Tu sais très bien et tu es le premier à le dénigrer, qu'il existe des mécanismes de subventions, de défiscalisation etc...
Si tu mènes tes calculs jusqu'au bout, tu verras que c'est totalement négligeable par rapport aux investissements énergétiques qui se chiffrent dizaines de milliards par an (rien qu'en subvention aux éoliennes en Allemagne, c'est 4 milliards € /an). Mais de toute façon, c'est inutile puisque l'énergie, c'est un mix, pas une solution monolithique.Problème :
- combien faut-il de tonnes de cuivre pour transporter sur 2000 kms(1) une puissance électrique de 300 GW(2), sachant que la résistivité du cuivre est de 1.8e-8 ohm.metre. Le courant est continu, seules les pertes par effet Joule seront prises en compte, la tension est de 800 kV (3).
- au cours actuel du cuivre ( ~ 7000 $/tonne) quel est le coût en matière première.
- que représente cette quantité de cuivre par rapport à la quantité de cuivre extraite annuellement
Au passage, les câbles HT, c'est fait avec l'alu et l'acier, pas avec du cuivre
Je ne pense pas que c'est le cas pour la centrale solaire californienne en question (à vérifier). Il y a déjà une autre centrale dans le désert de Mojave de plusieurs centaines de MW (!) qui fonctionne depuis des décennies et qui est rentable avec zéro subvention.
Chipotage (comme d'hab ...) !
Les métaux sont en ressource limitées, et ... pour les recycler ... il faut ... de ...
heinhein suspense ... l'ENERGIE !!!
eh OUI !!!
Tu n'es pas as une contradiction près tu critiques l'éolien parce qu'il est soit disant hautement subventionné, et tout d'un coup tu sors du chapeau le solaire thermodynamique qui est certes prometteur, mais loin d'être à maturité.Si tu mènes tes calculs jusqu'au bout, tu verras que c'est totalement négligeable par rapport aux investissements énergétiques qui se chiffrent dizaines de milliards par an (rien qu'en subvention aux éoliennes en Allemagne, c'est 4 milliards € /an). Mais de toute façon, c'est inutile puisque l'énergie, c'est un mix, pas une solution monolithique.
Au passage, les câbles HT, c'est fait avec l'alu et l'acier, pas avec du cuivre
Au passage les 4 milliards d'€ en Allemagne ce n'est pas de la subvention mais le montant des achats du total des énergies renouvelables (ça comprend aussi l'hydroélectricité) , ces kWh sont revendus évidemment à un prix qui n'est pas nul.
Pour les câbles HT s'ils sont réalisés en alu le problème reste du même ordre de grandeur, l'alu est moins cher au kilo mais sa conductivité est moindre, de plus il faut beaucoup d'électricité pour transformer le minerai, donc si le cout de l'électricité augmente…A cet aluminium il faut ajouter une âme en acier pour assurer la tenue mécanique, donc au final tu ne fais qu'ajouter des contraintes supplémentaires au problème initial.
Enfin tout ça ne nous donne pas le coût du transport du MWh sur 2000 kms re
ah, première nouvelle, tu veux dire qu'on a des pouvoirs supranaturels?
pas du tout, la flambée des prix a été soudaine ,due à des évenements politiques (chute du Shah), et la diminution de la consommation subséquente a été due à la mise en route d'énergies de substitution après le premier choc (nucléaire, gaz), et à la recession economique suivant le second choc. Il n'y a rien de tel aujourd'hui.Les indicateurs que tu cites, on avait les mêmes en 80 lors du 2nd choc pétrolier. En n'interprétant et en ne retenant que l'aspect qui te convient, tu peux conclure à n'importe quoi.
quels sont tes indicateurs fiables de la proximité du pic alors?Ca tombe bien, ce n'est pas le cas. Pour moi, il y a des indicateurs fiables...
ben pour moi "plus de pétrole" ça signifie la fin de la production, c'est à dire pas avant un siècle.Je parle du pic (amplitude et date) que l'Aspo ne cesse de repousser chaque année. Je n'ai pas parlé accusé l'Aspo de parler de fin du pétrole.
"Plus de pétrole bon marché", si tu dis que ce n'est pas arrivé, c'est quoi le prix ou il commence à etre cher alors pour toi ?
Le fil parlait de toutes les énergies, et j'ai contribué a donner mon avis sur tout à peu près je pense ! le pic pétrolier est important parce que ce sera certainement le premier à se produire, celui qui concerne l'énergie majoritaire, et la seule qui soit spécifique a certaines applications comme les transports. Tout cela lui donne une importance particulière, mais le probleme sera aggravé par les pics des autres fossiles qui se produiront plus tard.Et puis tu ramènes à chaque fois le sujet au pétrole ça frise carréement l'obsession monomaniaque Punaise, il faudrait bien qu'un jour que tu finisses par t'apercevoir que la crise civilisationnelle due au PO, c'est juste une fixation d'une poignée de citoyens de pays riches et que d'autres se sont déjà amusés à se faire peur de cette manière des décennies avant toi. Les angoisses existentielles auto-entretenues, c'est comme les crises d'adolescence, ça arrive mais il ne faut pas que ça dure une vie quoi
pour la "crise civilisationnelle", je suppose que des Romains pouvaient dire la même chose que toi au moment de l'apogée de leur Empire : ils avaient toujours surmonté leurs problèmes, ils avaient toujours fini par vaincre leurs ennemis, il restait encore énormément de réserves de territoire à conquérir.... tout pareil que nous !
quelques siècles plus tard néanmoins, l'Empire Romain d'Occident etait rayé de la carte, et Rome qui avait compté plus d'un million d'habitant n'en comptait plus que 500. C'est une réalité historique,pas un fantasme.
