Ah bon, je te pensais plus sérieux que ça.
Le vocabulaire, c'est pas ma spécialité. Je trouvais le mot "écosystème mixte" joli.
Oui, c'est bien dit.
Oui, j'ai envie de garder le mot "symbiose", toujours parceque je le trouve joli. Si on compare à la cellule eucaryote, celle-ci serait le système et nous nous serions les mitochondries. Ca me va.
Oui, je vois.
On est d'accord.
Pas volontaire. Mais ça aurait du l'être, car finalement, cela donne de la cohérence à la chute.
Oui, je suis d'accord.
Je voulais peut-être accompagner progressivement un lecteur qui croirait à l'existence de l'âme humaine (ce qui n'est pas mon cas). Pour lui, le système a une âme, qui est celle des hommes inclus dans le système. Si les hommes disparaissaient, j'imagine que le système "perdrait son âme". C'est en ce sens qu'il deviendrait "autonome", dans le sens "en roue libre". Mais bon, je m'accroche aux branches là.
Oui, je veux bien. Mais chaque composant du système joue un rôle particulier. C'est certainement une vision anthropocentrique, mais je pense que celui des hommes est remarquable, comme le cerveau dans le corps humain. On peut dire, dans une certaine mesure, que le cerveau contrôle le corps, même s'il y est totalement soumis.
Je ne suis pas certain de comprendre la remarque. Veux tu dire que le système proposerait à l'humain des options et que celui-ci, du fait de son incapacité à juger, à cause de la complexité du système, serait conduit à toujours accepter l'option qui est recommandée par les robots ?
Oui, je suis d'accord.
Dans mon scénario, j'ai volontairement privilégié l'option dans laquelle le "bien être de l'homme" aurait le dernier mot. Dans le but de montrer que même dans ce cas, l'homme disparait à la fin "pour son bien être" (hi, hi, hi, j'adore).
Mais je reconnais que le scénario dans lequel le système se débarrasse du composant obsolète qui le parasite, beaucoup plus tôt que dans mon scénario, est nettement plus probable.
Oui, c'est ce que j'appelle maladroitement "ne pas diverger". C'est très anthropocentrique, mais je te rappelle que je suis un homme !
Je suis d'accord qu'il n'y a pas de raison qu'il y ait des "artefacts autonomes" dans le système et ma remarque était perturbante car elle sous-entend qu'il y en a nécessairement.
Pour me rattraper, disons qu'il est possible aussi qu'il y ait des artefacts autonomes (ça peut servir) et dans ce cas, je précise qu'ils seront dociles et serviles car conçus ainsi. Ok, ça n'apporte pas grand chose.
Quant à la liberté, je ne sais plus trop ce que c'est.
Oui.
En plus, conformément à une de tes remarques précédente qui remet en cause la réalité du contrôle du système par les humains, je pense qu'ils n'auront pas la capacité à le mettre à la poubelle (même si, dans mon scénario, ils sont censés tout contrôler).
Oui, continuation, c'est mieux (quoiqu'un peu moins joli).
Oui
Oui.
Oui, mais je n'ai pas voulu de ce scénario là. Plus probable mais pas absolument nécessaire.
Oui, c'est mieux exprimé ainsi.
Mais je garde la mention que "l'homme aura disparu" car c'est ma chute.
Il aura été remplacé par ce système, dans lequel aucun composant ne méritera le nom "d'homme" à moins de tordre le vocabulaire.
Une question subsidiaire intéressante est :
La vie, définie comme "ce qui est basé sur la molécule d'ADN" aura-t-elle aussi disparu ?
On peut penser que non, il restera certainement des bactéries et autres petits organismes, qui s'adapteront tant bien que mal.
Je crois en revanche que la vie aura définitivement perdu la bataille ... car le système me semble largement mieux armé que ces fragiles molécules. La rupture est trop grande pour espérer qu'une adaptation puisse lui faire reprendre le dessus et dominer la terre. Elle sera cantonnée par le système dans un rôle de parasite qu'on régule de temps en temps ou de domestique spécialisé dans certaines tâches chimiques bassement utilitaires.
Tant mieux, car le système c'est largement plus propre, beaucoup plus intelligent, sophistiqué et performant ... comme dirait Jean-Claude Vandamme.
-----