Dans le dernier Nature, une moisson de papiers tirant les premiers enseignements de la mission Venus Express. Notamment Svedhem et al sur les différences Terre-Vénus à un âge antérieur du système solaire.
Un point qu'ils soulignent est que Venus est non seulement plus proche du soleil (avec une irradiance totale reçue au sommet de son atmosphère plus forte, donc), mais n'a pas non plus de champ magnétique protecteur contre le flux solaire. Par ailleurs, l'analyse des ions H+ et O+ suggère que l'H2O atmosphérique est rapidement dissociée par les UV, EUV et XUV (lesquels représentent pr ailleurs la plus importante variation radiative lors des oscillations d'activité solaire), ce rayonnement spectral devant sans doute être pris en compte pour retracer l'évolution de la planète.
Ce que l'on ne sait toujours pas estimer semble-t-il, c'est la quantité d'eau totale présente sur Venus lors du premier milliard d'années, avant la "course en avant ES". C'est bien sûr une donnée importante pour modéliser le climat de Venus, comprendre les conditions de déclenchement d'une fuite en avant, donc comprendre pourquoi la Terre y a échappé.
http://www.nature.com/nature/journal...ture06432.html
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