Oui et non. Je trouve que ces interprétations "décadentistes", très à la mode au XIXe siècle, donnent une fausse perspective. Tu peux aussi bien dire que l'histoire a vu la transition entre deux Rome (l"impériale et la catholique) avec un intermède "barbare", qui a d'ailleurs souvent repris les hiérarchies romaines locales dans la plupart des aires concernées.
Dans le cas de notre modernité, c'est de toute façon différent, la notion de territoire est moins importante, les dominations changent beaucoup plus vite et elles se font dans un même cadre moderne (en soi, on pourrait dire que la France a "décliné" comme Rome au regard de sa possession de territoires par rapport à l'extension maximale de son empire colonial, tout comme le Portugal, l'Espagne, l'Angleterre, etc., mais cela s'est traduit par des puissances émergentes et un monde multipolaire). Donc, même si tu considères cela comme une seule et vaste civilisation industrielle moderne, nous ne sommes pas vraiment Rome cherchant à préserver son limes et ignorante de son funeste destin, nous mesurons les conditions matérielles et énergétiques de notre propre développement, en cherchant à repousser les frontières, avec énormément de moyens humains et financier mobilisés aux quatre coins du monde.
Par ailleurs, tu peux analyser l'histoire en transition énergétique : la fin de l'esclavage (Rome) a conduit aux moulins à eau et à vent (époque médiévale) ; la surexploitation des forêts (Angleterre XVIIe) mène au charbon et à la vapeur pour la métallurgie... bref, les énergies se suivent et ne se ressemblent pas toujours. L'après-fossile arrivera un jour ou l'autre, dans la douleur ou la douceur, de manière subie ou choisie, etc. Même si cela modifie nos modes de consommation, de production, de déplacement, cela ne sera pas forcément une décadence, et cela pourrait même être le contraire.
La société humaine ne suit pas les lois mathématiques, pourquoi nier une évidence ! Elle a des périodes d'expansion et de déclin, fait des choix politiques, moraux voire religieux qui ont tous une influence sur le mode de vie et donc la consommation énergétique. Et ces choix changent selon l'environnement et la période, la motivation des hommes, la gouvernance du moment. C'est des interactions d'une complexité infinie qui ne pourront jamais être réduit à un ensemble de relations mathématiques. Vouloir soumettre le comportement humain à des "évidences mathématiques" (ce qui suppose de savoir poser tous paramètres des équations, sans parler de l'étape calcul de la solution), c'est faire du scientisme primaire.
Prétendre faire de la prédiction sans même prendre en compte ce constat de base, c'est faire complètement fausse route.
Comment ça, il n'y a rien de tel aujourdh'uipas du tout, la flambée des prix a été soudaine ,due à des évenements politiques (chute du Shah), et la diminution de la consommation subséquente a été due à la mise en route d'énergies de substitution après le premier choc (nucléaire, gaz), et à la recession economique suivant le second choc. Il n'y a rien de tel aujourd'hui.
La flambée des prix actuels est provoqué par les mêmes inquiétudes financières et géopolitiques qui n'ont rien à voir avec les ressources. Ca a commencé avec l'éclatement de la bulle internet, suivi par le 11 septembre puis la guerre d'Afghanistan. Et boum après on a eu droit à la guerre d'Iraq puis ces 2 dernières années, c'est Amahdinejad et le nucléaire iranien, la guerre civile dans le delta du Niger et les gesticulations de Chavez dont le pays est l'un des premiers fournisseurs des USA. Prétendre que tout ça, c'est "rien", il faut quand même oser.
Bah au hasard c'est quand l'EIA, BP, Total, l'IEA, l'IFP nous disent qu'il y a pic
Ou sinon pour les peakoilistes qui veulent ne se contenter que de sources peakoilistes, quand l'Aspo arrêtera de repousser toujours à plus tard la date du peak oil dans ses rapports annuels successifs (donc c'est pas pour cette année puisque Campbell 2007 a encore "retardé" le pic par rapport à Campbell 2006, snif).
J'ai pris l'exemple du solaire thermique pour illustrer les ressources disponibles, pas pour dire que c'est une solution viable actuellement. D'ailleurs, c'est faux de dire que ce n'est pas mature. C'est une techno qui fonctionne parfaitement à grande échelle depuis les années 80. Elle est plus que mature puisqu'elle a servi à pomper l'eau en Egypte ... dans les années 1900.
Non, c'est faux. J'ai donné le détail de cela dans un lien (page 32), tu devrais le relire plus attentivement.
