Merci, vous avez su élever le débat avec des remarques constructives, sans montrer aucun mépris pour le travail des scientifiques.
Etes-vous au courant de tous les travaux de contrôle, de toutes les publications scientifiques portant sur les OGM, leur fonctionnement, toxicité éventuelle, dissémination, etc? Il y en a eu des tas de cités ou évoqués depuis le début de ce sujet (24 pages)! Tout ceci, fait depuis des années, c'est un "demi-travail"? Vous les avez lus, ces travaux, pour décréter péremptoirement que c'est un demi-travail?
Qui plus est, les jérémiades, ont les entends surtout du côté des anti-OGM.
hum...excusez moi mais les grandes envolées sur le retour au moyen-âge parce qu'on a suspendu un produit agricole ou les prédictions de crise économique et alimentaire majeure en France c'est tout autant de risible que les envolées de greenpeace... J'appelle ça des jérémiades : limagrain va pas délocaliser juste parce qu'on demande des controles sur plus de paramètres...
Et chaque fois qu'un journal fait un papier sur le sujet, les réactions formatés sont systématiques des deux cotés... et reste tout autant sur le plan passionnel (d'ailleurs message personnel à un intervenant de ce fil : c'est plus la peine de m'envoyer des messages d'insultes en message privé je t'ai bloqué...).
L'administration française est parfaitement au courant et pour le moment elle dit que ces études sont trop spécifiques et ne prennent pas assez de paramètre en compte pour qu'elle se fasse une idée précise... C'est pour ça qu'elle a mis plusieurs millions d'euros sur la table pour faire ces études... C'est pas moi qu'il faut convaincre je fais juste que rappeler les termes du débat actuels à ceux qui s'imaginent être dans un combat des lumières contre l'obscurantisme...Etes-vous au courant de tous les travaux de contrôle, de toutes les publications scientifiques portant sur les OGM, leur fonctionnement, toxicité éventuelle, dissémination, etc?
C'est vilain de jouer sur les mots comme ça !
Ca m'apprendra, la prochaine fois je serai plus précis dans mes propos !
Quand je dis que c'est la même chose c'est par opposition au discours des anti OGM qui dit en gros que la séquence introduite par transgénèse va se répandre dans la nature/les sols/les rivières, que ça casse la barrière des espèces, que la séquence elle-même induit une toxicité etc... De ce point de vue les plantes OGM ne diffèrent pas des plantes non OGM, et la séquence introduite par transgénèse ne se comporte pas différemment du reste de l'ADN de la plante.
Sur l'intérêt, je me permet de te renvoyer aux messages de Ryuujin.
Khremy
C'est là que je me rends compte que ma culture générale comporte de lacunes. Comment s'appelle ce sophisme que vous utilisez qui consiste à exagérer et déformer à l'extrème les propos d'un contradicteur afin de le discréditer en toute mauvaise foi ?Envoyé par Tilleulhum...excusez moi mais les grandes envolées sur le retour au moyen-âge parce qu'on a suspendu un produit agricole ou les prédictions de crise économique et alimentaire majeure en France c'est tout autant de risible que les envolées de greenpeace...
Ca n'est pas à l'administration française (parfaitement au courant? Ben tiens...) que je parle, mais à vous, lors d'un débat scientifique. Que l'administration française décrète ce qu'elle veut, ce peut être parfaitement faux. Quand aux procès d'intention sur les "combat des lumières sur l'obscurantisme", ça ira bien 5 minutes, on a jamais raconté ceci. Merci de ne pas tout déformer.L'administration française est parfaitement au courant et pour le moment elle dit que ces études sont trop spécifiques et ne prennent pas assez de paramètre en compte pour qu'elle se fasse une idée précise... C'est pour ça qu'elle a mis plusieurs millions d'euros sur la table pour faire ces études... C'est pas moi qu'il faut convaincre je fais juste que rappeler les termes du débat actuels à ceux qui s'imaginent être dans un combat des lumières contre l'obscurantisme...
