production à eux ne serait pas OGM.
Faut dire aussi que les AOC ne sont en rien incompatibles avec la transgénèse.
Il n'y ait que le label bio qui soit aussi stupidement restrictif.
Salut,
Ton point de vue ne l'est pas moins, ( sory, c'est pas une perche que tu tendais, c'est une forêt de séquoyas !) Peut-on reprocher au bio d'essayer d'avoir une qualité la plus irréprochable possible ? ( Le mot "stupide" est un avis complètement déformé et péjoratif qui refflette bien ton opinion, pas celle d'une majorité) ( tout)
"c'est marrant, pourtant certains viticulteurs sont intéressés par les portes-greffes résistants au court-noué."![]()
Je serai bien currieux d'avoir l'avis des interressés, surtout pour des AOC ou des grands crus classés, pas les piquettes sans terroir précis, et surtout si il est spécifiquement écrit que leurs vignes sont cultivées sur portes greffe OGM, m'est avis que, quelques en soient les raisons, leurs ventes vont certainement chutter de qq points ! ( au minimum) Ton "certains viticulteurs", quels sont-ils ?![]()
@+
non, mais c'est justement ce qui est stupide dans la démarche : les critères choisis ne sont pas des critères de qualité.Peut-on reprocher au bio d'essayer d'avoir une qualité la plus irréprochable possible ?
En quoi le caractère OGM nuirait-il à la qualité ? surtout pour des portes-greffes...
Ceux qui souffrent le plus du court-noué.Je serai bien currieux d'avoir l'avis des interressés, surtout pour des AOC ou des grands crus classés, pas les piquettes sans terroir précis, et surtout si il est spécifiquement écrit que leurs vignes sont cultivées sur portes greffe OGM, m'est avis que, quelques en soient les raisons, leurs ventes vont certainement chutter de qq points ! ( au minimum) Ton "certains viticulteurs", quels sont-ils ?
Le raisonnement est simple : le porte-greffe est OGM, mais le produit ne l'est pas.
Donc aucune mention à faire figurer sur le produit ( à juste titre puisqu'il n'est pas OGM ! ), et aucune autre conséquence que les économies de lutte contre le court-noué ( économies loin d'être négligeables ), et le gain de qualité qui résulte du fait d'avoir des vignes en bonne santé au lieu de vignes malades.
Salut,
1) critères de qualité qui sont les tiens, tout aussi relatifs que ceux que tu attribues aux partisants du bio, pour moi, un des critères les plus importants serait "exempt de pesticides" même si les fruits/légumes ne sont pas aussi "beaux" ( critère suggéstif si il en est ! )
2)![]()
Faux, même si le greffon n'est pas OGM, les substances produites par la partie OGM circulent dans l'entièreté du plant !! c'est là que l'argument du porte greffe ne tient pas ses fauses promesses il en est de même pour la toxine Bt, elle se retrouve partout dans la plante. CQFD !! A partir du moment ou deux parties de plantes sont greffées ensembles, elles ne peuvent plus être considérées comme "distinctes" !! Il existe vraiment des échanges entre les deux.
@+
Tiens, mais j'ai lu dans un autre message :
Donc si c'est vrai, pourquoi les agriculteurs bio sont-ils beaucoup plus exigeants pour les OGM (dont la nocivité n'est pas établie) que pour les insecticides ?Envoyé par Ryuujin
Crois tu que les 5% de produits traités en chimique dans les lots bio aient plus de signification scientifique ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Salut,
Les 5% en question ne sont-ils pas des pollutions de filière de distribution ? ( parce que l'on a pas eu de précision quant à ces 5 %) Et de plus, il est nécessaire de préciser de quels pesticides on parle, on ne peut pas généraliser sans oter toute substance de la valeur de cette information.( somme toute peu fiable dans l'état actuel)
S'agit-il dejà d'une pollution due à la proximité d'exploitations non bio ? ( auquel cas, celà renforcerait encore plus la nécecité d'éloigner les agro intensifs des bio, et irait dans le sens de l'interdiction des cultures OGM car incontrolables !)
@+
Bonjour,
Tout organisme génétique résulte de toute façon de modifications génétiques de l'espèce ancêtre ...