Les 4 milliards, c'est bien des subventions pour les renouvelables et c'est à plus de 95% pour les éoliennes. Sans compter l'obligation pour les producteurs d'électricité à abonder le kWh éolienne à hauteur de 7,5 centime, ce qui ajoute un total de 1,4 Milliards d'euros qui est fatalement récupercuté dans la facture d'électricité des clients.
tu as peut-etre mal compris le sens de la remarque : je ne voulais pas dire que notre société est identique à Rome et qu'elle disparaitra pour les mêmes raisons : je voulais dire avec cet exemple que le type de raisonnement employé par miniTAX aurait donné des résultats incorrects si il avait été employé par un romain, donc il n'est pas valable génériquement. Du coup on ne peut pas non plus l'employer pour garantir la pérennite de notre société.Dans le cas de notre modernité, c'est de toute façon différent, la notion de territoire est moins importante, les dominations changent beaucoup plus vite et elles se font dans un même cadre moderne (en soi, on pourrait dire que la France a "décliné" comme Rome au regard de sa possession de territoires par rapport à l'extension maximale de son empire colonial, tout comme le Portugal, l'Espagne, l'Angleterre, etc., mais cela s'est traduit par des puissances émergentes et un monde multipolaire). Donc, même si tu considères cela comme une seule et vaste civilisation industrielle moderne, nous ne sommes pas vraiment Rome cherchant à préserver son limes et ignorante de son funeste destin, nous mesurons les conditions matérielles et énergétiques de notre propre développement, en cherchant à repousser les frontières, avec énormément de moyens humains et financier mobilisés aux quatre coins du monde.
Il n'y a aucun argument fort à ma connaissance qui nous offre une protection forte contre la menace de disparition du mode de fonctionnement actuel (que ce soit ensuite une transition vers une autre société, c'est un autre probleme !).
je ne parle pas de lois mathématiques déterministes, je parle de respecter les contraintes physiques et mathématique de base, du genre conservation de l'énergie !!
ah oui, j'oubliais que le monde n'etait qu'une longue période de paix et de tranquillité avant 2000 excuse !Comment ça, il n'y a rien de tel aujourdh'ui
La flambée des prix actuels est provoqué par les mêmes inquiétudes financières et géopolitiques qui n'ont rien à voir avec les ressources. Ca a commencé avec l'éclatement de la bulle internet, suivi par le 11 septembre puis la guerre d'Afghanistan. Et boum après on a eu droit à la guerre d'Iraq puis ces 2 dernières années, c'est Amahdinejad et le nucléaire iranien, la guerre civile dans le delta du Niger et les gesticulations de Chavez dont le pays est l'un des premiers fournisseurs des USA. Prétendre que tout ça, c'est "rien", il faut quand même oser.
en quoi tout ce que tu mentionnes a à voir avec la flambée du pétrole? pourquoi pas le Sida et les malheurs de Britney Spears aussi ?
dans ta liste, je ne vois que la guerre en Irak et les rebelles nigerians qui expliquent une pénurie de l'offre; le petit probleme, c'est que ça veut dire aussi que personne au monde n'est capable de compenser les quelques Mb/jour qui manquent dans ces pays, ou du moins que les spéculateurs pensent que personne ne pourra les fournir. Ca ne t'interpelle pas un tout petit peu quelque part ?
le directeur de l'AIE l'a pratiquement dit en substance en déclarant que les mises en production prévues seraient insuffisantes pour répondre à l'accroissement de la demande d'ici 2015. Les chiffres qu'il donne lui-même indique un plateau dans le meilleur des cas (et pas à 100 Mb/j mais à 85, la valeur actuelle). A part le fait que le mot tabou n'est pas prononcé, j'appelle ça une reconnaissance implicite.Bah au hasard c'est quand l'EIA, BP, Total, l'IEA, l'IFP nous disent qu'il y a pic
Pour mémoire, apres que le pic ait réellement eu lieu en Mer du Nord, l'AIE a continué a publier des rapports prévoyant une hausse de production, qui n'est jamais arrivé. En fait à ma connaissance aucun organisme officiel n'a jamais annoncé à l'avance un seul pic de production d'un seul pays producteur. Ou alors trouve moi un exemple !
Oui mais là on parle de l'exploitation du solaire saharien, celui ne sera d'aucune utilité pour l'Europe si on n'a aucun moyen pour transporter l'énergie. Je sais... le HVDC... mais cette technologie ne permet pas de transporter autant d'énergie sur 2000 kms à un coût décent, sans tenir compte des problèmes d'acceptation par les populations de dizaines de lignes THT, actuellement l'ordre de grandeur pour une ligne THT c'est 15/20 GW et là on parle de 200 ou 300 GW.J'ai pris l'exemple du solaire thermique pour illustrer les ressources disponibles, pas pour dire que c'est une solution viable actuellement. D'ailleurs, c'est faux de dire que ce n'est pas mature. C'est une techno qui fonctionne parfaitement à grande échelle depuis les années 80. Elle est plus que mature puisqu'elle a servi à pomper l'eau en Egypte ... dans les années 1900.
Non, c'est faux. J'ai donné le détail de cela dans un lien (page 32), tu devrais le relire plus attentivement.
