Michel : on est d'accord sur la sémantique. Ce qui compte était l'intention de donner ton avis et je l'avais bien comprise C'estait un petit HS.
Zes, ton avis est le bienvenue. Plus on est de fous ...
Ce que vous énoncez est tout à fait vrai dans notre société actuelle. Je ne me voile pas la face, il suffit de voir par quoi nous sommes "gouvernés" : notre propre bien être qui passe essentiellement par l'argent, ce qui implique de travailler - beaucoup - et surtout, essayer de se hisser à un niveau social de plus en plus élevé à chaque génération.
Mais si on vit deux fois plus longtemps et en bonne santé, on sera naturellement plus poussés à travailler longtemps, à s'essayer à plus de métiers. On aura plus de temps pour trouver une activité rémunérée qui nous donnera du plaisir à aller chaque jour à notre travail, donc rentabilité accrue. On pourra aussi organiser son temps de travail sur une plus longue durée, et donc peut-être travailler moins sur une année (mais plus efficacement).
Par contre, je rejoins tout à fait Zes sur le fait que tout progrès dans le domaine médical sera d'abord accessible pour les plus aisés. Mais n'est-pas déja le cas avec tout progrès technique ? Lorsque la télévision a été inventé, seules les familles les plus riches pouvaient en posséder une; de même pour la voiture etc.
A mon sens, le vrai problème éthique se pose lorsqu'une minorité d'aisés veut à tout prix garder la mainmise sur leurs privilèges. Ca arrivera de toute manière, mais comme tout progrès, cela sera accessible à tous au bout d'un certain laps de temps.
Quant à la responsabilisation des Humains vis à vis de leur corps, nous ne serons de toute manière jamais immortel. Un accident est toujours possible, et quelqu'un en mort cérébrale le restera. De même, on peut tout à fait supposer que les organes de rechange ne seront pas illimités pour une personne donnée.
Et de toute manière, une personne qui fera des excès en fait déja maintenant.
Et encore une fois d'accord avec toi Michel sur la necessité de réfléchir aux réactions qui seraient dûes au prolongement de la vie. Je disais juste que le but -initial- du sujet était plus lié au coté purement scientifique (dans le sens progrès médicaux, spéculatifs ou non) qu'au coté "humanité".
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