J'espère que c'est l'explication que j'ai repris, et non les termes du débat, ce qui serait vraiment inquiétant...Désolé je ne fais que reprendre les termes des débats de l'assemblée. Je suis juste là pour vous faire l'explication de texte...
Malheureusement, c'est faux : les nouvelles variétés réssitantes à des ravageurs passent très bien.Mais tout ce qui se rapporte aux pesticides et à la législation s'appliquent dès que le produit considéré n'existe pas à l'état spontané (et/ou dans les quantités mises en oeuvre) dans l'écosystème cultivé.
Mais il n'y en a pas : produire un insecticide a faible dose et plus ou moins en continu n'est pas la même chose que d'être un pesticide.A moins que quelqu'un me sorte qu'introduire un gène bactérien dans un végétal ce soit à considéré comme une opération spontanée et naturelle (auquel cas, le brevet saute), faut pas aller trop loin dans la réflexion pour voir la logique qu'il y a à considérer ça comme des insecticides.
En outre, toujours le même commentaire : et les variétés cultivées sélectionnées pour leur résistance à des champis, des insectes etc...?!?
Si, ça fait l'objet de publications (sans lesquelles tu ne pourrais pas savoir que c'est variable).1) On a aucune information sur les quantités produites par la plante, d'autant plus que les quantités produites sont variables... et même si ce sont des faibles en doses, en cumulé dans le temps ça devient des quantités significatives
différentes de quoi ? D'un épandage, certe.Les conditions de traitement sont différentes on ne peut donc pas considérer que les conditions de dégradation vont être nécessairement les mêmes
De la production accrue d'un insecticide ou fongicide par une variété sélectionnée pour sa résistance, non, je ne vois pas en quoi...
Non : les doses ne sont pas les mêmes, et l'application n'est pas externe, ça n'a donc absolument rien à voir avec les traitements préventifs d'il y a 50 piges.C'est un traitement systématique d'assurance comme on faisait il y a 50 ans alors que les principes de l'agriculture raisonnée demande à ce qu'on cherche des outils techniques qui n'ont à être utilisé que quand c'est nécessaire.
C'est une protection intégrée des cultures.
Bah après analyse et correction de ton propos, que reste t'il pour justifier cela ?Voilà pourquoi on est revenu sur le cas de cette plante insecticide pour dire que finalement les critères d'homologation des plantes ne sont pas suffisant et qu'il faut des assurances complémentaires.
Ils ont même fait en rab des études qu'on ne leur demande pas.Alors au lieu de se plaindre, que les mécanos de la génétique aillent faire les études qu'on leur demande
Mais curieusement, lorsqu'il s'agit d'avoir le courage de les lire, il n'y a plus personne !
On réclame à la recherche publique des études dont on oublie jusqu'à l'existence...
J'aimerais que l'administration Francaise soit au courant.L'administration française est parfaitement au courant et pour le moment elle dit que ces études sont trop spécifiques et ne prennent pas assez de paramètre en compte pour qu'elle se fasse une idée précise...
Mais l'administration francaise est vide de scientifiques capables de faire la jonction avec les chercheurs, et ne lit pas les documents en anglais !!!
On nous a déjà fait le coups deux fois, avec le moratoire.C'est pour ça qu'elle a mis plusieurs millions d'euros sur la table pour faire ces études...
Résultat : trouve t'on une trace des travaux en question dans le rapport de la "haute autorité" qui est censé justifier cette décision ?
Ah, bah tient...non.
Et je ne parle que du rapport, celui qui ne contient aucune conclusion...pas de l'avis de Mr Legrand...
C'est la même chose en terme de risques potentiels.question naïve: si c'est la même chose, alors quel intérêt?
Pas en terme de bénéfices potentiels.