Les 4 milliards, c'est bien des subventions pour les renouvelables et c'est à plus de 95% pour les éoliennes. Sans compter l'obligation pour les producteurs d'électricité à abonder le kWh éolienne à hauteur de 7,5 centime, ce qui ajoute un total de 1,4 Milliards d'euros qui est fatalement récupercuté dans la facture d'électricité des clients.
Ben écoute on ne doit pas parler du même document !!! j'ai téléchargé le document dont tu parlais dans ton message 561(page 32 de ce fil) et je trouve une Table 1 Renewable energy in Germany 2003 et dans cette table est indiquée pour Wind
Feed-in-tariff 6.2-9.1 ct€/kWh
Electricity production 2003 18.5 TWh
Au tarif le plus haut cela fait 1.6835 milliards d'euros, mais il s'agit du chiffre d'affaire de l'éolien et pas le surcoût !!! si tu prends un tarif moyen du marché de 5ct€/kWh et un tarif moyen d'achat de l'éolien à 7.85 ct€/kWh le surcout et donc ce qu'on peut appeler subvention est de 2.85 * 18.5 TWh = 527 M€ euros, 13 % de tes 4 milliards.
En table 2 sont indiqués des montants de subvention pour le renouvelable en Allemagne mais je confirme qu'il s'agit bien pour le Feed in law/EEG de l'éolien et de l'hydro et que ce n'est pas une subvention pure mais un tarif d'achat, le prix de vente n'est pas nul.
Ce qui est marrant c'est que dans cette discussion tu parlais du kWh charbon à 20€/MWh en oubliant de parler des subventions de soutiens aux charbonnages allemands qui elles sont réellement de 2.5 milliards d' €/an.
http://www.dw-world.de/dw/article/0,...270512,00.html
Oui mais j'ai parfois l'impression que tu sous-estimes l'originalité de la modernité dans l'histoire humaine. Si je parle pour simplifier de "civilisation moderne", à ma connaissance :tu as peut-etre mal compris le sens de la remarque : je ne voulais pas dire que notre société est identique à Rome et qu'elle disparaitra pour les mêmes raisons : je voulais dire avec cet exemple que le type de raisonnement employé par miniTAX aurait donné des résultats incorrects si il avait été employé par un romain, donc il n'est pas valable génériquement. Du coup on ne peut pas non plus l'employer pour garantir la pérennite de notre société.
Il n'y a aucun argument fort à ma connaissance qui nous offre une protection forte contre la menace de disparition du mode de fonctionnement actuel (que ce soit ensuite une transition vers une autre société, c'est un autre probleme !).
- aucune civilisation n'a eu une telle connaissance de toutes les civilisations passées (l'histoire comme discipline comparative et autoréflexive)
- aucune civilisation n'a eu une telle représentation globale et instantanée de soi par les systèmes d'information et communication
- aucune civilisation n'a eu les outils scientifiques pour analyser et projeter ses conditions d'existence
- aucune civilisation n'a connu les transformations rapides (et de plus en plus rapides) opérées en 200 ans
Tout cela n'est évidemment pas une quelconque garantie à 100% contre un quelconque "crash". Mais simplement, la singularité de la civilisation globale moderne rend à mon avis caduque bien des analogies que l'on entend de-ci de-là avec le déclin de telles ou telles civilisations anciennes et locales. Que les Mayas aient été victimes d'une grande vague de sécheresse et d'une surexploitation de leur milieu n'est d'aucune aide pour contraindre notre futur proche. Ou si l'on veut, le fait qu'on le sache (alors que les Mayas ne savait pas grand chose des autres civilisations de leur époque ou des époques antérieures) contribue à prendre l'éventualité en compte, donc à accélérer les processus adaptatifs. C'est ce genre de chose que j'appelle la "réflexivité moderne".
On peut ne pas accepter comme préalable cette idée que le monde et la représentation du monde ont fondamentalement changé avec l'expérience moderne... mais c'est sans doute HS ici.
la discussion que tu lances est intéressante, mais l'argument que tu emploies n'est pas de même nature que celui de miniTAX que je critiquais (qui revient sous des formes plus ou moins élaborées à dire "si ça s'est pas passé avant, ça ne peut pas se passer après").Oui mais j'ai parfois l'impression que tu sous-estimes l'originalité de la modernité dans l'histoire humaine. Si je parle pour simplifier de "civilisation moderne", à ma connaissance :
- aucune civilisation n'a eu une telle connaissance de toutes les civilisations passées (l'histoire comme discipline comparative et autoréflexive)
- aucune civilisation n'a eu une telle représentation globale et instantanée de soi par les systèmes d'information et communication
- aucune civilisation n'a eu les outils scientifiques pour analyser et projeter ses conditions d'existence
- aucune civilisation n'a connu les transformations rapides (et de plus en plus rapides) opérées en 200 ans
Tout cela n'est évidemment pas une quelconque garantie à 100% contre un quelconque "crash". Mais simplement, la singularité de la civilisation globale moderne rend à mon avis caduque bien des analogies que l'on entend de-ci de-là avec le déclin de telles ou telles civilisations anciennes et locales. Que les Mayas aient été victimes d'une grande vague de sécheresse et d'une surexploitation de leur milieu n'est d'aucune aide pour contraindre notre futur proche. Ou si l'on veut, le fait qu'on le sache (alors que les Mayas ne savait pas grand chose des autres civilisations de leur époque ou des époques antérieures) contribue à prendre l'éventualité en compte, donc à accélérer les processus adaptatifs. C'est ce genre de chose que j'appelle la "réflexivité moderne".
