Bonjour,
Savez-vous si des études cherchent à comprendre pourquoi les hommes commettent proportionnellement bien plus de crimes que les femmes ?
http://www.guysen.com/news_Israel-92...es_360936.html
Merci
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Bonjour,
Savez-vous si des études cherchent à comprendre pourquoi les hommes commettent proportionnellement bien plus de crimes que les femmes ?
http://www.guysen.com/news_Israel-92...es_360936.html
Merci
Des milliards de spermatozoïdes (et quelques minutes de plaisir) vs. 500 ovules (et des gestations et allaitements).
Les comportements à risque payent plus pour les mâles que pour les femelles, si on compte en espérance de descendants.
Ou encore : si la moitié des mâles sont tués, la reproduction du groupe est inchangée, et les mâles restants ont plus d'enfants que la moyenne ; si la moitié des femelles sont tués, le groupe est en danger, et les femelles restantes peuvent y perdre plus probablement qu'y gagner.
Dernière modification par Amanuensis ; 05/09/2012 à 10h45.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Merci bien !Des milliards de spermatozoïdes (et quelques minutes de plaisir) vs. 500 ovules (et des gestations et allaitements).
Les comportements à risque payent plus pour les mâles que pour les femelles, si on compte en espérance de descendants.
Ou encore : si la moitié des mâles sont tués, la reproduction du groupe est inchangée, et les mâles restants ont plus d'enfants que la moyenne ; si la moitié des femelles sont tués, le groupe est en danger, et les femelles restantes peuvent y perdre plus probablement qu'y gagner.
Est-ce le fait d'une réflexion personnelle, ou as-tu trouvé cela dans la littérature s
Je suis d'accord ! Mais on peut se demander la cause biologique d'un tel comportement car il semble évident que perpétuer un crime est antisocial !Des milliards de spermatozoïdes (et quelques minutes de plaisir) vs. 500 ovules (et des gestations et allaitements).
Les comportements à risque payent plus pour les mâles que pour les femelles, si on compte en espérance de descendants.
Ou encore : si la moitié des mâles sont tués, la reproduction du groupe est inchangée, et les mâles restants ont plus d'enfants que la moyenne ; si la moitié des femelles sont tués, le groupe est en danger, et les femelles restantes peuvent y perdre plus probablement qu'y gagner.
Alors je pense à Freud et à l'énervement que suscite l'impuissance ...
Il suffit de faire une petite recherche sur google en tapant "étude criminelle homme/femme", puis de cerner les sources sérieuses, pour se rendre compte que ce phénomène intéresse de nombreux sociologues, criminologues, politiciens, anthropologues, et toute la famille des "psy". Un peu de lecture permet rapidement de comprendre que ce phénomène n'a pas d'explication simple dans la mesure où de nombreux facteurs interviennent, qui peuvent être très variés. Il semble impossible de dégager une raison unique à cette différence comportementale.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
C'est dans la littérature, en particulier anglo-saxonne, qui est friande des explications de type évolutionniste.
Plus généralement, c'est une explication utilisée en comportement animal.
La difficulté est celle soulignée par le message précédent, le comportement des êtres humains a aussi une dimension culturelle, et mêmes si on accepte que des tendances soient propres à notre état d'animal, elles peuvent être modifiées par la culture.
Par ailleurs, ce qu'on pense et dit sur le sujet est aussi influencé par la culture. Et la nôtre n'est pas en faveur des différences sexuelles, ou de la prise en compte de notre côté animal, de ce qui pourrait "excuser" des comportements anti-sociaux, etc.
