une simple non linéarité de la relation proxy/température n'est pas un (gros) problème: ça demande un peu plus de données mais un modèle non-linéaire ça s'estime! Un problème plus sérieux serait que la plante s'acclimate en modifiant son métabolisme si une anomalie climatique dure plus qu'un petit nombre d'années (Courtillot fait allusion à ce phénomène dans sa conférence à Strasbourg). On aurait alors un phénomène d'hysteresis (si la température oscille), qui pourrait selon qu'il est plus ou moins important augmenter la variance d'estimation, ou au pire réduire à néant l'intérêt de ce proxy. Mais bon, ça reste à prouver.
ça aussi ça se fait plutôt bien maintenant.b) le fait d'arriver à correctement calculer une "température moyenne globale" à partir d'un certain nombre de proxys disparates et épars géographiquement , ce qui n'a rien d'évident non plus (ne serait-ce que par le probleme de l'échantillonage spatial), même si le problème a) ne se posait pas.
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