L'administration française ne décrète rien, elle évalue...Que l'administration française décrète ce qu'elle veut, ce peut être parfaitement faux.
Maintenant je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à dire que quand on introduit une nouvelle technique de dispersion d'insecticide, on doit chercher à l'évaluer de la même façon qu'on évalue les insecticides...
Une appréciation fidèle et réaliste de l'outrance des débats peut-être ?C'est là que je me rends compte que ma culture générale comporte de lacunes. Comment s'appelle ce sophisme que vous utilisez qui consiste à exagérer et déformer à l'extrème les propos d'un contradicteur afin de le discréditer en toute mauvaise foi ?
tu pourras donc sans doute nous envoyer un lien vers l'évaluation des publications en question ?L'administration française ne décrète rien, elle évalue...
Où même la preuve qu'elles ont été lues.
Parcequ'officiellement, cette décision d'interdiction découle du Grenelle (lors duquel le seul document cité sur le site internet comme documentation de base était le rapport de Benbrook), et du taff de la "haute autorité".
Or, on ne trouve aucune trace des études scientifiques en question, ni dans les dossiers de l'une, ni dans le rapport de l'autre.
Ya pas comme un problème là ?
Je fait qu'ils ne soient justement pas dispersés, mais produits par les tissus de la plante.Maintenant je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à dire que quand on introduit une nouvelle technique de dispersion d'insecticide, on doit chercher à l'évaluer de la même façon qu'on évalue les insecticides...
Cf tout ce que je viens de dire juste au dessus : cette technologie n'est pas comparable à l'épandage d'un nouveau pesticide, mais à la mise sur le marché d'une nouvelle variété résistante (non-OGM).
Elle a bien décrété (pas au sens juridique, décréter) qu'il n'y avait pas assez de paramètres mis en jeu pour se faire une idée (pas assez par rapport à quoi?), que c'était trop spécifique...alors qu'on a pas arrêté de demander toujours plus de travaux et de réelles évaluations aux équipes de recherches sur les OGM depuis des années et des foultitudes de travaux et publications. C'est proprement se moquer du monde.
Donc quelles sont ses compétences en la matière? L'administration va-t-elle apprendre à ces équipes leur métier?
Non l'administration française ne dit pas ça. C'est le politique qui dit ça. Placé qu'il est sous la pression médiatique d'un greviste de la faim.
Les études d'impacts du MON810 ont été faite. Les controverses qu'elles ont soulevé (je pesne au papier de selarini et al) ont été analysée par l'administation française.
et les millions ne sont pas destinés à l'études d'impact des OGM : le suel programme de l'ANR destiné à réaliser de telles études n'existe plus. Les millions sont destinés aux recherches sur les biotechnologies afin de "calmer" les chercheurs
Le problème c'est que la mise en place de la coexistence OGM non-OGM et en particulier le mon810 étaient déjà contrôlé par un decret de fin 2006. C'est même dans le cadre de ce décret que les cultures de maïs mon810 ont eu lieu en 2007.Par rapport à la décision de suspension dont il est question 22 pages plus haut, le monde "rationnel" se divise donc en deux catégories :
- ceux qui trouvent qu'il ne doit y avoir aucun controle et qu'il n'y a donc pas lieu de suspendre (dont le principal argument pourrait être résumé par : une plante insecticide n'a pas à être plus controllé qu'une plante)
- ceux qui pensent qu'il faut mettre en place les mêmes procédures de controle que pour tout produit industriel et qu'il faut donc suspendre le temps que ces procédures soient mises en place (argument qui pourrait se résumer par une plante insecticide n'a pas à être moins controllé qu'un insecticide)
Quant aux études d'impact des OGM, pour mémoire le premier programme de recherche sur l'impact des OGM a eu lieu en 1998 (ce qui ne rajeunit personne). Depuis il y en a eu pas mal dont les résultats sont connus des décideurs public (je pense au projet sigmea pour citer les plus récents).
