J'ouvre cette discussion en y regroupant des messages qui traitent de la mesure même des température et qui sont HS dans la discussion initiale
citée ci dessous
yves
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Bonjour,
Après lecture des quelques 20 pages ouvertes en ce fil/sujet -ce qui nécessite de nombreuses heures-, bien des questions se posent.
Et le point 1 me paraît mériter des réserves, déjà.
Contester le réchauffement climatique n'est pas l'objet de mon interrogation. Telle que formulée, j'ai la conviction que l'assertion est bien vraie.
Mais par contre l'ampleur de ce réchauffement mérite, me semble-t-il, un débat (caché par la formulation de l'assertion). Il est en effet diverses contestations quant à la 'courbe représentant l'évolution de la température moyenne de la Terre'.
Ceci d'abord parce qu'il faut définir ce que l'on entend exactement par cette température moyenne?
Température moyenne des mesures de températures prises dans les conditions prescrites (abri aéré, hauteur, nature de la couverture du sol,...). Déjà ce premier point suscite des difficultés quant à la mesure des températures au niveau des océans et mers. Et en suscite également pour des stations de haute montagne, par exemple.
Et même lorsque que les conditions sont réunies, l'environnement influence les mesures. C'est ainsi que bien des stations historiques iimplantées en milieu rural se sont retrouvées par la suite en milieu semiurbanisé. Certaines ont même vu leur site déplacé pour y remédier.
Ce point soulève l'objection de la 'continuité' des mesures lors d'un changement d'implantation et d'un effet de biais pour les changerments d'environnement!
Certes, il peut être recouru à des ajustements mais avec l'objection de sa subjectivité éventuelle.
Se pose aussi le problème de l'évaluation des températures historiques (paléoclimats, par exemple), par des méthodes totalement distinctes des mesures classiques.
Et de manière récente le probléme des mesures faites par des méthodes modernes fondées sur l'émission d'infra-rouges (notamment pour la surveillance météorlogique par satellites).
Dans ces derniers cas, la question fondamentale est: "que mesure-t-on"? Et sa corollaire: "Comment comparer ces mesures aux mesures classiques normées?
L'évaluation de la température moyenne de la Terre implique aussi, pour les mesures classiques, une méthodologie de calcul fondée sur des stations de référence (chacune affublée d'un poids).
Certaines régions sont pratiquement vierge de toute station météorologique maintenant encore (régions polaires ou désertiques,...) et, historiquement, en étaient totalement dépourvues.
De plus la station de référence d'une région peut, par sa localisation, être peu représentative (stations de sommet, de fond de vallée, etc...).
Comment y intégrer les mesures océaniques (souvent on y mesure la température de l'eau à des profondeurs diverses...). Mais aussi les mesuresIR par satellite.
Bref toutes ces mesures risquent de biaiser l'estimation finale.
Le problème est donc fort délicat dès sa première étape!
Ces délicates questions de la localisation des stations, de la méthodologie des mesures ainsi que de la méthode de calcul de la moyenne (incidence des poids) sont de nature à vicier le problème 'à la source'. Et même l'estimation de l'accroissement moyen de température, le réchauffement, en est biaisée.
Et il faut aussi évoquer la continuité des mesures et l'imprécision des matériels anciens.
Les problèmes liées aux données infèrent dès lors sur la validité des modèles 'prédictionnels', notamment lors de la paramétrisation des modèles.
Et certains de ces problèmes (particulièrement historiques) n'ont aucune solution.
Note: on peut à ce titre être attentif à la prudence des rédacteurs des rapports GIEC; ils ont multiplié les remarques sur la probabilité, les mesures incomplètes, les modèles imprécis, etc...).
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