Pourquoi le temps avance ?

[invite490b7332]

Par conséquent, tandis que "Hubert regarde sa montre le 23/07/2012 et réfléchit au "présent", et que Paminode regarde sa montre le 24/07/2012 et réfléchit au "présent"", d'autres Hubert et Paminode sont en train de naître, d'autres Hubert et Paminode ont leur premier jour d'école... Ainsi, il n'y a pas de présent particulier. Ils le sont tous. Ca pourrait faire une BD.

C'est marrant, c'est la définition même de l'ergodicité...
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[Amanuensis]

Mais tout cela ne touche pas au fond du problème posé par la physique actuelle. L'opposition présentisme vs. éternaliste n'était que métaphysique dans le cas du modèle de l'espace-temps classique, car l'espace-temps y est vu comme une suite de présents à l'échelle la plus grande.

Le présentisme "à l'ancienne" n'est pas tenable avec les espace-temps relativistes, faut de la possibilité de définir un présent autre qu'arbitraire (et le référentiel cosmologique ne change rien à l'affaire). Et l'éternalisme n'est pas aisément compatible avec la physique quantique, cela amène à une sorte de théorie à variable cachée, ou au minimum a un conflit de sens avec l'indéterminisme présent dans la majorité des présentations de la théorie.

Par ailleurs, il est faux de penser que l'espace-temps relativiste supprime toute notion de "front qui avance". Seulement, cela ne peut être vu comme un présent spatial (en 3D). Il reste une relation d'ordre entre événements, mais cet ordre est partiel et non total comme dans le cas de l'espace-temps classique. Cet ordre partiel est total quand on se limite à une ligne d'Univers, ce qui explique pourquoi on garde l'impression d'un ordre total "localement", dans le voisinage de notre propre ligne l'Univers. Cet ordre partiel amène une notion de "front de progression" : chaque événement a bien un passé bien défini qui "grossit" le long d'une ligne d'Univers ; mais la vision "globale" de ce front ne peut pas être celle du présentisme "classique".

[noureddine2]

on peut supposer qu'avant le big bang l'espace-temps n'existait pas de même que le déterminisme ,
il n'y avait que le hasard et le chaos ,
après le big bang le multivers chaotique a donné l'univers déterministe avec ses constantes physique et avec ses causes et effets ,
je suppose que chaque particule subit des causes et effets , peut être que les premières fluctuations quantiques sont la base de l’émergence et de la naissance du temps pour la première fois .
la question que je me pose :
est ce que le big bang avec son multivers chaotique possède déjà des fluctuations quantiques avec une fréquence cyclique ?