Quoi qu'il en soit, la différence fondamentale tient surtout au fait qu'il y a des brevets scandaleux sur les OGM, ce qui oblige les agriculteurs à acheter chaque année leurs semences à l'étranger. Cette raison seule suffit à mes yeux pour en interdire l'utilisation. Breveter le vivant est indigne de l'humanité.
A défaut de polluer massivement le voisin, il y a donc déjà 2 pollutions :
1) Pollution due au transport de ces semences (bateau qui vient des US) + camion jusqu'à l'exploitation.
2) Pollution intellectuelle
Cordialement,
Argyre
Il y a quand même un léger problème de respect de l'agriculteur non bio : au nom de quoi l'empêcher de faire ce qu'il souhaite sur ses terres (qu'il a probablement héritées depuis plusieurs générations, si j'excepte les très gros producteurs industriels) au prétexte que dans le voisinage quelqu'un déciderait de faire de l'agriculture bio ? Éloigner ? Tu veux déplacer ses terres ? Pourquoi pas expatrier tant que tu y est ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
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De quoi parle tu ? Y'a des organisme non génétique ?
De ce point de vue, il n'y pas de différence entre les semences ogm et les semence classiques.Quoi qu'il en soit, la différence fondamentale tient surtout au fait qu'il y a des brevets scandaleux sur les OGM, ce qui oblige les agriculteurs à acheter chaque année leurs semences à l'étranger. Cette raison seule suffit à mes yeux pour en interdire l'utilisation. Breveter le vivant est indigne de l'humanité.
Et sinon, mais de quoi je me mêle, à la fin ? Tu n'es pas concerné. C'est une relation contractuelle entre l'agriculteur et le semencier.
La fabrication d'une variété d'intérêt au plan agronomique représente facilement entre 5 et 10 ans d'expérimentation (ogm ou pas). S'il n'y a pas de brevet au bout, aucun acteur du privé ne peut subsister. Au nom de quoi ?
a+
Parcours Etranges
Bonjour Gilgamesh
Euh ... l'ONU n'est pas génétique que je sâche ?
Ce n'est pas le problème. De toute façon, pour les semences classiques, je ne crois pas qu'il existe beaucoup de brevets.
Tout citoyen est concerné par l'éthique. Si quelqu'un veut créer un homme génétiquement modifié et déposer un brevet sur ses gènes, peu de personnes seraient directement concernées, et pourtant, beaucoup montreraient leur réprobation, non ?
Personnellement, j'estime que le vivant ne devrait pas être brevetable, par principe. Maintenant, on peut discuter du principe si tu veux.
Et que veux-tu que j'y fasse ? Si c'est non brevetable, ils feront autre chose, et c'est l'INRA qui travaillera sur le sujet, lentement mais sûrement.Envoyé par gilgamesh
La fabrication d'une variété d'intérêt au plan agronomique représente facilement entre 5 et 10 ans d'expérimentation (ogm ou pas). S'il n'y a pas de brevet au bout, aucun acteur du privé ne peut subsister.
Cordialement,
Argyre
Salut,
Les 5% en question ne sont-ils pas des pollutions de filière de distribution ? ( parce que l'on a pas eu de précision quant à ces 5 %) Et de plus, il est nécessaire de préciser de quels pesticides on parle, on ne peut pas généraliser sans oter toute substance de la valeur de cette information.( somme toute peu fiable dans l'état actuel)
S'agit-il dejà d'une pollution due à la proximité d'exploitations non bio ? ( auquel cas, celà renforcerait encore plus la nécecité d'éloigner les agro intensifs des bio, et irait dans le sens de l'interdiction des cultures OGM car incontrolables !)
@+
Les 5% sont une mesure règlementaire issue du cahier des charges de l'AB : pour qu'un produit puisse bénéfier du label AB, il faut qu'il contienne au moins 95% de produits issus de l'AB. Donc, dans tout produit AB, il peut y avoir jusqu'à 5% de produits issus de l'agri conventionnelle. C'est tout (mais ça me fait rire quand j'entends les gens parler du manger bio comme d'un manger sain, mais c'est un autre débat).
C'est une marge de sûreté mais on peut trouver qu'elle est énorme en comparaison d'autres seuils....