Ce n'est pas Tilleul qui le demande ce sont les dirctivtes europeenne (en particulier le directive novel food novel feed).C'est du délire ! Est-ce que vous demandez la même chose pour toute nouvelle variété ? Un OGM n'est pas un médicament hein. Ce que vous "demandez" s'apparente à une étude bénéfice/risque.
Et c'est là que c'est pervère : en disant ça vous insunuez qu'on doit comparer des bénéfices aux risques des OGM. Mais évidemment sans dire de quels risques vous parlez.
Maintenant on peut discuter sur la "rationnalité"' de ces directives mais il va falloir sortir des débats scientifiques sur la création variétale.
vous etes sur que les agris en veulent?:
la Commission européenne a donné vendredi 28 mars une autorisation d'importation pour un type supplémentaire de maïs OGM : le GA 21. Ce maïs résiste à l'application en végétation du glyphosate, herbicide total de Monsanto commercialisé sous le nom de Round-upMD.
La Commission peut tout d'abord être satisfaite d'avoir réussi à favoriser les importations de maïs argentin pour « casser » le marché du maïs européen. Alors que le prix du maïs était en Europe historiquement à peine supérieur à celui du blé, le différentiel est aujourd'hui inversé et s'élève à 70 à 80 euros par tonne. S'il perdure, il mettra en péril la production européenne de maïs. En effet, d'une part notre maïs ne peut être compétitif avec celui des Etats-Unis ou d'Argentine, où les coûts de productions sont deux fois moindres qu'en Europe. Par ailleurs, de nombreux agriculteurs européens vont s'en détourner au profit du blé. Résultat : l'Europe, déficitaire, sera contrainte d'importer du maïs OGM. Nous allons tout droit vers une banalisation du maïs OGM en Europe, comme cela a été le cas pour le soja.
Dans cette affaire, la position de la France, qui est pourtant le premier producteur de maïs des 27 Etats-membres, est incompréhensible. Comment interpréter son abstention sur le dossier du GA 21, alors que nous avons de gros intérêts commerciaux à défendre et que la culture commerciale des maïs OGM est interdite dans l'Hexagone ? Ceci revient à laisser le champ libre à la Commission et aux lobbies qu'elle défend. Alors que des chartes de production de maïs sans OGM ont été mises en place depuis plusieurs années dans le but de valoriser notre production, le silence des interprofessions céréalières françaises (ONIGC et Intercéréales) est tout aussi inquiétant.
De la même manière, le maïs Herculex d'Amérique du Sud avait commencé l'automne dernier à entrer dans les ports européens l'automne dernier, faisant baisser les cours d'une trentaine d'euros par tonne. Cette fois, les cotations sur le marché à terme ont anticipé cette nouvelle autorisation, chutant à nouveau d'une vingtaine d'euros. Tout ceci se traduit par une perte de 50 €/t de maïs, soit environ 500 € de recettes par hectare de maïs et 750 millions d'euros pour l'ensemble de la production française.
J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ailleurs, mais je voudrais le répéter. Historiquement d'où vient la défiance d'une partie du public a l'égard des OGM ?
Du début des technique d'insertion de gènes. En 1974 Paul Berg, avait envisagé d'insérer un gène potentiellement cancérogène dans une bactérie (non pas par lubie de savant fou, mais pour l'étudier). Pris de doute il s'adresse par lettre à ses collègues de la discipline et propose d'instaurer un moratoire sur ce genre d'expérience tant que les dangers n'en ont pas été clairement évalués. La lettre est alors largement diffusée dans les médias.
En 1975 il réunit 150 collègues à Asilomar pour débattre du problème. Cette conférence internationale conclut que le moratoire peut être levé moyennant le respect d'un certain nombre de règles comme par exemple le confinement lors des manipulations, la non utilisation de souches bactériennes susceptibles de se reproduire chez l'homme ou les animaux.