Savoir si les formes spécifiques de notre société nous protege contre la disparition de son mode de fonctionnement est une vraie question. Mais il est intéressant de constater que ce sont justement certaines de ses spécificités qui sont des arguments pour sa fragilité (et employées comme telles par ceux qui alertent sur cette menace). Entre autre :
* sa grande dépendance à des ressources non renouvelables (unique dans toutes les sociétés humaines).
* ses mécanismes économiques de crédit avec interêt, qui ne fonctionnent que sous l'hypothèse d'une croissance économique continue.
On peut prendre la comparaison avec des organismes évolués pluricellulaires : ils sont capables de bien plus de performances et de comportements bien plus élaborés que de simples protozoaires. En revanche, si ils manquent de ressources de base (eau, air, nourriture), ils sont incapables de se mettre en survie par sporulation par exemple, et meurent totalement et irréversiblement. Les Pygmées dans la forêt vierge sont probablement bien plus résistants à la disparition des fossiles (et même au RC) que la société industrielle !
Je répète, on parle d'un cas théorique de la disponibilité énergétique, pas d'une implantation pratique immédiate.
Les valeurs feed-in indiquées concernent des SUBVENTIONS (même si l'auteur n'est pas très clair, je le reconnais). On trouve des chiffres concordants dans ce document d'EON (fichier pdf, page 5) qui cite la source gouvernementale VDN: le total des subventions feed-in (compté comme "charge") pour l'éolienne en 2005, c'est 2,7 Mrd €. Ce n'est pas 4 Mrd € effectivement qui inclut les autres renouvelables mais c'est beaucoup plus que les valeurs que tu avances.Ben écoute on ne doit pas parler du même document !!! j'ai téléchargé le document dont tu parlais dans ton message 561(page 32 de ce fil) et je trouve une Table 1 Renewable energy in Germany 2003 et dans cette table est indiquée pour Wind
Feed-in-tariff 6.2-9.1 ct€/kWh
Electricity production 2003 18.5 TWh
Au tarif le plus haut cela fait 1.6835 milliards d'euros, mais il s'agit du chiffre d'affaire de l'éolien et pas le surcoût !!! si tu prends un tarif moyen du marché de 5ct€/kWh et un tarif moyen d'achat de l'éolien à 7.85 ct€/kWh le surcout et donc ce qu'on peut appeler subvention est de 2.85 * 18.5 TWh = 527 M€ euros, 13 % de tes 4 milliards.
En table 2 sont indiqués des montants de subvention pour le renouvelable en Allemagne mais je confirme qu'il s'agit bien pour le Feed in law/EEG de l'éolien et de l'hydro et que ce n'est pas une subvention pure mais un tarif d'achat, le prix de vente n'est pas nul.
Et c'était juste pour le feed-in. Si on ajoute les crédits d'impôts, la construction d'infrastructure et les diverses aides nationales et européennes, on doit bien arriver au total de 4 Mrds € de subventions dont j'ai parlé initialement (il faudrait trouver la composition exacte des aides mais un fan de l'éolienne comme toi doit sûrement l'avoir déjà fait )
Une subvention de 2.5 mrds pour une source qui produit >50% de l'électricité, je trouve ça plus que raisonnable par rapport à 4 mrds pour produire 5% d'électricité, soit un rapport de 1 à 16. Tu compares 2 choses non comparables.Ce qui est marrant c'est que dans cette discussion tu parlais du kWh charbon à 20€/MWh en oubliant de parler des subventions de soutiens aux charbonnages allemands qui elles sont réellement de 2.5 milliards d' €/an.
http://www.dw-world.de/dw/article/0,...270512,00.html
Probablement oui, mais en attendant, leur espérance de vie est de 50 ans et encore, grâce aux médicaments modernes. Les peuplades qui vivent complètement coupés de la civilisation moderne, sont tellement peu nombreux et fragiles qu'on ne les trouve plus. Tu parles d'un deal !
D'ailleurs, l'espérance de vie qui s'allonge chaque année, même dans les pays les plus pauvres de la Terre (sauf guerre ou génocide), c'est bien une sacré épine dans le pied des prophètes de malheurs avec leurs motifs divers de fin du monde que ce soit avec la pollution, les pesticides, le manque de ressource, l'épuisement du pétrole, le "dérèglement" climatique (!), la décadence politique, morale... Va falloir que vous supportiez cette gratouille un bon bout de temps
t'es gentil mais je n'ai jamais prétendu que la pollution ou les pesticides etaient un danger majeur pour l'humanité - je fais le meme constat que toi, les avantages de la civilisation sont numériquement bien supérieurs aux inconvénients, et j'ajoute que je ne connais pas de peuples de pays industrialisés faisant des efforts désespérés pour echapper a leur pays pour immigrer dans des pays plus pauvres (avec leur niveau de vie ) .
le probleme, c'est que l'épuisement des fossiles n'est pas un inconvenient secondaire de la civilisation industrielle, c'est le tarissement de sa source principale de richesses. Le probleme est donc totalement autre. !
