et je ne parles mêmes pas des 8000 éléves en plus en primaire.....
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et je ne parles mêmes pas des 8000 éléves en plus en primaire.....
faut calculer avec les heures de cours en moins.
qui aime les maths et peut le faire?
faut trouver les donnees!
sinon, c'est chouette que des dyslexique puissent faire de belles etudes et avoir une belle carriere.
mais faut-il que le systeme produise 2 tres bons physiciens ou 50 docteurs? ou 300 ingeneiurs? ou 5000 techniciens? tous competents malgre leur maladie?
le soutien (sous reserve qu'il soit dispense efficacement et ecoute de facon attentive et constructive) permettrait de laisser moins d'eleves de cote. mais bon, est-ce un reve? sont-ils motives ces eleves?
quand au PEP, aujourd.hui RASED (enfin chuis pas sur, je suis pas a jour des reformes) et un soutien dispense aux eleves ayant des difficultes HORS de la classe par un professeur des ecoles (effectivement) appele egalement instit specialise. l'instit habituel n'a donc pas 9 programmes a faire a 26 eleves, mais un seul programme a 18 eleves. (j'ai pas de sources, mais ma mere a fait ca 5 ans). Ces eleves ne sont pas des dyslexiques, ce sont generalement des enfants etrangers dont les parents sont venus s'installer en France (pour info) et ces enfants representent la majorite de ceux qui sont "en difficultes".
Et puis, il y a un gros probleme d'orientation et de conseils aux bacheliers.
J'ai enseigne en L1 ou deug1 et je peux dire que la majorite des eleves n'avait aucune idee de quelle licence ils allaient choisir. Il est vrai qu'il est difficile de se faire une idee, mais bcp etait la par inertie, pour faire plaisir aux parents, etc....
Ca souleve la question du lien ecole-travail qui est inexistant a la fac, compare aux IUT ou BTS par exemple.
de maniere generale, a la fac, on apprends des connaissances, dans un bts, on apprends un metier (j'y vais pas avec le dos de la cuilliere, hein? ok, j'exagere, mais c'est pour simplifier). (et puis on enseigne pas la meca quantique en IUT)
et le systeme ideal, c'est quoi? et bien un melange comme actuellement, mais surement mieux proportionne. en ce moment, il y a trop de facs, c'est donc la filiere "dernier choix" (j'ai vu bcp d'edutiant de L1 abandonner apres 2 semaines car finalement ils ont ete accepte en BTS ou IUT sur liste complementaire. par contre je n'ai jamais vu de nouveaux qui venait avec 15 jours de retard en faisant le parcours inverse).
bref, toujours est-il qu'il est honteux de "lacher" des bacheliers qui se retrouvent perdus dans de grands campus ou rien est indique.
a +
John, de quoi tu parles?
Il y a trop de profs parce que les générations diminuent?
C'était vrai, ça ne l'est plus. Aujourd'hui il y a un regain de natalité en France, ce n'est plus le moment de réduire les effectifs des enseignants. Ou alors, ils faut qu'ils fassent plus d'heures. Personnellement, je ne suis pas nécessairement contre. Cela peut être fait facilement en rémunérant des heures sup (ça se fait déjà mais c'est limité). Le seul pb c'est que cela ne ferait faire aucunes économies à l'état au contraire les heures sup étant mieux payées...
Il y a des sur effectifs dans l'éducation nationale mais il n'y a pas que des profs dans l'éducation nationale...
Ensuite, si on veut s'attaquer à la fonction publique il y a beaucoup à dire mais ce n'est pas le sujet.
Je dis simplement que comme il y a moins d'éleves a la rentrée, c'est pas scandaleux qu'il y aie moins de poste de prof. Ensuite que se soit 10000, 5000, 1000, c'est un autre sujet. Or voilà bien ce qui engendre un tas de protestation, de greve, de "mouvement sociaux" qui sont purement corporatiste. C'est pareil sur le temps travail, le salaire, les fameux "moyens" alors ça pour faire greve y a toujours du monde. Par contre sur les programmes, le contenu, la qualité de l'enseignement, soit je suis sourd et aveugle, soit celà passe vraiment au second plan.