Il n'y a aucune raison de vouloir éloigner les agris bios des intensifs (ou l'inverse). Il faut quand même préciser un truc :
AU DELA DE TOUTE CONSIDERATION PHILOSOPHIQUE, l'agriculture bio est un mode de production, qui correspond à un cahier des charges. Elle n'est contrainte à aucune garantie de résultats sur le plan environnemental, si ce n'est le respect strict du cahier des charges (et donc, à l'interdiction des pesticides chimiques de synthèse et aux engrais minéraux). La roténone est autorisée encore pour certains usages, il n'empêche qu'elle est aussi, voire plus dangereuse que la plupart des insecticides de synthèse.
Il y a une énorme lacune dans la mise à disposition d'insecticides répondants au cahier des charges, en raison principalement d'un marché trop faible pour les firmes phytos.
J'ai visité des exploitations en AB, qui désherbait thermiquement (bonjour le dégagement de CO2) et qui expédiait les melons cultivés de manière intensive (mais en respectant le cahier des charges) en Hollande (si ça intéresse quelqu'un, l'exploitation en question est située à Mauguio dans l'Hérault, près du hameau de Lamoure).
Pour moi c'est tout sauf respectueux de l'environnement.
Il ne faut pas confondre un idéal de production avec un système de production encadré par un cahier des charges.
Fin de l'apparté.
J'ai une question : y-a-t-il des contrôles de résidus sur les produits en sortie d'une exploitation en AB? Je suppose que oui, ne serait-ce que pour reconduire la mention AB, mais j'aimerai avoir une confirmation.
Cordialement,
très mauvais argument à mon humble avis. Si je possédait une terre (j'en ai pas) et que je souhaite la gorger de mercure (j'en ai pas non plus) est-ce que mon voisin ne pourrait pas trouver à y redire?
L'INRA pose des brevets sur ses trouvailles. Et on ne peut toujours pas breveter un gène, on peut breveter une construction génétique ou une méthode de détection mais pas un gène.
Sinon, il y a un autre problème : le coût. En l'état actuel des choses, seul le privé est capable d'apporter les financements nécessaires aux programmes de recherches en biotechnologie, vu que ca coûte très très cher (Plusieurs dizaines de millions d'euros, si je ne me plante pas)
Ok, mais ça ne change pas vraiment le problème. En pratique, il n'y a que celui qui possède le procédé de construction qui peut construire et vendre la semence car en général, les OGM sont stériles ! En pratique, il y a donc bien appropriation. Et ce problème de stérilité au fait, n'est-ce pas comme une insulte à la nature ?
Alors ça c'est un mauvais argument. Jusqu'à présent, on a vécu sans OGM sans trop se plaindre, donc je ne vois pas pourquoi on paierait des millions pour améliorer les choses.Sinon, il y a un autre problème : le coût. En l'état actuel des choses, seul le privé est capable d'apporter les financements nécessaires aux programmes de recherches en biotechnologie, vu que ca coûte très très cher (Plusieurs dizaines de millions d'euros, si je ne me plante pas)
Cordialement,
Argyre
2 choses là-dessus :
1) Il faut éviter de généraliser. Je pense que la plupart des produits bio sont effectivement produits dans des conditions plus respectueuses de l'environnement.
2) Un cahier des charges n'est pas toujours parfait et on peut parfois le contourner. Qu'à cela ne tienne, il faut l'améliorer, mais évitons de jeter le bébé avec l'eau du bain.
A+,
Argyre
je te mets au défi de faire la différence entre du bio OGM et du bio non OGM avec tes seuls 5 sens.1) critères de qualité qui sont les tiens, tout aussi relatifs que ceux que tu attribues aux partisants du bio, pour moi, un des critères les plus importants serait "exempt de pesticides" même si les fruits/légumes ne sont pas aussi "beaux" ( critère suggéstif si il en est ! )
QUELLES substance ?2) Faux, même si le greffon n'est pas OGM, les substances produites par la partie OGM circulent dans l'entièreté du plant !!
Il n'y a que la sève qui circule dans l'intégralité de la plante, et la sève n'est pas un foutoir.
Donc non, le produit n'est pas OGM : il ne contient pas d'ADN modifié, ni de substances produites suite à la modification.
Ouais, sauf que ça n'a rien à voir.c'est là que l'argument du porte greffe ne tient pas ses fauses promesses il en est de même pour la toxine Bt, elle se retrouve partout dans la plante. CQFD
La toxine BT se retrouve dans toute la plante lorsqu'elle est PRODUITE dans toute la plante.