Bonsoir,
Les valeurs feed-in indiquées concernent des SUBVENTIONS (même si l'auteur n'est pas très clair, je le reconnais). On trouve des chiffres concordants dans ce document d'EON (fichier pdf, page 5) qui cite la source gouvernementale VDN: le total des subventions feed-in (compté comme "charge") pour l'éolienne en 2005, c'est 2,7 Mrd €. Ce n'est pas 4 Mrd € effectivement qui inclut les autres renouvelables mais c'est beaucoup plus que les valeurs que tu avances.
Les mécanismes d'achat des énergies renouvelables sont sujet à beaucoup de malentendus et c'est un peu facile de profiter de ce flou. Tu cites un document de E.ON Netz qui est un des 4 opérateurs allemands. Evidemment comme la gestion d'un réseau de distribution d'électricité n'est pas une tâche facile, surtout dans un paysage libéral, le fait que l'éolien soit une contrainte imposée de plus n'est pas toujours bien accepté, donc quand on peut tirer sur l'ambulance… J'ai trouvé un document assez complet sur les différents mécanismes d'achat des énergies d'origine renouvelables.
http://www.feed-in-cooperation.org/i...aper_final.pdf
Le mécanisme allemand est très proche du mécanisme français sauf qu'en France on a qu'un opérateur de fait : EDF. Un tarif d'achat est décidé de manière législative et s'applique sous certaines conditions, à la vente des kWh électriques éoliens. Les montants des systèmes allemands et français sont très proches, la différence réside surtout dans ce qui se passe après la 5ème année d'exploitation, en France c'est le montant qui change en fonction de la qualité du site éolien en Allemagne c'est la durée de prolongation du tarif privilégié des 5 premières années. L'opérateur comme EDF ou E.ON est tenu d'acheter les kWh éolien au tarif spécifié par le mécanisme, c'est l'obligation d'achat. En contrepartie cet opérateur revend ces mêmes kWh à ces clients et il reçoit d'une caisse spéciale une prime compensatoire égale à la différence entre le tarif d'achat imposé et le tarif moyen du marché, plus une prime. La prime c'est pour le dédommager de la charge qui lui est imposée, par exemple nous sommes le 13/11/2007 et je sais que le 14/11/2007 à 19h je pourrais vendre mes MWh à 379 € sur le marché powernext, c'est balot parce que je me retrouve avec ces MWh éoliens qui sont autant de MWh que je ne pourrais peut être pas vendre à ce prix, parce que pour vendre ces MWh demain soir à ce prix il faut que je les annonce 24 h avant et si je me trompe je serais pénalisé. On peut prévoir une production éolienne 24 h à l'avance mais pas aussi facilement que des MWh crachés par une centrale charbon. D'où la prime.
En France ce surcoût versé par la caisse de compensation est répercuté sur le client final via la CSPE, contribution au service de l’électricité :
http://www.industrie.gouv.fr/energie...s/se_fsppe.htm
Et je suppose qu'en Allemagne le système est à peu près identique, c'est l'utilisateur final qui paye. En ce sens je considère que ce n'est pas une subvention, le surcoût incite à moins consommer, alors qu'une subvention n'est pas vue par le client final.
Evidemment quand on a intérêt, pour une raison ou une autre, à dénigrer les énergies renouvelables, c'est assez facile de profiter du flou pour raconter n'importe quoi, qui ira vérifier ?
Là, tu m'excuseras, mais je ne vais pas trop me fatiguer, parce que d'abord on ne sait pas de quoi on parle, ensuite parce que des subventions, tous les industriels en perçoivent, donc c'est un peu HS.Et c'était juste pour le feed-in. Si on ajoute les crédits d'impôts, la construction d'infrastructure et les diverses aides nationales et européennes, on doit bien arriver au total de 4 Mrds € de subventions dont j'ai parlé initialement (il faudrait trouver la composition exacte des aides mais un fan de l'éolienne comme toi doit sûrement l'avoir déjà fait )
Tu avancais un tarif de 20€/MWh pour l'électricité à base de charbon je suis donc un peu étonné qu'à ce tarif des subventions soient nécessaires. Je comprends tout à fait le problème du coût social, ce que je remarque une fois de plus, c'est qu'on nationalise les pertes.Une subvention de 2.5 mrds pour une source qui produit >50% de l'électricité, je trouve ça plus que raisonnable par rapport à 4 mrds pour produire 5% d'électricité, soit un rapport de 1 à 16. Tu compares 2 choses non comparables.
