J'imagine que quand on est passé du pipeau à la clarinette, la musique a plutôt régressé, savoir en jouer correctement d'une clarinette n'étant pas à la portée de tout un chacun ?
Et quand on est passé des saignées et lavements à la chirurgie à coeur ouvert, la médecine a plutôt régressé, car la chirurgie moderne n'est plus à la portée de tous les Diafoirus ?
Vous n'exprimez que votre opinion, sûrement basée sur une connaissance très en profondeur du sujet. Même si un forum n'est pas le lieu idéal pour essayer de communiquer ces connaissances en profondeur, peut-être quelques indices sur les arguments étayant cette opinion seraient utiles ?Cependant, il y a eu un certain nombres d'erreurs au niveau des formalismes mathématiques (Quaternion, Analyse vectorielle), il ne faudrait pas non plus les oublier. Les relativistes ont tenté de corriger cela, (tenseur covariant / contravariant, spineurs,...), mais d'une part la forme est un peu lourde, et d'autre part, la réactualisation des théories n'a jamais été complète (du fait de la lourdeur de la forme, j'imagine)
Cela sert à exactement ce à quoi sert toute science, à permettre à l'humanité de mieux appréhender son environnement. Qu'il fasse s'appuyer sur quelques spécialistes n'y change rien, et personnellement cela ne me gêne en rien que certaines opérations ne puissent être faites que par de rares chirurgiens spécialisés. L'important est qu'ils existent, qu'ils mettent leur compétence au service de l'humanité et qu'ils sachent transmettre ces compétences, non ?Ceci ne facilite pas la tâche du quidam qui s'intéresserait à la science : à quoi servirait donc une science que seuls quelques rares individus sauraient manier ? Pas sûr que cela soit optimal en matière de progrès.
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