Dernière modification par Amanuensis ; 05/09/2012 à 11h18.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Je penche plus pour un rapport aux hormones,
s'il y a plus d'homme que de femmes qui commettent des crimes, alors un des liens serait dans ces caractères similaires qu'on les hommes et qui les différencient des femmes, notamment les hormones et leur taux,
par exemple un fort taux de testostérone rend plus agressif, mais ce n'est surement pas la seule,
Bonjour à tous
Vous avez raison, mais je ne suis pas certain qu'on puisse confondre l'agressivité et l'inclination criminelle.Je penche plus pour un rapport aux hormones,
s'il y a plus d'homme que de femmes qui commettent des crimes, alors un des liens serait dans ces caractères similaires qu'on les hommes et qui les différencient des femmes, notamment les hormones et leur taux,
par exemple un fort taux de testostérone rend plus agressif, mais ce n'est surement pas la seule,
Amanuensis a écrit:
Il ne faut pas exclure le fait que la criminalité féminine fasse, pour certaines de ses formes, l'objet d'une dénégation dans notre culture.Par ailleurs, ce qu'on pense et dit sur le sujet est aussi influencé par la culture
Voici deux liens qui apportent un éclairage:
http://hommelibre.blog.tdg.ch/archiv...-poids-de.html
http://sciencepoparis8.hautetfort.co...1369288590.pdf
Je n'exclus pas le fait que la proportion d'hommes soit plus importante parmi les criminels; mais peut-être n'est-elle pas telle qu'on le croit spontanément ?
Je pense au contraire que si,Vous avez raison, mais je ne suis pas certain qu'on puisse confondre l'agressivité et l'inclination criminelle.
Je me souviens au JT du soir lorsqu'était d'actualité la castration chimique, un homme (qui à eu les baloches de dire ça a la télé, a sa place j'aurais pas pu) qui disait avoir fait volontairement une castration chimique car il se sentait violeur, en marchant dans la rue il lui arrivait d'envisager le viol assez souvent et la seule chose qui le retenait c'était sa morale car il savait que c'était atroce, mais il envisageait sérieusement l'idée ce qui le faisait se sentir honteux,
et pour être sur de ne jamais passer à l'acte il a décidé de se faire castrer car il disait ne pas savoir combien de temps il tiendrai et il n'aimait pas l'homme qu'il était
Il s'agit bien là d'une inclinaison criminelle et non pas d'une agressivités passagère
Mais pour revenir au cas général, quelqu'un qui synthétiserait plus qu e la moyenne de certaines hormones (dont la testostérone) de façon continu, si on ajoute à ça deux trois autres hormones qui agissent sur le comportement, ca fait un cocktail chimique et on a une personne sur-excitée en continu
Dernière modification par Loupsio ; 05/09/2012 à 11h56.
Je pense, comme le souligne Amanuensis, que nous ne pouvons échapper à la notion animale qui subsiste en nous, et qui se heurte quotidiennement à notre éducation, notre culture, etc.
Si l'on veut remonter le temps pour observer l'origine génétique de certains de nos comportements, il suffit d'observer un groupe de chimpanzés dans la nature : les femelles allaitent leurs bébés et, donc, restent "à la maison" en s'occupant de cueillette, tandis que les mâles partent chasser. Il est clair que dans ce cas, un comportement agressif est nécessaire aux mâles, alors que les femelles développent un comportement protecteur.
Bien sûr, ceci n'est qu'un avis personnel sans valeur scientifique.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
J'ai vu un reportage semblable sur un jeune pédophile, qui s'était castré chimiquement à l'age de 17 ans. Cet exemple montre en tous cas que la criminalité ne se fonde pas nécessairement sur l'agressivité.Je pense au contraire que si,
Je me souviens au JT du soir lorsqu'était d'actualité la castration chimique, un homme (qui à eu les baloches de dire ça a la télé, a sa place j'aurais pas pu) qui disait avoir fait volontairement une castration chimique car il se sentait violeur, en marchant dans la rue il lui arrivait d'envisager le viol assez souvent et la seule chose qui le retenait c'était sa morale car il savait que c'était atroce, mais il envisageait sérieusement l'idée ce qui le faisait se sentir honteux,
et pour être sur de ne jamais passer à l'acte il a décidé de se faire castrer car il disait ne pas savoir combien de temps il tiendrai et il n'aimait pas l'homme qu'il était
Il s'agit bien là d'une inclinaison criminelle et non pas d'une agressivités passagère
Je conçois bien qu'un tel profil puisse porter l'individu vers le crime. Je doute néanmoins que ce soit là le principal ressort de la criminalité (qui réclame dans de multiples formes un sérieux sang froid):les quelques cas de pédophilie féminine établis juridiquement révèlent des personnes parfaitement capables de donner toutes les apparences de la douceur, y compris lors des passages à l'acte criminel.Mais pour revenir au cas général, quelqu'un qui synthétiserait plus qu e la moyenne de certaines hormones (dont la testostérone) de façon continu, si on ajoute à ça deux trois autres hormones qui agissent sur le comportement, ca fait un cocktail chimique et on a une personne sur-excitée en continu
Même dans les cas de viol/torture/homicide, l'agressivité peut n'apparaître que comme le moyen permettant d'accéder plus aisément à la fin visée.