Mais au fonds on tombera pas d'accords, en France c'est un sujet miné qui voit se lever les hordes d'idéologues d'un système tentaculaire qui pompe presque 30% du budget de l'état (un record dans l'UE) et qui laisse l'enseignement supérieur et singulièrement l'Université 1) dans sa misère et 2) a charge de régler le problème des étudiants en difficultés. Je sent que Rincevent va me tomber sur le dos encore apres ça
A+
J
C'est bien le problème...les proportions. Balancer un chiffre, c'est super, mais il faut le replacer dans son contexte...est-ce toujours identique, du collège aux universités?
Il y a peut-être, de temps en temps des raisons, non?
Ah...donc les revendications sur le contenu des programmes et la façon de les faire passer, de la part des enseignants, sont passées à la trappe de ton côté?
Vi...et ceux qui y voient un mammouth à dégraisser ne sont pas idéologues?Mais au fonds on tombera pas d'accords, en France c'est un sujet miné qui voit se lever les hordes d'idéologues d'un système tentaculaire qui pompe presque 30% du budget de l'état (un record dans l'UE) et qui laisse l'enseignement supérieur et singulièrement l'Université 1) dans sa misère et 2) a charge de régler le problème des étudiants en difficultés. Je sent que Rincevent va me tomber sur le dos encore apres ça
Qui est le plus idéologue des deux? Celui qui prétend réformer un système (en espérant qu'il y ait officié pour le connaître), ou celui qui le défend, y compris ses défauts?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Ah non, Rincevent, laisse John tranquille sur ce coup là !
Je dois dire que je suis pas en désaccord avec ce qu'il vient d'écrire...
John, un détail quand même : on entend pas parler de manifs pour les programmes, le contenu, and so on, mais ces choses là sont vécues et aménagées aussi au quotidien par les enseignants... donc dire qu'il ne manifestent pas là dessus signifie que ça passe "au second plan" (sous entendu, les profs ne pensent qu'à leurs moyens, retraites, salaires) me semble être un raccourci un peu abusif...
Y.
Non, c'est à proprement parlé le sujet !!! C'est facile de s'en servir d'argument quand çà t'arrange et de de le rejeter quand çà va plus vraiment dans ton sens
C'est vite dit et méprisant de surcroit !un tas de protestation, de greve, de "mouvement sociaux" qui sont purement corporatiste.
C'est pareil sur le temps travail, le salaire, les fameux "moyens" alors ça pour faire greve y a toujours du monde. Par contre sur les programmes, le contenu, la qualité de l'enseignement, soit je suis sourd et aveugle, soit celà passe vraiment au second plan.
Le nombre de fois où les manifestations portés justement sur les programmes et l'égalité des chances...mais bon, quand on a une mémoire sélective....
Comment définir un systéme éducatif sans idéologie ?
Il faut arréter l'hypocrisie qui consiste à se cacher derriére ce genre d'affirmation qui n'a aucun sens ! Tout choix politique est basée sur une idéologie ! Sont bien les pires ceux qui justement disent ne pas en avoir car sous couvert de neutralité ils en véhiculent une.....
Dans la vie, faut faire des choix : construire une démocratie et la maintenir implique des frais....
Mais évidemment, je ne suis pas contre réformer ce gros mamouth mais avec des objectifs clairement définis (et je dirais assumés pour notre chère ministre de l'éducation !).
non, je confirme : je parle d'enfants dont les familles sont parfaitement intégrées (et françaises sans le moindre doute pour la majorité dans le cas que j'ai cité qui concerne une petite ville de province) et c'est l'instit en question qui doit adapter sa classe aux "difficultés" (qui ne sont pas non plus insurmontables et qui illustrent avant tout le fait que c'est "in" de demander aux gens de mettre les "choses" dans des "catégories", même si les choses en question sont des enfants et que les catégories en question n'ont aucun intérêt). Absolument aucun instit spécialisé disponible où fourni dans le cas en question... Et j'ajouterais d'ailleurs que le problème principal de ces enfants (sauf rares exceptions) est souvent la paresse et le manque d'intérêt pour l'école ainsi que le fait que ces tendances sont soutenues par les parents d'élèves (où on rejoint le problème de l'enfant-star mentionné plus tôt).quand au PEP, aujourd.hui RASED (enfin chuis pas sur, je suis pas a jour des reformes) et un soutien dispense aux eleves ayant des difficultes HORS de la classe par un professeur des ecoles (effectivement) appele egalement instit specialise. l'instit habituel n'a donc pas 9 programmes a faire a 26 eleves, mais un seul programme a 18 eleves. (j'ai pas de sources, mais ma mere a fait ca 5 ans). Ces eleves ne sont pas des dyslexiques, ce sont generalement des enfants etrangers dont les parents sont venus s'installer en France (pour info) et ces enfants representent la majorite de ceux qui sont "en difficultes".
