C'est un alignement de mots dans mon cas parce que je ne prends pas de protéine spécifique. Mais a priori, un changement de conformation d'une molécule biologique peut clairement se décrire par un choix pertinent des observables (pour le repliement des protéines la coordonnée de choix est souvent le nombre de contacts natifs dans la protéine, pour un moteur il doit sans doute y avoir des angles plus importants que d'autres, pour un facteur de transcription cela va être l'orientation du facteur et la distance à l'ADN etc...).
C'est une description qui me plait parce qu'en lien avec la thermodynamique et parce qu'elle permet de caluler les taux de réaction d'un état à un autre (bien entendu ces taux tout comme les états eux mêmes dépendent des choix d'observables).
Cela dit, comme la réaction n'est ici pas spontanée j'imagine que le changement conformationnel n'est même pas envisageable à l'équilibre (soit parce que la barrière à passer est trop haute soit parce que le puit correspondant n'existe même pas encore).
La seule explication que je vois alors (mais je peux me tromper) est que l'effet de l'hydrolyse de l'ATP est in fine de changer la topographie du paysage énergetique.
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