La sève elle est un très mauvais vecteur de protéines.
Oui, parceque c'est effectivement nocif.très mauvais argument à mon humble avis. Si je possédait une terre (j'en ai pas) et que je souhaite la gorger de mercure (j'en ai pas non plus) est-ce que mon voisin ne pourrait pas trouver à y redire?
En ce qui concerne les OGM, rien de tel n'est prouvé ; tu va tout interdire à tes voisins sous prétexte que tout est risqué ?!?
Ca éviterait les débats sur la dissémination à 2 km, qui eux sont stériles.Ok, mais ça ne change pas vraiment le problème. En pratique, il n'y a que celui qui possède le procédé de construction qui peut construire et vendre la semence car en général, les OGM sont stériles !
Mais non : aucun OGM rendu stérile n'est commercialisé.
De toute façon, toutes les variétés actuelles sont appropriées : pour les avoir, il faut payer.En pratique, il y a donc bien appropriation. Et ce problème de stérilité au fait, n'est-ce pas comme une insulte à la nature ?
Et c'est normal, car sinon comment tu voudrais rémunérer le travail de sélection variétale ?!?
Qu'en sais tu ? c'est bien là le problème.1) Il faut éviter de généraliser. Je pense que la plupart des produits bio sont effectivement produits dans des conditions plus respectueuses de l'environnement.
Contrairement au raisonné où on doit prouver qu'une technique est respectueuse et efficace pour l'appliquer, en bio ce qui compte, c'est le "naturel".
Ca veut dire quoi "naturel" pour toi ? c'est "naturel" un champs ?
Le bio n'est pas une solution écologique car il se fiche de l'écologie. Il est idéologique, pas écologique.
Et globalement, les anti-OGM primaires ne sont pas non plus écologistes : il suffit pour sen persuader de voir l'accueil qu'ils ont fait aux peupliers appauvris en lignine.
Le problème est que le bio est CONSERVATEUR ( voire rétrograde ).2) Un cahier des charges n'est pas toujours parfait et on peut parfois le contourner. Qu'à cela ne tienne, il faut l'améliorer, mais évitons de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Que veux tu améliorer ? son crédo c'est justement de refuser le progrès au profit du digne héritier des mythes de l'âge d'or, et de l'Alma Mater.
Bonjour,
Un poison est en général indétectable avec nos 5 sens, seul le mal au ventre ou le vomissement fournit le renseignement ...
Au temps pour moi. En fait, quand on achète une semence, on s'engage à ne pas exploiter les plantes pour produire une nouvelle semence ... c'est scandaleux, non ?
Par de l'argent public.
Un cas ne fait pas la généralité. Je connais personnellement des petits exploitants bio qui sont des pros en informatique.
Faire du bio, c'est faire ce qu'on peut pour respecter l'environnement. C'est l'esprit qui compte. Qu'il y ait des rétrogrades dans le tas, peut-être, mais il faut de tout pour faire un monde ... y compris des non respectueux de l'environnement rétrogrades !
Bonsoir,
Argyre
A moitié d'accord : le raisonné est aussi une technique qui suit une certification et doit donc respecter un cahier des charges (un référentiel en fait). Donc c'est aussi une question de normes et de règlementation.Qu'en sais tu ? c'est bien là le problème.
Contrairement au raisonné où on doit prouver qu'une technique est respectueuse et efficace pour l'appliquer, en bio ce qui compte, c'est le "naturel".
Ca veut dire quoi "naturel" pour toi ? c'est "naturel" un champs ?
Le bio n'est pas une solution écologique car il se fiche de l'écologie. Il est idéologique, pas écologique.
Certains bios sont écologiques quand même, mais pour moi être bio n'est pas un gage suffisant.
Je préciserai en outre à Argyre qu'il ne faut certes pas généraliser, mais ne généralisons pas non plus dans l'autre sens : tous les conventionnels ne sont pas des empoisonneurs (c'est même plutôt l'inverse, les mentalités ont très fortement évoluées), malgré ce que j'ai pu entendre de la bouche de certains agriculteurs bios que je connais.
