On peut certainement faire aussi bien, mais à quel prix. Ce qui nous renvoie sur une discussion qui d'une part tourne en rond et d'autre part continue à s'aventurer sur des domaines économiques.
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Bien
Mal
On peut certainement faire aussi bien, mais à quel prix. Ce qui nous renvoie sur une discussion qui d'une part tourne en rond et d'autre part continue à s'aventurer sur des domaines économiques.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je plussoie, à lire pour un autre son de cloche...Il y a déjà eu un rappel de la modération à éviter d'aborder les aspects économiques ici. Ils sont pourtant très importants, aussi je signale ce billet d'un économiste sur son blog au sujet de ce reportage...
Dans le film, il y a un exemple (qui suit en parallèle le déroulement du documentaire) d'une imprimante dans lequel le fabricant a implanté une puce qui comptabilise le nombre d'impression.
Au bout d'un certain nombre (18 000 je crois), l'imprimante cesse de fonctionner en affichant un message un peu flou du genre "certaines pièces doivent être changées".
Comme ça coûte moins cher d'acheter une nouvelle imprimante que de la faire réparer, ça mène le consommateur à en acheter une nouvelle.
Après je ne sais pas si il faut généraliser, en tout cas cela montre que ça existe. Et que pour un objet comme ça, ça ne demande pas grand chose en plus pour le fabricant.
On peut aussi parler des nanobombes dans les circuits de Wh*** (autre géant de l'électroménager) qui ont causé un certain émoi quand le grand public en a eu vent.
Je crois que l'obsolescence programmée est un problème économique, plus que technique. Ce fil est donc sur une pente savonneuse.
Sauf si on s'axe sur les divers techniques de "programmation" de l'obsolescence, comme par exemple des cuves de laves-linge en plastique (plus fragile que la tôle), ou encore le diamètre des cordons d'alimentation d'aspirateur réduits de 50%, etc.
Le tout c'est parvenir à calculer juste : pas trop fragile pour que ça ne paraisse pas une arnaque ou un danger ambulant, pas trop solide pour qu'au bout d'un temps plus ou moins déterminé/décidé/souhaité les composants du bien de consommation cèdent de façon plus ou moins mécanique.
Je ne comprends pas : le producteurs d'un bien d'équipement développeraient une recherche technique spécifique pour que les pièces se dégradent à un moment précis? Mais... ce serait horriblement coûteux, non, si tant est que ce soit même faisable? Ils utilisent plus probablement les plans et process de fabrication tombés dans le domaine public, les matériaux et la main d'oeuvre les moins chers possibles, etc. et donc cela aboutit à un produit qui a une probabilité plus forte de tomber en panne entre 2000 et 3000 tours par usure des pièces ou autre problème.
Imaginer le contraire signifierait qu'ils font un prototype sortie d'usine, le teste, et si le test est trop bon ils l'envoient à la benne et recommence avec un autre ? Ou alors qu'ils intègrent machiavéliquement une pièce dont ils savent à l'avance qu'elle a une résistance de X usages à seule fin de faire racheter l'ensemble... sans changer la pièce, malgré la mauvaise image de marque qui en ressortirait, etc.? Cela me paraît quand même une interprétation totalement tirée par les cheveux par rapport à d'autres plus simples.
(Cette discussion étant surtout économique, elle est difficile à poursuivre, sauf si un ingénieur peut nous exposer toutes les pièces stratégiques d'un produit et nous expliquer leurs facteurs de durabilité. Ce qui a été un tout petit peu fait plus haut avec l'informatique, mais ce produit est à mon avis particulier en raison de la loi de Moore faisant que le hardaware et le sofware co-évoluent avec des applis de plus en plus gourmandes, rendant peu intéressant un hardware durable, sauf peut-être pour des bidouilleurs qui représentent une minorité de la population. De toute façon, il me paraît intuitivement évident qu'un des principaux facteurs de variabilité de la durée d'un produit d'équipement est le coût de revient de chaque pièce en fonction de la qualité du matériau et du process de fabrication, donc je ne vois pas que cette discussion amputée de l'économie soit possible.)