Le document d'EON cite le VDN, organisme tout ce qu'il y a d'officiel. Inutile d'utiliser des arguments aussi faibles quand un chiffre ne te convient pas. Les subventions sont bien réelles, pour le feed in et pour le reste et elles sont énormes par rapport à l'énergie fossile. Ce n'est pas pour rien que le Danemark, qui a 20% d'électricité d'origine éolienne a l'électricité la plus chère d'Europe. D'ailleurs, si je ne me trompe, il n'y a plus de construction d'éolienne dans ce pays depuis 2006. Ils ont sans doute cherché à arrêter les frais
Tu supposes, mais tu n'es pas sûr. Il serait temps de te renseigner précisément, que ce ne soit pas toujours l'autre qui se tape le boulot!Et je suppose qu'en Allemagne le système est à peu près identique, c'est l'utilisateur final qui paye. En ce sens je considère que ce n'est pas une subvention, le surcoût incite à moins consommer, alors qu'une subvention n'est pas vue par le client final.
Quand au "surcoût qui incite à moins consommer", merci de m'avoir fait passer un bon moment de franche rigolade. Tu devrais consulter les 10 sophismes économiques, t'es en plein dedans.
Tu prétends faire tout le boulot de documentation !!! tu es quand même très gonflé, tu cites 2, 3 doc sans recouper tes sources et tu appelles ça se taper tout le boulot. Tes docs décrivent le mécanisme tarifaire, mais comme par hasard pas un mot sur le mécanisme de compensation des charges de connexion. J'ai cité un doc sur ce sujet page 65 tableau 5.1 il est indiqué que pour le France et l'Allemagne il n'y a pas de méthode de calcul publiée, j'y peux rien ce n'est pas moi qui décide de ce genre de truc.
Encore une fois tu ne regardes pas l'envers du décor, il y a un tarif d'achat mais derrière il y a bien un mécanisme de compensation sur lequel tu ne veux pas dire un mot.
Les sophismes sur l'économie, ça me fait un peut rigoler, tu ne vas quand même pas me raconter qu'avec l'énergie détaxée l'incitation vers l'efficacité énergétique est plus grande. C'est vrai, tu as raison, aux USA les voitures consomment beaucoup moins de carburant que les voitures européennes !!!! L'électricité en France est la moins chère d'Europe, comme par hasard c'est aussi en France que le chauffage électrique est aussi répandu et où l'énergie du chauffage est autant balancée par les fenêtres.Quand au "surcoût qui incite à moins consommer", merci de m'avoir fait passer un bon moment de franche rigolade. Tu devrais consulter les 10 sophismes économiques, t'es en plein dedans.
Le mécanisme de compensation, ce n'est pas fait avec l'argent qui tombe du ciel mais justement avec les subventions à hauteur de 2,7 milliards d'euro, source VDN (gouvernement allemand). Je ne vois pas en quoi d'autre il faut le dire
Le sophisme en question, c'est de juste montrer ce qu'on voit et oublier d'analyser ce qu'on ne voit pas. C'est de ne parler que des avantages de l'énergie chère sans parler des inconvénients. Tu noteras qu'on peut l'appliquer pour rendre encore plus "cher" tout ce qui n'est pas politiquement correct: voyage en avion, grosse maison, grosse voiture, nourriture...Les sophismes sur l'économie, ça me fait un peut rigoler, tu ne vas quand même pas me raconter qu'avec l'énergie détaxée l'incitation vers l'efficacité énergétique est plus grande. C'est vrai, tu as raison, aux USA les voitures consomment beaucoup moins de carburant que les voitures européennes !!!! L'électricité en France est la moins chère d'Europe, comme par hasard c'est aussi en France que le chauffage électrique est aussi répandu et où l'énergie du chauffage est autant balancée par les fenêtres.
pourquoi tu t'énerves , miniTAX, l'énergie chère ne fait que stimuler la recherche et l'investissement, du coup ça fait baisser les coûts, et donc sur le long terme ça n'a aucune incidence économique bien au contraire !
Comme j'aime bien les sophismes et toi la franche rigolade, je vais t'en sortir un autre :
On a une quantité finie d'énergie fossile X, (SVP évitons ici les débats sur la date d'épuisement de ce stock).
On est bien d'accord (j'espère) que l'énergie "sert" à produire un bien ou un service, des voitures, du chauffage etc... Si cette énergie est très peu chère, l'industriel de base ne va pas dépenser du fric pour éviter le gaspillage de cette énergie, c'est du management de base : pourquoi faire une dépense (pour mieux utiliser l'énergie) si c'est pour augmenter le prix de vente et donc diminuer les recettes puisque les clients se tourneront alors vers la concurrence?
Donc plus l'énergie est bon marché, moins l'efficacité énergétique est bonne, le rendement d'utilisation de l'énergie est donc moins bon. Y = n x X (*) Y est plus petit puisque X est considéré comme fixe et n (le rendement) plus petit. C'est même probablement pire que cela, car avec une économie sobre on pourra probablement extraire un X plus grand puisque on sera moins dépendant du coût d'extraction.
(*) Y quantité de biens/services.
