nasreddine2, c'est Szym dans le message 20 qui t'a déjà répondu :
Les hommes se rasent depuis longtemps déjà, ce qui fait qu'il n'y a plus de différence entre un homme qui avait une barbe +/- étendue, +/- longue. Chez les singes, p-e que les guenons n'ont jamais voulu du pauvre bougre qui avait des poils qui poussaient trop et qui lui cachaient la vue (ou alors il voyait rien, est tombé d'un arbre et s'est brisé la nuque avant d'avoir pu avoir une dulcinée).C'est justement le principe de l'évolution. Depuis qu'on rase notre barbe, il n'y a plus aucune différence entre les hommes qui ont une grosse barbe et ceux qui ont une barbe moins développée. Une sélection dans le sens de la disparition de la barbe n'est donc plus possible.
Au delà de ceci, on peut aussi se dire que la pilosité n'est pas un facteur déterminant et donc pas très influant. Certaines femmes aiment les gorilles (euh, les hommes) au dos poilu et d'autres non...
Je vais essayer de ne pas lancer le débat sur quel caractère est 'important' ou non, sinon on n'a pas fini.
Pour répondre à ton 1) : as-tu remarqué que les zones d'implantation des cheveux varient d'un homme à l'autre ? Si un jour les femmes se mettaient à n'aimer qu'un seul type d'implantation capillaire (hum... c'est surréaliste ^^ disons qu'on parle des chauves pour avoir qq chose de marqué), les descendants seraient de plus en plus chauves (un monde de Barthez&Mobi ).
C'est en se reproduisant et en transmettant ses caractères à soi à sa descendance qu'on fait tourner la machine de "l'évolution". Il y a l'addition des génomes (père/mère), les mixages entre chromosomes, les mutations, etc... qui se fait a chaque génération, et il en résulte une petite recette bien spéciale qui va plaire ou non à l'ensemble de la population. Autrefois, si la recette donnait un gros handicap, il ne plaisait souvent pas à d'autres gens que ceux du cirque... Si aujourd'hui on dit que la machine à évoluer est 'en panne', c'est pke les anomalies physiques sont moins stigmatisées qu'avant (ce qui ne veut pas dire qu'elles ne le sont pas), et que l'accent est de plus en plus mis sur la personnalité des gens (tout est relatif : les hommes fantasment toujours sur les gros seins et les femmes sur les épaules carrées des hommes forts).
Bon voilà j'espère avoir répondu à ton histoire de chimpanzé (même si j'ai débordé )
@ +
PS : les guenons n'aiment probablement pas les chimpanzé à la pilosité anormale et/ou les gènes qui codent pour ça sont plus stables que la moyenne ! D'où la non-calvitie
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