Toutes les techniques de production peuvent avoir du bon, bien utilisées, et toutes peuvent foutre le bazar, si elles sont mal utilisées. Si au lieu de s'enfermer dans des débats stériles et dans des querelles de clochers, les différents acteurs travaillaient ensemble, on progresserait vraiment plus vite (et le cas des OGM rentre dans ce souhait, naïf malheureusement)
Cordialement,
Tu as qqchose d'équivallent, le Certificat d'obtention végétal (COV)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_d'obtention_v%C3%A9 g%C3%A9tale
Le Certificat d'obtention végétale (COV) a été créé pour protéger l'activité de sélectionneur de semences, devenue un métier à part entière au cours du XVIIIe siècle.
La « matière première » de cette profession étant à la fois autoreproductible et vitale pour l'humanité, il était nécessaire de trouver une formule qui garantisse à la fois la reconnaissance du travail du sélectionneur et la liberté de travail de l'agriculteur.
Intérêt du COV
Le COV garantit au sélectionneur :
* la protection de la dénomination de l'invention,
* le monopole quasi exclusif sur la vente des semences pendant une durée de 20 à 30 ans.
Pour l'agriculteur, le COV laisse le droit de prélever une partie de sa récolte pour la ressemer, en payant un montant réduit ; c'est ce qu'on appelle le privilège de l'agriculteur.
De plus, la mise au point d'une nouvelle variété à partir d'une variété protégée par un COV est permise et cette nouvelle variété peut être mise sur le marché sans que son inventeur ne doive rien au détenteur du COV. Il faut cependant que la nouvelle variété puisse se perpétuer indépendamment de la première variété. C'est l'exemption en faveur de l'obtenteur.
Il faut encore mentionner l'exemption de la recherche qui permet aux chercheurs d'utiliser gratuitement la variété protégée dans leurs travaux.
Ces caractéristiques distinguent le COV du brevet car, tout en reconnaissant la performance intellectuelle de l'inventeur et en garantissant à celui-ci un retour sur investissements, il met le savoir à disposition de tous.
Les pays utilisant les COV sont regroupés au sein de l'Union pour la protection des obtentions végétales (UPOV).
Bien que mieux adapté à la reconnaissance du travail effectué sur des matières vivantes que le brevet, le COV pose néanmoins quelques questions du fait qu'il a été conçu dans une optique d'agriculture industrielle (voir à ce sujet la problématique exposée dans l'article Union pour la protection des obtentions végétales).
Le principe c'est de permettre à la recherche privé de rester lucrative (sinon, y'en a plus, c'est tout simple) sans trop contraindre l'utilisateur.Tout citoyen est concerné par l'éthique. Si quelqu'un veut créer un homme génétiquement modifié et déposer un brevet sur ses gènes, peu de personnes seraient directement concernées, et pourtant, beaucoup montreraient leur réprobation, non ?
Personnellement, j'estime que le vivant ne devrait pas être brevetable, par principe. Maintenant, on peut discuter du principe si tu veux.
Et que veux-tu que j'y fasse ? Si c'est non brevetable, ils feront autre chose, et c'est l'INRA qui travaillera sur le sujet, lentement mais sûrement.
Bref ça se discute entre deux parties concernées.
a+
Parcours Etranges
Ce qui fait partie des 5 sens. Après coups, mais la différence reste sensible. Là, à moins d'outils de génétique moléculaire, quelle différence sensible ?Un poison est en général indétectable avec nos 5 sens, seul le mal au ventre ou le vomissement fournit le renseignement ...
non, c'est normal ; faut bien payer les gens qui les ont sélectionnées etc... ces semences.Au temps pour moi. En fait, quand on achète une semence, on s'engage à ne pas exploiter les plantes pour produire une nouvelle semence ... c'est scandaleux, non ?
Cela fait presque un siècle que ça marche, surtout en ce qui concerne le maïs, et curieusement, les agriculteurs n'ont pas trouvé ça honteux, ils s'y sont mis en masse.
Faut pas prendre les agriculteurs pour des cons quand même, s'ils choisissent de semer OGM, et qu'ils restent dans ce système les années suivantes, c'est qu'ils s'y retrouvent.
Outre cela, ceci n'a rien à voir avec la transgénèse : presque toutes les variétés commerciales actuelles sont protégées, et parmis celles-ci, les OGM sont pourtant largemement minoritaires.
