Le rendement surfacique serait le point principal à étudier et à comparer si la surface était en elle-même le facteur limitant. Mais ce n'est pas le cas. Qu'on utilise 1000 km² de désert avec un rendement de 10%, ou 10000 km² avec un rendement de 1% change quelque chose non pas par la surface (il y a ce qu'il faut comme déserts tropicaux!), mais par des effets autres.
Le facteur limitant est le travail humain, essentiellement, qui est ce que vous,, tous autant que vous êtes, cachez derrière le mot "côut". Une technique de mauvais rendement surfacique peut tout à fait être préférable à une autre, du fait du rendement humain.
L'hydroélectricité par exemple a vraisemblablement un très mauvais rendement surfacique: quelle surface d'océan faut-il chauffer par énergie solaire pour vaporiser et déplacer l'eau qui va tomber sur les montagnes? Rien que le fait que l'eau tombe de 1000 ou 2000 m ou plus, pour finalement être utilisée sur 100 m de chute indique d'entrée un facteur de 10, 5% ou moins dans le rendement! Et ce n'est que l'un des facteurs!
Mais l'hydroélectricité, malgré son rendement surfacique vraisemblablement ridicule, est très intéressante comme solution, du point de vue technique et économique, parce que l'énergie est concentrée, donc que l'infrastructure est, somme toute, limitée, et parce que le coût humain pour maintenir l'infrastructure est faible.
Je me répète, mais avant d'évacuer d'un revers de main une solution ou une autre, il faudrait présenter les bons points de comparaison, et cela ne peut pas se limiter au rendement surfacique, qui doit être assez loin en importance dans les critères.
Cordialement,
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