Autre effet, le fait d'avoir une énergie fossile taxée rend les autres énergies plus compétitives et particulièrement les énergies renouvelables. Dans le cas d'une économie dispendieuse énergétiquement on attendra le dernier moment pour développer ces sources d'énergies alternatives et il se trouve que c'est le plus mauvais moment car les délais seront alors très courts et on aura moins d'énergie disponible puisque celle-ci sera consacrée en priorité à gérer la crise. C'est un peu comme le mec qui sait qu'il va tomber en panne d'essence mais qui compte lever le pied 500 m avant la pompe, résultat il risque de ne jamais lever le pied, ni d'arriver à la pompe d'ailleurs.
Finalement sur le très long terme, correspondant au temps nécessaire pour épuiser X, avec une énergie bon marché on aura fabriqué moins de biens ou produit moins de services, puisque le rendement est moins bon. Globalement on aura donc un PIB plus faible, le PIB n'étant pas proportionnel à la quantité X, mais à la quantité Y.
Je comprends qu'un économiste traditionnaliste considère cela comme un sophisme car pour cet économiste le long terme, c'est 10 ans.
J'ai laissé de coté le RC et son coût pour ne pas te faire trop rigoler d'un coup, je ne voudrais pas être responsable d'une déchirure de tes zigomatiques.
Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter. (Raymond Devos)
Joli glissement sémantique, si tu avais écrit grosse nourriture, je n'aurais pas relevé mais là…Tu noteras qu'on peut l'appliquer pour rendre encore plus "cher" tout ce qui n'est pas politiquement correct: voyage en avion, grosse maison, grosse voiture, nourriture...
L'énergie chère par la loi de l'offre et de la demande stimule effectivement la recherche de substitution. Mais l'énergie rendue chère artificiellement par les contraintes réglementaires, décidée par des plans pluriannuel à la soviet détruit le tissu industriel, amoindrit la compétitivé et favorise les délocalisations. L'Angleterre est un des pays qui a l'énergie la plus chère de l'Europe et a perdu toute son industrie. L'Europe a l'énergie bien plus chère que les USA et pourtant ses moyens consacrés la R&D sont bien plus faibles (cf l'échec de l'agenda de Lisbonne).
Une jolie théorie massacrée par une affreuse réalité
ce que je comprends pas bien alors, c'est pourquoi une énergie chère par suite de l'épuisement des réserves n'aurait pas les memes conséquences économique qu'une énergie chère par suite de décision politique, quand tu paies ton énergie tu ne sais pas pour quelle raison elle est chère, ou est la différence pour l'impact sur l'économie?L'énergie chère par la loi de l'offre et de la demande stimule effectivement la recherche de substitution. Mais l'énergie rendue chère artificiellement par les contraintes réglementaires, décidée par des plans pluriannuel à la soviet détruit le tissu industriel, amoindrit la compétitivé et favorise les délocalisations. L'Angleterre est un des pays qui a l'énergie la plus chère de l'Europe et a perdu toute son industrie. L'Europe a l'énergie bien plus chère que les USA et pourtant ses moyens consacrés la R&D sont bien plus faibles (cf l'échec de l'agenda de Lisbonne).
Une jolie théorie massacrée par une affreuse réalité
Nous aurait-on entendus ?!?
Un câble pour relier le solaire algérien à l'Allemagne
Un câble reliera les centrales solaires algériennes au réseau allemand.
L'Algérie exportera de l'électricité à destination de l'Allemagne, via un câble de 3000 km de long.
C'est en marge de la visite du Président de la république fédérale allemande et en présence du chef du gouvernement algérien, qu'a été révélé le projet de résseau d'électricité solaire reliant l'Algérie à l'Allemagne.
Face à la nécessité de l'Allemagne de diversifier et sécuriser ses réseaux d'approvisionnement énergétique, des centrales solaires seront implantées dans le sud de l'Algérie. Des compagnies algériennes et allemandes rachèteront l'électricité produite pour la distribuer en Allemagne.
La liaison entre les deux pays nécessitera l'installation d'un câble long de 3 000 km qui, partant de la ville de Adrar, traversera la Sardaigne, l'Italie du Nord et la Suisse pour atteindre Aachen (Aix-la-Chapelle). L'exportation sera prise en charge par la société New Energy Algeria (NEAL)
Le projet attend l'accord des responsables politiques des deux parties, ainsi que du consortium d'investisseurs.
Le coût de la liaison est estimé à 2 milliards d'euros, et celui des centrales solaires entre 12 et 18 milliards.Elles devront fournir 6 000 Mégawatts.
Cordialement,
Tiens Gillesh, 10 bus a hydrogéne en + pour Londres, est-tu certain que on n'a pas dépassés la centaine en circulation dans le monde, j'en doute de plus en plus...
http://moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=23515
Renchérir l'énergie par décision politique sape la compétitivé économique par rapport aux autres pays, je ne vois pas ce qui est difficile à comprendre.ce que je comprends pas bien alors, c'est pourquoi une énergie chère par suite de l'épuisement des réserves n'aurait pas les memes conséquences économique qu'une énergie chère par suite de décision politique, quand tu paies ton énergie tu ne sais pas pour quelle raison elle est chère, ou est la différence pour l'impact sur l'économie?
Si ce n'est pas un cannular, le gars qui a écrit ça doit sûrement abuser de substances récréatives
Heu, pour quels raison au juste ?