C'est pourtant une réalité que des tests existent, comme faire tourner H24 7J/7 des laves-linges dont la durée ne doit pas excéder celle du cahier des charges.
Ou des études sur des assemblages de pièces ayant demandé des recherches (ex : soudure au bois ou au plastique, plutôt que vis, cheville, boulon, colle...).
Il existe aussi des études sur l'ergonomie et la matière des pièces et leur degré d'usure, qui peuvent être détournées de leur objet initiale. Par exemple la déformation des tôles -- essentielles en sécurité routière, pas forcément bénéfique à vos étagères et portes de placard...
Idem pour tout ce qui concerne les coutures -- vêtements, sacs, chaussures... -- et les matières textiles ou assimilées sur lesquelles c'est pratiqué.
Bref. Ces études existent parfois de longue date et sont simplement utilisée comme il convient.
Oui, je crois que c'est plutôt ça.
Récemment, notre lave-vaisselle est tombé en panne, juste avant que la garantie de 5 ans n'expire. Le gars du service après-vente est venu, il a changé une pièce en plastique qui, vraiment, n'avait pas l'air solide. Et il nous a dit que si on avait dû payer son remplacement, c'était plus cher qu'une machine neuve.
Autre exemple, l'écran de mon ordi était devenu noir. Un copain qui s'y connaît en info a trouvé la pièce défectueuse et l'a changée. Il m'a fait remarqué qu'elle avait juste chauffé, que cette panne était très fréquente sur ces ordis, et qu'il suffisait de faire préventivement deux petits trous à tel et tel endroit pour éviter que la petite pièce chauffe, donc éviter cette panne. L'absence de trous à cet endroit est-elle intentionnelle ? Pas impossible.
AH les salauds !!!
C'est quand même pas comme le secret médical !!!
Bonsoir.
Ce genre de test n'est pas représentatif de l'usage d'un lave linge, personne (aucun particulier) ne fait tourner son lave linge 24/24.C'est pourtant une réalité que des tests existent, comme faire tourner H24 7J/7 des laves-linges dont la durée ne doit pas excéder celle du cahier des charges.
Acheter du matériel professionnel, là il n'y a pas de complot, mais la visseuse / dévisseuse sans fil à 400€, vous fait regarder celle à 29.99€ de chez Dépotrama made mad in PRC avec les yeux de Chimène....
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir,
Il y en a d'autres à qui l'on demande de prouver que cela peut tenir 25000 H (butée basse) sans pannes!
Mais bien sur ce n'est pas la même clientèle et le prix n'est pas le même.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
A JPL
Je ne suis pas totalement persuadé que le coût d'un produit à durée de vie longue soit beaucoup plus cher qu'un produit à courte durée de vie. Mon père qui avait acheté un chauffe-eau à bain marie dans les années 50 n'a jamais changé une seule fois la résistance de chauffage ! La cuve en inox n'est évidemment pas corrodée.
Pour une fois que c'est IBM qui parle d’obsolescence programmée » également appelée « désuétude planifiée ».
Vous le saviez ?
pourquoi tu restreins seulement à IBM ?
tout le monde le fait ...
Fusion des discussions.
Là où l'ignorance est un bienfait, c'est de la folie d'être sage (Thomas Gray).
Oui mais la c'est IBM qui en parle et le dénonce !
C'est la première fois qu'une multinationale le reconnait par une lettre officielle.
C'est un peu normal s'ils sont victimes de leurs propres fournisseurs
De toutes façons, quel que soit le petit malin ou le vulgaire radin qui fait fabriquer fragile, faut bien casser ppour refabriquer et faire tourner la machine....;
celui qui veut faire durer est un MAUVAIS citoyen!!!!
D' ailleurs il se met en infraction: l' Etat (et les consortiums de fabriquants qui lui susurrent las bonnes idées) change sans arrêt les NORMES (dites de sécurité, dites de développement durable etc)
ça permet d' obliger à changer les matériels, les locaux etc.