Pour ce qui est des grèves et des mouvements sociaux.
Ce sont les syndicats qui lancent ces trucs.
Ceux-ci ne s'intéressent effectivement qu'aux profs et pas aux élèves.
Bon depuis que l'état commence à ne plus payer tout ou une partie des jours de grève, bizarrement il y a moins de jours de grève et de grévistes...
Il est vrai que les profs bénéficient d'un statut très protecteur et que beaucoup d'entre eux n'en ont pas vraiment conscience.
Mais ce n'est pas cela qui est responsable de la faillite du système éducatif une fois de plus, c'est un autre sujet qui ne se limite pas à l'éducation nationale, cela concerne tout le secteur public (et un peu le privé aussi), les différences de statut etc... Mais c'est pas le sujet ici!
c'est nouveau ton truc Rincevent? car il est possible que le RASED ait ete supprime.
puis PEP ca me dit rien.
Ensuite sur l'originie des enfants et des familles, ca vient surement du fait que les non-francophones ont plus de difficultes (a priori, et techniquement) donc sont systematiquement dans le groupe speciale, enfin tant que la langue n'set pas suffisament bien maitrisee. Mais bon, c'etait une grande ville de province, donc, bref, je sais pas.
pour le principal probleme des enfants, je suis moins divise que toi, je rejete tous sur les parents directement.
a+
si je me souviens bien dans l'académie en question c'est apparu y'a deux ou trois ans... RASED ça me dit quelque chose, je crois que j'en avais entendu parler aussi, mais je sais pas si c'est le même truc qui a évolué ou si c'est une "nouvelle réforme innovante"
je t'assure pas que c'est ça le sigle exact mais ça y ressemble. En fait je me dis que c'est têt plutôt PAP que PEP...puis PEP ca me dit rien.
ça pourrait se comprendre en effet...Ensuite sur l'originie des enfants et des familles, ca vient surement du fait que les non-francophones ont plus de difficultes (a priori, et techniquement) donc sont systematiquement dans le groupe speciale, enfin tant que la langue n'set pas suffisament bien maitrisee.
je dirais que ça se discute au cas par cas : tous les enfants ne sont pas des anges. M'enfin il est vrai que les parents ont souvent un grand rôle dans cet état de fait.pour le principal probleme des enfants, je suis moins divise que toi, je rejete tous sur les parents directement.
bref, on a fait une belle disgression, beaucoup de hors sujet, et peut-etre plombe le fil!
Il faudrait retrouver les données (sur le site du ministère ?), mais je ne pense sérieusement pas que le "niveau" baisse. Il y a peut-être une baisse en orthographe, et encore... Il y avait bcp plus d'analphabètes avant-guerre pour qui le pb, hélas, ne se posait pas.
Derrière cette rengaine, il y a au moins deux phénomènes :
- la nostalgie (c'était forcément mieux avant)
- un effet purement quantitatif : les mm connaissances, n'étant plus la marque d'une élite, deviennent banales...
Je recommande la lecture de l'ouvrage d'Eric Maurin, "la nouvelle question scolaire". A rebours des discours assez mode sur l'orientation précoce, il démontre que, partout où on a allongé la durée des études obligatoires et de l'enseignement général, dans la durée et en moyenne, cela s'est traduit par des meilleurs parcours professionnels pour les intéressés.
J'insiste au passage sur le terme "démontrer" : son ouvrage est bel exemple de socio, il faut prendre le temps de lire son argumentation.
Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé (Einstein)
Bonjour,
Les données issues de l'évaluation PISA montre que le niveau des élèves n'a apparemment pas diminué entre 2000 et 2003 en France, par rapport aux autres pays d'Europe. Par contre, en 2006 pour les sciences le score de la France était légèrement inférieur au score moyen européen. (PISA 2006, PISA 2003, PISA 2000)
Pour les décennies précédentes cette étude n'apporte rien car elle a été lancée en 1997. C'est à dire après la "massification" de la scolarisation (passage d'environ 50% des jeunes de 14-16 ans scolarisés dans les années 60 à environ 90% dans les années 80).
HelloBonjour,
Les données issues de l'évaluation PISA montre que le niveau des élèves n'a apparemment pas diminué entre 2000 et 2003 en France, par rapport aux autres pays d'Europe. Par contre, en 2006 pour les sciences le score de la France était légèrement inférieur au score moyen européen. (PISA 2006, PISA 2003, PISA 2000)
Pour les décennies précédentes cette étude n'apporte rien car elle a été lancée en 1997. C'est à dire après la "massification" de la scolarisation (passage d'environ 50% des jeunes de 14-16 ans scolarisés dans les années 60 à environ 90% dans les années 80).
E.Maurin cite PISA entre autres, mais il note que, comme tu le dis fort bien, ces études sont récentes et que le contexte a "massivement" changé en quelques décennies.
Il s'appuie donc sur des données plus diachroniques, mais qui ne peuvent, hélas, avoir une couverture universelle.
Je recommande toujours la lecture de son livre, ne serait-ce que pour poser les pb au-delà de l'immense plainte émotive sur le système éducatif.
Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé (Einstein)
Bonjours à tous et à toutes!
(Je doit être très en retard sur ce sujet pardonnez-moi)
Je pense que les jeunes générations (dont je fait parti sans doute) se plaigne vraiment trop!
Revenons 30 à 50 ans en arrière, là les programmes étaient vraiment chargé, maintenant on apprend certaines chose dans les études supérieur que les anciens faisaient au lycée!
Personnellement je ne prend pas les études comme un "ascenseur sociale" ,elles n'ont jamais existées pour cela, mais presque comme une fin en soi!
Si les programmes ne conviennent pas, les livres existe indépendamment des heures de cours ou des profs, le BAC en candidat libre se fait (peut être plus difficilement mais ce n'est pas impossible)!
Certain dans le monde n'ont même pas accès à la "connaissance".
N'oublions pas que c'est une réel chance et peut être un,je dirais, honneur de pouvoir mettre le nez dans des livres de Feynman, Goldstein et beaucoup d'autre scientifiques!
Sans oublier toute les autres domaines de connaissance (sociologie,droit...et j'en passe est des meilleurs).
Je suis en L3 Physique à Grenoble et j'en suis très heureux, j'adore les cours que j'ai là bas!Peut être ne sont-il pas aussi prestigieux que ceux enseigner 10 ou 20 an avant mais comme je disait précédemment les livres eux ne change jamais, ils nous raconterons encore et toujours les mêmes choses!
Les enseignements changes, les prof's changent, mais pas les mots!
Cordialement
DarkSide
bonjour à tous et toutes je suis étudiant en L2 biologie, je voulais simplement temoigner, car je fais indiscutablement parti de cette nouvelle génération d'élève...
je pense que vraisemblablement il n'existe plus d'élèves passionés par l'enseignement qu'ils reçoivent ou bien que ceux-ci se terrent et se taisent face à la masse et ses colibets " leche cul" "intello"...
J'ai longtemps fait parti de cette masse, et cette masse croyez moi elle est encore bien présente en deuxième année de fac. Sous d'autres formes.
A chaque début d'année je rève de discussions endiablées sur l'origine de l'univers, la dérive des continents, ou bien; autre chose...
et chaque année c'est la même chose, on referme le cahier , rebouche le stylot et l'on parle de star academy, et de football.
Alors taper sur les profs, et se dire qu'ils sont nuls, oui ça défoule, mais ce n'est pas le problème, il faut admettre quelque part qu'avec ou sans pédagogie le savoir reste le savoir et que le prof est simplement un relais.
