Pas mal de pistes ont été explorées ; par exemple au niveau du contrôle de l'ouverture des stomates, pour limiter les pertes par évapotranspiration. Ca marche, mais ça fait pas mal chuter les rendements (normal ; quand les stomates sont fermés, les échanges gazeux en souffrent aussi, donc production de matière organique).
Une piste fructueuse était un truc piqué chez certaines plantes particulièrement résistantes au stress hydrique : la production et l'accumulation de tréhalose ou de mannitol qui permet de retenir l'eau. Ca a été mis en application sur du riz, des tomates, des patates et du blé.
http://www.sciencedirect.com/science...29d7b3738b7607
http://www.springerlink.com/content/aj52u60807x65h14/
http://www.pubmedcentral.nih.gov/art...i?artid=138536
http://www.plantphysiol.org/cgi/cont...act/131/4/1748
Une autre piste intéressante est la neutralisation des peroxydes ; ça permet d'augmenter le rendement des plantes stressées.
http://www.sciencemag.org/cgi/conten.../296/5571/1226
Et la dernière trouvaille, c'est l'insertion d'un gène qui inhibe le mécanisme de sénécense des feuilles, ce qui fait que les plantes modifiées ne perdent pas leur feuilles en période de sécheresse et tiennent mieux le coups.
http://www.pnas.org/cgi/content/full/104/49/19631
Chez le tabac en labo, ça permet d'irriguer 3 fois moins.
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