Bonjour Ansset, Bonjour à toutes et à tous,
J'ajouterai que - à mon sens - on n'est encore qu'au début de cette accélération du progrès scientifiques et technologique. Il dépend en effet de la puissance du "moteur" de recherche humain. Or, aujourd'hui :
- Ce moteur n'a jamais été aussi puissant dans l'Histoire, en nombre de chercheurs et en moyens (ordinateurs et réseaux, LHC et autres menus outillages ...),
- La puissance du moteur n'a jamais augmenté aussi vite (nombre de nouveaux chercheurs venant s'ajouter chaque année aux chercheirs existants), avec la montée en puissance des "BRIC",
- L'optimisation du fonctionnement du moteur est encore en cours (avec l'appropriation des réseaux et des nouvelles possibilités de fonctionnement collaboratif par la comùunauté internationale des chercheurs, la numérisation et l'indexation croissantes des bibliothèques).
Donc, il y en a encores pour quelques bonnes décennies à vue d'oeil avant une stabilisation démographique générale de l'Humanité, puis du nombre de chercheurs. Comme pendant ce temps leurs outils auront encore gagné en puissance, on n'a pas fini d'accélérer la recherche !
Pour moi, les neurosciences relèvent de l'étude du vivant, qui fera à mon sens partie des prochaines "explosions" de connaissances et de connaissances appliquées. Il suffit d'imaginer le pactole que touchera celuis qui "inventera" une façon sûre de supprimer, au choix, la calvitie, Alzheimer, les cancers, ou autres.
La seule limite que je vois aujourd'hui aux biotechs est le problème du financement. On ne peut pas compter sur les grands labos pour faire de la "rupture", et les PMI de biotech ont du mal à se lancer. En effet, la moindre mise en place d'un processus de production en biotech demande au minimum 1 million d'€ pour avoir les premiers produits vendables. Et c'set un "risque total" pour l'investisseur ...
Amitiés,
Jean
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