Le problème selon moi est plus globale, c'est une dérive du système
d'un coté on a le liberalisme qui veut faire de chaque être humain un bon petit consommateur abruti, bien pensant, contenu dans une attitude faussement réac' et faussement subversive.
Et de l'autre un système d'assimilation qui ne marche plus face aux nombreux étrangers arrivant en France ou issus de l'immigration. Je sais il n'est pas plaisant de lire ça, comme il n'est pas plaisant de l'écrire. C'est connoté. Mais j'ai commencé un raisonnement il faut le finir; le caractère profondement simiesque de l'humain l'incite à se courber face à la masse, et face au dominant. Hors aujourd'hui dans le contexte scolaire, le dominant ne se revendique pas comme appartenant à cette culture à cette institution qu'est l'école française, et qui a fait le renommée et l'histoire de la France. De plus ce dominant là, ce trouve etre "massif" puisque massivement suivi par d'autre singe plus faible (tout du moins en apparence), voulant naturellement leur part du gateau. et cela a toujours été. Je voulais simplement insister, peut être a tord sur cette transition. Le dominant avant était celui qui réussissait et mangeait les bouquins; definissant ainsi la norme et tirait les autres vers le haut, toujours simiesquement. Le dominant maintenant est l'abruti violent qui crache sur l'école de france et son enseignement. C'est lui qu'on applaudit à la récréation et c'est lui qui sort avec les plus belles filles.
Alors comment faire pour inverser la tendance ? A petite échelle, tenter de gratifier l'élève moyen et l'entrainer vers la minoritée de passionnés qui se taisent, cela marcherait il en pratique je n'en sais rien. A grande échelle je n'ose y penser.
merci de m'avoir lu.
PS: désolé pour l'orthographe.
L'orthographe est plutôt bonne sauf des fautes de syntaxe (accords...) fréquentes quand on frappe au clavier, et qqes autres, parmi lesquelles deux de plus en plus répandues : "hors" au lieu de "or", et "tord" au lieu de "tort".[...] je pense que vraisemblablement il n'existe plus d'élèves passionés par l'enseignement qu'ils reçoivent ou bien que ceux-ci se terrent et se taisent face à la masse et ses colibets " leche cul" "intello"...
J'ai longtemps fait parti de cette masse, et cette masse croyez moi elle est encore bien présente en deuxième année de fac. Sous d'autres formes.
[...] Et de l'autre un système d'assimilation qui ne marche plus face aux nombreux étrangers arrivant en France ou issus de l'immigration. Je sais il n'est pas plaisant de lire ça, comme il n'est pas plaisant de l'écrire. C'est connoté. Mais j'ai commencé un raisonnement il faut le finir; le caractère profondement simiesque de l'humain l'incite à se courber face à la masse, et face au dominant. Hors aujourd'hui dans le contexte scolaire, le dominant ne se revendique pas comme appartenant à cette culture à cette institution qu'est l'école française, et qui a fait le renommée et l'histoire de la France. De plus ce dominant là, ce trouve etre "massif" puisque massivement suivi par d'autre singe plus faible (tout du moins en apparence), voulant naturellement leur part du gateau. et cela a toujours été. Je voulais simplement insister, peut être a tord sur cette transition. Le dominant avant était celui qui réussissait et mangeait les bouquins; definissant ainsi la norme et tirait les autres vers le haut, toujours simiesquement. Le dominant maintenant est l'abruti violent qui crache sur l'école de france et son enseignement. C'est lui qu'on applaudit à la récréation et c'est lui qui sort avec les plus belles filles.
Alors comment faire pour inverser la tendance ? A petite échelle, tenter de gratifier l'élève moyen et l'entrainer vers la minoritée de passionnés qui se taisent, cela marcherait il en pratique je n'en sais rien. A grande échelle je n'ose y penser.
merci de m'avoir lu.
PS: désolé pour l'orthographe.
Pinaillage à part, ta contrib' devrait sans doute susciter la polémique, mais je la trouve intéressante.