Il faut souligner que ceci ne concernait que la transgénèse appliquée aux bactéries et certains gènes à problème (gènes que nous hébergeons d'ailleurs tous dans nos cellules). Peu importe, le mal était fait et depuis cette époque les "manipulations" génétiques sont associées étroitement dans l'esprit d'une fraction du public à une peur irrationnelle.
Le paradoxe est que ce sont les biologiste qui ont les premiers soulevé le problème publiquement. S'ils n'avaient rien dit et avaient réglé la question dans le seul cadre des institutions scientifiques nous n'aurions pas aujourd'hui ces manifestations de peur et d'hostilité irrationnelle.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ossau, tu cites un texte. La moindre des choses est d'en donner la provenance.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Sinon demain va y avoir José Bové contre un pro-OGM dans le Grand Journal de C+... Non pas que je m'attends à un débat de qualité (), mais ça risque d'être révélateur d'un certain nombre de choses.. dont parle JPL.
s'ils n'en voulaient pas, il n'y en aurait pas n'est-ce pas ? Puisqu'il n'y aurait personne pour acheter ces semences...vous etes sur que les agris en veulent?
Bonjour à tous
Cela faisait un moment que je me demandais d'où venait cette méfiance voire cette hargne envers les OGM, alors que nous mangeons depuis si longtemps des variétés issues de sélections faites par l'homme, et de plus en plus éloignées des espèces "sauvages", sans que ça semble poser problème à quiconque...merci JPL de ce rappel.
N'y a-t-il pas moyen de diffuser cette information largement?
On peut quand même espérer que ça en calmerait quelques-uns, non?
Si, il y a plusieur moyens, dont:
La grève de la faim,
Le crop cirrcle,
Le plantage volontaire citoyen,
Mais je pense que le meilleur, c'est le reportage Canal+ qui dit que les non OGMs sont lié à des mafias qui veulent dominer le monde.
Mais plus sérieusement, le mieux c'est de relayer l'information la plus exactement possible, calmement, sans émotions et sans mépris. Tu auras l'air cultiver et tu ne risques pas de mettre ta carrière en périle.
Bonjour
Question bête d'un habitant du SO : faut il vraiment continuer à cultiver du mais OGM ou non ?
Cette plante est une catastrophe écologique à elle seule, allez donc jeter un oeuil à l'Adour cet été!
JR
et s'il n'était pas OGM, ce serait différent ?
SVP, réfléchissez un peu avant de poster, sinon on va finir dépressifs.
Salut,
Voici le combat Bové/Debré en vidéo : http://www.canalplus.fr/pid2174.htm
enjoy
il s'agit d'un texte du syndicat OPG.il ne rentre pas dans le débat sanitaire des ogms mais sur le coté économique de l'affaire..........mais on va me dire que c'est hors sujet........alors que, quoique que l'on pense il s'agit là d'un enjeu d'importance pour eux: pourquoi faire des ogms si finalement seuls les semenciers et les OS y trouvent leur compte.........
alors que le maïs retrouvait son prix des années 80 avec "la flambée" derniere,tout est fait pour casser les prix...
qu'on ne me dise pas que c'est pour les éleveurs......car si cette augmentation est pour eux néfaste( ce qui est vrai) c'est surtout que les produits de vente de leurs produits carnés est resté au stade des années 80...
alors a qui profite le crime? voila une excellente question.........
Ca illustre bien comment fonctionne José Bové. Beurk
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Qu'est-ce que l'OPG reproche à ce maïs: d'être transgénique ou d'être Argentin?
A l'OMC il y en a qui prétendent que l'hostilité aux OGM c'est du protectionnisme déguisé. On voit à quel point ils ont tort: pour l'OPG ce n'est pas du tout déguisé!
Sinon fermer les frontières à tous les maïs (pourquoi seulement GM?) refuser les innovations (toutes: mécanisation, engrais etc..) sont en effet des recettes éprouvées pour maintenir les prix pour des siècles.