Ex normes électriques , normes des bagnoles, normes des constructions, normes de la restauration etc. en particulier pour notre 'sécurité'....
Toutefois je ne critque nullement celles qui économisent REELLEMENT de l' energie, pour lesquelles il y a un vrai retour malgré l' énergie consommée à ajouter des isolants ou à changer des matériels réellement gaspilleurs. Mais il y a tellement d' autres arguments spécieux pour pousser au changement dans notre bien!
Et savoir qu' en remplaçant un objet, on gaspille non seulement de l' énergie (et rejette du CO2) mais on consome des ressources naturelles (minerais, produits agricoles..) et bien sûr on rejette des déchets.
Suis pas sûr que c' est très favorable de détruire une bagnole qui pue par une jolie toute neuve pleine d' électronique, de catalyseurs (métaux rares ou /et précieux) .... .. si elle fait peu de kilomètres dans l' année, bien sûr....
C' est guère plus malin que de changer de fringues tous les 4 matins pour être à la mode
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
n'y aurait il pas aussi une sorte d'obsolescence programmée concernant les travailleurs ?
on les forme a une technologie précise , la technologie s'arrete , qu'en fait on ?
On forme les gens à une philosophie générale (pour la longévité), qu'on applique à une technologie particulière (pour la mise sur le marché immédiate).
Toute autre formation n'en est pas une.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
c'est jouer sur les mots ...
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
L'obsolescence programmée est aussi un moyen d'engager le consommateur à l'innovation des produits qu'il achète (à acheter des nouveaux produits, de la même gamme). Il est engagé à acheter tel type de produit, y compris ses innovations. Valoriser l'innovation, c'est dévaloriser les produits "obsolètes".
On peut alors différencier l'obsolescence programmée technique, dont parle notamment le film sur ARTE, et l'"obsolescence programmée" plus d'ordre psychologique, cette dernière pouvant être facilitée par la première, mais ça peut aussi être réciproque.
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Cela vient pas aussi à que les consommateurs(trices surtout) ont besoin d'être à la mode ?
En gros on applique les méthodes de la mode vestimentaire aux autres secteurs économiques ...
Marrant le billet sur l'obsolescence programmée...
Mais bon de mon côté, je penche pour la théorie du complot, surtout pour les appareils pas cher (de marque ou pas).
Quand je vois le nombre d'appareils que je jette (ou si possible répare) au bout de seulement quelques années de fonctionnement (voir moins... en 2 ans, 2 grilles pains dont un moul...x), je constate qu'il y a quand même gros problème.
A mon premier emménagement il y a quelques années, j'ai fait la bêtise d'acheter des objets, appareils, meubles, électroménagers à bas voir moyen prix, je m'en suis mordu les doigts au bout de 3 ans j'ai du pratiquement tout racheter (je suis plus du genre à faire durer tant que ça tient).
Maintenant je n'achète que du haut de gamme quand c'est possible (€), et la différence se fait sentir, au final ça coûte moins cher.
La dernière idiotie de ma part a été d'acheter du mobilier suédois.
1 an plus tard tout est bon pour la benne... (plaquage qui ne tient pas, trop fragile... seulement 2 trois trucs ont bien vieillis).
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Pour des raisons écologiques mais également d'enrichissement d'un pays (reconstruire de multiples fois un même produit est une perte de temps et d'argent inutile qui appauvrit globalement un pays), l'obsolescence programmé est un mal absolu. C'est le signe évident d'une décadence de notre société puisque ce concept est à l'opposé d'une société durable.
J'en connais un autre: pas cher tu me coutes, cher tu me couteras.
Je pense que cela est malheureusement de moins en moins vrai. Au nom de la compétitivité et du profit, on monte des éléments de plus en plus fragiles même sur les marques. Et quand quelqu'un à un problème avec un produit couteux, il change de politique : la prochaine foi il achète du bon marché.