On demande que ça dans la recherche publique, mais l'argent ne vient pas, et la tendance est plutôt inverse : on réclame plus de partenariats avec l'industrie, plus de recherche sur projets etc...Par de l'argent public.
Au passage, on a des OGM très intéressant dans les cartons, mais personne pour financer les procédures d'homologations et la distribution.
Pourquoi ? pas rentable, donc le privé s'en désintéresse, et le public...? il s'en fiche, sujet trop sensible.
l'informatique n'est pas particulièrement un progrès des méthodes culturales.Un cas ne fait pas la généralité. Je connais personnellement des petits exploitants bio qui sont des pros en informatique.
Faire du bio, c'est faire ce qu'on peut pour respecter l'environnement. C'est l'esprit qui compte. Qu'il y ait des rétrogrades dans le tas, peut-être, mais il faut de tout pour faire un monde ... y compris des non respectueux de l'environnement rétrogrades !
Le problème du bio, c'est que ses critères n'ont rien à voir avec le respect de l'environnement.
C'est pas parcequ'un traitement est "naturel" ( mot à prendre avec des pincettes, je doute qu'il soit très naturel de bombarder ses terres de bouillies bordelaise, de cuivre jusqu'à les rendre vertes en surface ) qu'il est meilleurs pour l'environnement.
Le problème du bio, c'est qu'il est irrationnel, et qu'il ne se préoccupe même pas de ses résultats réels.
Cela n'a rien à voir avec l'écologie.
tout à fait, là où réside la différence, c'est dans la définission du cahier des charges.A moitié d'accord : le raisonné est aussi une technique qui suit une certification et doit donc respecter un cahier des charges (un référentiel en fait). Donc c'est aussi une question de normes et de règlementation.
Un des problèmes du bio, c'est qu'il repose sur des techniques de luttes peu performante.Certains bios sont écologiques quand même, mais pour moi être bio n'est pas un gage suffisant.
Exemple : le cuivre est élevé au rang de panacée et est devenu indispensable. Pb : comment le bio va t'il faire face aux restrictions des seuils d'utilisation du cuivre ?
Ces nouveaux seuils ont fait du bruit mine de rien, et une dérogation pour les dépasser en bio a été sérieusement envisagée ( il me semble même qu'elle ait été réclamée ).
Salut,Il y a quand même un léger problème de respect de l'agriculteur non bio : au nom de quoi l'empêcher de faire ce qu'il souhaite sur ses terres (qu'il a probablement héritées depuis plusieurs générations, si j'excepte les très gros producteurs industriels) au prétexte que dans le voisinage quelqu'un déciderait de faire de l'agriculture bio ? Éloigner ? Tu veux déplacer ses terres ? Pourquoi pas expatrier tant que tu y est ?
Il est étonnant que ne te saute pas aux yeux que l'agriculture "bio" dans son sens premier, pas seulement dans le sens de l'acceptation actuelle, était là bien avant toute autre agriculture !!! ( d'accord, ça remonte pas mal mais c'est un fait)
Le droit en général, bien que n'étant pas l'équité, comme l'apprennent tous les futurs avocats, découle du fait principal de non nuisance à autruit.
Si l'on devait prendre en compte tous les dégats causés par les pratiques de l'intensif, et leur compensation financière exacte, je pense qu'au même titre que les déchets nucléaires vis à vis de la production énergétique, le cout total serait au moins équivalent, si pas plus élevé que pour une agriculture entièrement biologique.![]()
@+
Bonjour,
Bon, bon, ok. Je suis manifestement candide sur cette thématique, il me semble donc plus sage de me retirer de ce débat, de me documenter, éventuellement de revoir mes positions, et peut-être de revenir un peu plus tard ...Tu as qqchose d'équivallent, le Certificat d'obtention végétal (COV)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_d'obtention_v%C3%A9 g%C3%A9tale
Le Certificat d'obtention végétale (COV) a été créé pour protéger l'activité de sélectionneur de semences, devenue un métier à part entière au cours du XVIIIe siècle.
Cordialement,
Argyre
Salut,...
J'ai visité des exploitations en AB, qui désherbait thermiquement (bonjour le dégagement de CO2) et qui expédiait les melons cultivés de manière intensive (mais en respectant le cahier des charges) en Hollande (si ça intéresse quelqu'un, l'exploitation en question est située à Mauguio dans l'Hérault, près du hameau de Lamoure).