C'est pas la provenance qui importe c'est la molécule... Que l'insecticide vienne d'un épandage ou soit produit par une plante ça reste un insecticide...Mais il n'y en a pas : produire un insecticide a faible dose et plus ou moins en continu n'est pas la même chose que d'être un pesticide.
Non tu n'as aucune information à moins qu'on ait trouvé récemment un gène de manomètre à intégrer au plant de maïs... Par contre quand tu veux savoir combien d'insecticide ont été envoyé sur un champs à un jour précis tu demandes à l'agriculteur et il va te sortir ces notes indiquant qu'il a dilué telle quantité de produit dans telle quantité d'eau... Et au besoin on peut même croiser les données avec les stocks et les factures pour voir si c'est exact. De plus s'il faut arrêter le traitement il suffit de tourner le robinet, dans l'autre cas tu dois raser le champs...1) On a aucune information sur les quantités produites par la plante, d'autant plus que les quantités produites sont variables... et même si ce sont des faibles en doses, en cumulé dans le temps ça devient des quantités significatives
Si, ça fait l'objet de publications (sans lesquelles tu ne pourrais pas savoir que c'est variable).
Ben oui et comme les normes sont faites en prenant en compte l'épandage et donc la dégradation d'une certaine quantité de produit lors de l'application les références changent...différentes de quoi ? D'un épandage, certe.
Encore une fois le mode de production on s'en fiche, c'est la molécule... Quand au fait que ce n'est pas un traitement préventif : s'il n'y a pas de pyrale le maïs produit quand même de l'insecticide ? Oui... Alors c'est un traitement préventif...C'est un traitement systématique d'assurance comme on faisait il y a 50 ans alors que les principes de l'agriculture raisonnée demande à ce qu'on cherche des outils techniques qui n'ont à être utilisé que quand c'est nécessaire.
Non : les doses ne sont pas les mêmes, et l'application n'est pas externe, ça n'a donc absolument rien à voir avec les traitements préventifs d'il y a 50 piges.
C'est une protection intégrée des cultures.
J'ai oublié de répondre à cette question :
Il n'y a pas de techniques fiables ou non fiables... Il n'y a que des résultats d'applications de technique qui seront fiable ou non. L'électricité nucléaire n'est pas fiable ou non fiable par essence... par contre cette technologie arrive à des résultats radicalement différents selon qu'elle soit mise en place en URSS ou en France...Tilleul, puis-je vous poser une question ?
Pourquoi veut-on traiter les OGM différemment des plantes non OGM ?
La situation me paraît pourtant assez simple :
- Soit on a déterminé que la technique de transgénèse était fiable, et engendrait de nouvelles variétés
- Soit on a déterminé que la technique de transgénèse n'était pas fiable, et engendrait des plantes structurellement mal fichues.
Si nous étions dans le deuxième cas je comprendrais vos réflexions. Mais ce n'est pas le cas : une plante OGM est une nouvelle, au même titre qu'une variété obtenue par hybridation (pitié, épargnez nous le discours de Greenpeace sur les barrières des espèces et tout le tremblement).
Il n'y a donc aucune raison de les traiter différemment. Surtout quand on voit ce que vous demandez :
Et comme dirait le célèbre philosophe Peter Parker : "A grands pouvoirs, grandes responsabilités"... A partir du moment ou on a des possibilités plus grandes grâce au génie génétique et qu'on arrive à des applications qui automatisent une partie du travail de l'homme et donc lui retire une partie du controle et des informations sur ces opérations (épandage manuel d'insecticide contre production d'insecticide par la plante dans le cas qui nous intéresse) il est normal qu'on mette en place un controle et une surveillance plus stricte...
C'est quand même curieux que le militantisme anti-OGM en arrive à critiquer un insecticide autorisé dans l'agriculture bio parce que c'est un produit "naturel".
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac