D'abord toute mes excuses, par suite d'une page mal chargée, je n'avais pas vu qu'il existait déjà cinq pages de débats... Donc je tombe à faux.
Ensuite j'aimerais poser ma contribution... à disséquer, révoquer, ce que bon vous semble.
Aujourd'hui on enseigne que la vie n'est pas matière mais ensemble de processus.
De fait une boule tellurique au milieu de l'espace, ça ne paraît pas très vivace. Y prennent place des phénomènes impromptus ayant leur propre causalité, mais je ne connais pas d'étude expliquant l'interaction "milieu intérieur"-"milieu extérieur" de la Terre et son environnement, pas plus que de preuve induisant que le vivant modifie la course des étoiles (même si beaucoup de folklores racontent l'inverse).
Si les astres sont vivants, alors les étoiles sont de bien meilleures candidates au vu des arguments précédents. Pourtant il n'y a que transformation ou récupération et pas exactement de cycle répétitif et répétitible.
Or la vie terrestre, basée sur un ensemble de processus auto-régulés au sein d'un milieu intérieur en interaction avec un milieu extérieur (milieu intérieur + milieu extérieur = un contexte), et capable de répéter et même multiplier par soi-même les unités cycliques (je n'aime pas "dupliquer" car la copie est imparfaite). Ces mêmes unités de processus sont auto-adaptables (ils se régulent en fonction du reste et du contexte) à des fluctuations (fluctuations internes et externes).
En observe-t-on autant pour la planète ? A mon sens, que dalle. Si Gaïa est uniquement la biosphère, ça prend déjà plus de substance.
Maintenant qu'est-ce que l'humain a à voir avec ce schmilblick ? On est un accident de parcours. Hors la reproduction (un des processus du vivant) ne se fait pas par accident mais dans la continuité d'un cycle : parce que la structure (chimique) est faillible, évolutive, vieillissante mais surtout qu'elle diffuse, créer d'autres unité est un moyen de survie secondaire (si c'est pas moi, ce seront mes enfants). La vie c'est surtout le maintien en fonction d'un ensemble cohérent de processus dynamiques adaptables au contexte, que la reproduction ait ou non été supprimée de cet ensemble.
Par conséquent, et sans diffuser (se reproduire), le concept Gaïa a-t-il une pertinence ? Est-ce que notre biosphère est considérable comme un ensemble cohérent et adaptable aux fluctuations des conditions terrestres ?
OK je sors
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