Pour moi c'est tout sauf respectueux de l'environnement.Il ne faut pas confondre un idéal de production avec un système de production encadré par un cahier des charges.
...
Cordialement,
Que vient faire le dégagement de CO2 ici ? Le désherbage chimique n'en produit pas, au final ? ( en plus de la pollution résiduelle du sol et de son impact sur la faune du sol) cet argument est on ne peu plus douteux et sa valeur de même!!
@+
Et bien simplement qu'un désherbage thermique nécessite une quantité importante de pétrole (machines à faire fonctionner + assez gourmandes en énergie), dégage donc une quantité importante de CO2 (plus importante que pour un désherbage chimique) et que, pour une agriculture qui se veut écologique, je trouve que ce moyen de désherbage est douteux (mais tous les bios ne l'emploient pas, heureusement). De plus il y a également un impact pour la faune du sol, qui n'apprécie pas trop de se retrouver chauffée à une soixantaine de degrés ou plus.
Je ne cherche pas à dire que l'agriculture bio est plus écologique que le conventionnel, ni qu'elle l'est moins, je cherche juste à faire comprendre que tout dépend de la manière dont laquelle l'agriculture est pratiquée, ceci quelle que soit sa certification ou sa labellisation
Christophe
Euh, depuis que l'homme pratique l'agriculture, il y a des ravageurs, et depuis qu'il y a des ravageurs l'homme essaie de les combattre pour assurer sa production.Salut,
Il est étonnant que ne te saute pas aux yeux que l'agriculture "bio" dans son sens premier, pas seulement dans le sens de l'acceptation actuelle, était là bien avant toute autre agriculture !!! ( d'accord, ça remonte pas mal mais c'est un fait)
Le droit en général, bien que n'étant pas l'équité, comme l'apprennent tous les futurs avocats, découle du fait principal de non nuisance à autruit.
@+
Les premiers produits "phytos" utilisés datent de l'époque romaine et chinoises (mentions dans des traités). Au XIX è siècle, la première chimie est apparue avec l'utilisation des dérivés d'arsenic et des dérivés fluorés. Ensuite au début du 20è (avant la seconde guerre mondiale) il y a eu la nicotine et la roténone (celle-ci encore utilisée en AB notamment, mais bientot retirée du marché). Tous ces produits ont été interdits entre 1950 et 1972 en raison de leur toxicité très importante pour l'utilisateur.
Donc l'agriculture biologique, n'a jamais existé dans les idées. Ce qu'il y a, c'est que les premiers produits étaient "naturels" puisqu'on ne connaissait pas les procédés de synthèse. L'agriculture bio "idéalisée" ne date que des préoccupations environnementales des années 70 pour une part et des concepts développés dans les années 30 par Steiner pour une autre part (les premiers étant tirés des derniers)
Christophe
Salut,
Une marge énorme ? c'est la meilleure !! tu sais ce que veut dire "objectivité" et "pertinence" ?
Tolérer une marge (maximale, de plus) de 5% de quelque chose d'autorisé par ailleur sans aucune contrainte, est-ce bien pertinent de parler d'"énorme" ??![]()
"En comparaison à d'autres seuils"
Des seuils de "dangerosité" ?, dans ce cas là, d'accord.
Mais ou est le "danger" dans ce cas précis, mis à part celui de manger de la nouriture provenant de l'intensif...![]()
Mais tout ça tourne hors sujet du fil innitial.
@+
Salut,1)je te mets au défi de faire la différence entre du bio OGM et du bio non OGM avec tes seuls 5 sens.
QUELLES substanceS ?
2)Il n'y a que la sève qui circule dans l'intégralité de la plante, et la sève n'est pas un foutoir.
Donc non, le produit n'est pas OGM : il ne contient pas d'ADN modifié, ni de substances produites suite à la modification.
3)Mais non : aucun OGM rendu stérile n'est commercialisé.
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1) Je te mets au défi de faire la différence entre intensif OGM et intensif non OGM avec tes 5 sens !![]()
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2) C'est ça, les porte-greffes résistants au court noué retiennent les substances qu'ils ont produites contre les nématodes avec leurs petits bras musclés !!![]()
Et rien ne circule dans la plante....
3)![]()
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MDR !
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