Il me semble qu'il y a une bonne part de réalité dans ce que tu écris. La massification ne s'est pas faite sans mal, et dans un sens, elle n'est pas finie. Les phénomènes sociologiques que tu évoques existent aussi, mais je pense que tu les dramatises. Il y a aussi la "masse" des enfants issus de l'immigration qui ont fait des études, et que je croise tous les jours au boulot (je travaille dans les télécoms). Et surtout, enlève la variable "immigration", et tu aurais quand mm eu des pb liés à la massification. Des générations d'enfants issus de milieux pauvres, qui il y a 70 ans n'auraient jamais eu l'occasion de faire des études, et se retrouvent dans un cadre plus ou moins calé sur les élites bourgeoises du XIXème siècle.
L'enseignement doit prendre en compte les pb de massification et d'assimilation, et le débat porte plutôt sur les méthodes et moyens pour y arriver.
Des démagogues opportunistes peuvent tenter de surfer sur le découragement, voire l'écoeurement de gens comme toi, et faire passer des mesures régressives (comme typiquement le retour à l'orientation précoce).
Or, je le répète, et c'est ce que montrent les sociologues qui travaillent sérieusement sur la question, le massification a, globalement et en moyenne, réussi. Des générations entières sont plus instruites et mieux armées intellectuellement, et dans la vie. Ce n'est pas le moment de renoncer.
Dernière modification par jpu017 ; 02/12/2008 à 09h43.
Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé (Einstein)
jpu017
sans dramatiser, car avec carrefour je positive !!, je dirais que l'immigration est une donnée suplémentaire du problème; il me semble avoir été clair là dessus je ne la place pas comme étant à l'origine d'une dérive; ce qui aurait été raciste. Je simplement tenté de décrire quelques aspects non traités jusque là, et qui auraient pu effectivement creer la polémique, oû tout du moins relancer le débat... que j'ai trouvé particulièrement interessant.
la question serait : qui n'est pas démagogue et opportuniste dans le monde politique actuel ?( je pense que c'est ce à quoi tu fais allusion).
autre question : " quels sociologues libre-penseurs faut il lire aujourd'hui ? " pour ma culture G.
merci de ta participation jpu017.
Bonne journée
Bonjour,
Globalement la massification a du bon et c'est vrai que des personnes qui n'auraient pas eu accès aux études auront un petit plus qui les aidera dans leur réflexion d'adulte (qqs années plus tard vu le phénomène de l'adulescence).
Mais à former des équipes extrêmement hétérogènes on va moins loin dans le championnat : D'où le fait que l'on apprenne seulement en fac se qui se faisait en lycée. Mais là je parle des élites et des élèves passionnés qui sont par déf peu nombreuses !
Pour le reste la tendance est clairement celle décrite dans le terme génération M6 et que vient de souligner un témoignage ci-dessus.
Un avis particulièrement répandu dans le domaine de la formation aux sciences / sciences indus :
Nous produisons en chine par attrait financier mais d'ici quelques temps (une génération) ce sera par nécessité (plus de compétence chez nous)...
Si je peux me permettre, ne faudrait il pas un peu comparer le système Français aux systèmes étrangers? Quand on évalue quelque chose, on le mesure, puis on le compare...
Apparemment, le systeme Français est l'un des plus cher au monde par habitants et n'est apparemment pas l'un des meilleurs... Ça, c'est la rengaine habituelle, mais ne connaissant pas la façon dont les chiffres ont été réunis, j'aimerais juste savoir si les 1,8% que l'on paie a l'éducation nationale dans la TVA sont effectivement supérieurs au cout que paie un américain dans ses taxes ET lorsqu'il paie l'université... (~$30,000 x 4).
Personnellement, je me suis mis a travailler "sérieusement" (plus que ce qui était demande) quand j'ai commence a 1. payer mes études, 2. savoir que les opportunités étaient bonnes si je bossais plus que les autres... Les aperçus que j'avais de l'entreprise en France n'étaient pas très excitantes...
Si on compare rapidement le systeme US au systeme Français (oui, même si les américains sont des idiots qui n'ont pas marche sur la lune). La discipline est PARFAITE en classe, a faire rêver n'importe quel prof français! Bien sur, ils viennent en pyjama, avec casquette et mâche du chewing-gum (au mon dieu, qu'ils sont mal élevés) en cours, mais la discipline est très impressionnante!
