Je me suis demandé ce qu'il y avait de commun entre notre expérience subjective du temps, le temps de la relativité générale, et le temps de la mécanique quantique.
Le mot clef qui émerge de ma réflexion et le concept de "synchronisation".
L'idée est que :
- Le temps n'a pas de propriété absolue mais relative, fonction du contexte.
- Que plus un système est isolé plus il acquière un temps qui lui est spécifique, et désynchronisé par rapport à son environnement.
Exemple :
- D'un point de vue subjectif, lorsqu'on s'isole on perd la notion du temps conventionnel.
- Concentration intense .
- Isolement.
- Une personne isolée dans une grotte va perdre ses repères de temps.
- Un personne désocialisée va oublier de manger, parceque son temps propre est désynchronisé par rapport à la vie sociale.
Le temps subjectif dépend du contexte.
- Si on considère 2 galaxies proches mais de tailles différentes leur temps propre ne s'écoulera pas de la même manière.
- Idem pour le temps propre d'un trou noir.
Ici encore, le relatif isolement confère un temps dont les propriétés diffèrent.
- à L'échelle quantique : Une particule quantique suffisamment isolée acquière un temps flou, qui nous apparaît comme a-temporalité, ou non-localité, seulement perceptible en terme de densité de probabilité et cette propriété disparaît lorsque la particule est en présence d'un nombre suffisant d'autres particules ce qui provoque la décohérence, qui est en fait une diminution du nombre de dégrées de liberté....
L'idée très générale est qu'un système qui s'isole se différentie quand à ses propriétés.
C'est vrai pour un tas de choses en science, comme dans la vie sociale...
Exemple : Une cellule du corps qui s'isole, a un temps propre désynchronisé ce qui provoque un cancer.
En théorie de l'évolution : Un écosystème suffisamment isolé, va voir émerger de nouvelle espèces : Le mécanisme de la sélection naturelle va bifurquer selon un schéma différent.
Autre exemple :
http://www.google.com/search?hl=fr&c...Rechercher&lr=Les résultats des études faites à Me Gill suggèrent que les processus de la pensée dépendent dans une mesure étonnante des stimuli provenant du milieu. Lorsque ces stimuli sont vraiment réduits, la capacité de penser d'une façon logique s'altère très rapidement, le cerveau ne peut plus donner un sens correct à ce qui arrive et tente de compenser l'absence de stimulations externes par des stimuli autoproduits : les hallucinations.
Mon idée, est qu'au niveau quantique, les propriétés de non-localité et d'a-temporalité sont liées aux nombre de degrés de liberté d'une particule.
Hypothèse : Ce qui détermine notre base de temps au niveau physique est le champ gravitationnel.
Donc sous certaine condition, les particules peuvent se découpler du champ gravitationnel local et acquérir des degrés de liberté supplémentaires, dont des propriétés de non-localité, ou d'a-temporalité par rapport à l'observateur...
Le temps de la particule devient stochastique par rapport à l'observateur : d' où les propriétés de non-localité.
Cordialement,
Korzibsk
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