Certains ont souligne le fait que l'élève était places au centre. Aux US, c'est pareil, mais s'il y a échec, bien que l'élève puisse essayer de négocier, les parents n'ont rien a dire. Travaille ou va voir ailleurs! (Oh mon dieu c'est tellement capitaliste!)
En France on a le complexe du "je suis pas aller en S". C'est absolument énorme! Les parents sont prêt a envoyer leur gosse dans une filaire scientifique alors qu'ils n'ont rien a faire dedans! Dans certain pays l'argent défini la valeur des gens (stéréotype de l'américain en France), dans d'autre ce sont les diplômes (stéréotype du français en France).
Les profs ne sont définitivement pas responsables des problèmes de l'éducation, du moins, pas plus que n'importe quel citoyen. De mon parcours scolaire chaotique, et sur la centaine de profs que j'ai eu, je ne pense pas qu'il y a plus de 10 qui soient significativement incompétents... Je que 10% c'est pas mal, sachant que les probabilité d'avoir 2 années de suite un mauvais profs est très faible...
De mon point de vue (France-USA) les problèmes que j'ai cru identifier en France sont: Le manque de responsabilisation des élèves, le manque de discipline, et peut être la volonté politique de faire en sorte que tout le monde réussisse pareil sans se soucier des aptitude et envie des élèves (tout le monde en S).
Merde, j'ai un bac STT (mention bien quand même), et j'ai presque honte de donner mon opinion...
L'autre chose que je ne me souviens pas avoir lu sur ce fil est le fait que les connaissances mondiales évoluent très, très vite... L'éducation un peu moins... petite video Mon petit frère a des "problèmes" en seconde, pourtant il sait déjà maitriser des logiciels que vous ne pourries pas ouvrir...
Beaucoup de gens posent la question: "Quelle France veut-on?". Outre le fait que je pourrais utiliser un vocabulaire très vulgaire pour qualifier beaucoup de réponses, je répondrait "qu'elle vit veulent-ils?", et on verra a quoi ressemble la France ensuite. Ce n'est pas ça la démocratie?
Faut voir la merde que nous a apporte de la génération 68, ou celle des 30's ou celle des 30's (1800)Pour le reste la tendance est clairement celle décrite dans le terme génération M6 et que vient de souligner un témoignage ci-dessus.
Je crois qu'il faut une explication de ce que cela signifie :
La première génération 100% consumériste. Des habitudes extrêmement passives. Des enfants qui fonctionnent qu'à l'envie. Je veux, je veux pas. Je zappe quand je veux. J'achète parce que ça tue (succès de l'ipod).
C'est pas de leur faute, on (pas moi ceux qui tiennent "le marché") en a fait des larves qui ne se passionnent que pour ce qu'on a bien voulu leur vendre.
De plus en plus fréquent : "qui fait du sport en club" ==> personne, "c'est trop chiant et dur, faut suer et tout et tout ....pfuii" "ma mère trouve aussi que c'est trop dur" "oui oui j'adore faire du foot mais bon j'ai arrêté..."
Une illustration peut-être ici :
http://forums.futura-sciences.com/ma...cul-peine.html
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Selon quelle statistique?! 100%, ah bon. Peut etre que le monde ne ressemble pas a votre ideale, mais de la a dire ca...La première génération 100% consumériste. Des habitudes extrêmement passives. Des enfants qui fonctionnent qu'à l'envie. Je veux, je veux pas. Je zappe quand je veux. J'achète parce que ça tue (succès de l'ipod).
Ma replique etait juste une boutade, pour faire remarquer qu'on a eu quelque belle guerre au debut du siecle, et que la genereation 68, c'est plus ou moins celle adulte maintenant et qu'il n'est pas tres raisonable de reprocher aux enfants de ne pas "s'auto-eduquer"...
bon ,les profs n'arrivent pas à suivre la pédagogie ce qui fait les étudiants se trouvent entre deux trucs differents; de suivre un prof qui ne suit meme pas la pédagogie d'instruction ou bien d'accepter la situation tellle qu'elle est et enfin se retrouver dans un chao?
en tout cas chacun doit respecter sa part d'un ce que je considére contrat sacré entre le prof et l'étudiant