Cela ne réfute pas votre exemple, mais montre que nous pouvons bien distinguer crime et agressivité.
Dites, il me semble que on n'est jamais criminel "a priori"... Tout les gens dont vous parlez, qui se sont volontairement castrés, ne sont justement pas des criminels... Puisqu'ils ne sont jamais passés à l'acte
Je ne sais pas s'il est pertinent de parler de ces gens là.
Avant 1920, Freud interprétait toujours la violence dans le sens d'une réponse à un refoulement exigé par la culture mais mal vécu par l'individu.
Il a perdu tout optimisme par la suite, ce qui l'a conduit à supposer cette mythique "pulsion de mort" (à partir de "au delà du principe de plaisir"), laquelle renvoie au constat de l'existence chez l'homme d'une volonté de jouissance sans borne, opposée à la jouissance sexuelle.
Vous avez parfaitement raison: cet individu n'est pas un criminel. Il est intéressant justement pour celà : il reconnait en lui même un désir criminel que sa morale l'oblige à condamner. C'est peut être à partir de ce genre d'exemple que l'on peut chercher à comprendre ce qu'il en est de ceux qui passent à l'acte ?
Oui mais répondre a la question de la violence majoritairement masculine par notre origine revient a poser la question d'une autre façon,Je pense, comme le souligne Amanuensis, que nous ne pouvons échapper à la notion animale qui subsiste en nous, et qui se heurte quotidiennement à notre éducation, notre culture, etc.
Si l'on veut remonter le temps pour observer l'origine génétique de certains de nos comportements, il suffit d'observer un groupe de chimpanzés dans la nature : les femelles allaitent leurs bébés et, donc, restent "à la maison" en s'occupant de cueillette, tandis que les mâles partent chasser. Il est clair que dans ce cas, un comportement agressif est nécessaire aux mâles, alors que les femelles développent un comportement protecteur.
qu'est ce qui à influencé nos ancêtres à vivre de la sorte?
qu'est ce qui fait que les mâles on développés un comportement agressif? ils auraient pu avoir les mêmes besoin, mais ne pas être agressif, à moins qu'ils aient consciemment réfléchi à la question et soient tombés d'accord sur le fait qu'ils devaient être agressif de leur plein gré, mais j'en doute,
Nan et d'ailleurs j'ai pas souvenir avoir dit ça, je dis qu'elle (la criminalité) se fonde entre autre sur les hormones,J'ai vu un reportage semblable sur un jeune pédophile, qui s'était castré chimiquement à l'age de 17 ans. Cet exemple montre en tous cas que la criminalité ne se fonde pas nécessairement sur l'agressivité.
non mais ils le seraient surement devenu sans intervention médicale, l'intervention medicale a justement retiré ce facteur physiologiqueEnvoyé par alhecDites, il me semble que on n'est jamais criminel "a priori"... Tout les gens dont vous parlez, qui se sont volontairement castrés, ne sont justement pas des criminels... Puisqu'ils ne sont jamais passés à l'acte
ce qui les en a empêché c'est clairement le facteur social,Envoyé par karlpC'est peut être à partir de ce genre d'exemple que l'on peut chercher à comprendre ce qu'il en est de ceux qui passent à l'acte ?
les valeurs qu'on leur a inculqué qui les ont poussés à se refréner
Dernière modification par Loupsio ; 05/09/2012 à 12h27.
Certe, mais ça ne répond alors plus à la question initiale... Par exemple, les études montrant plus de criminalité chez les hommes, ne comptent que les passages à l'acte. Rien ne dit que les femmes ont moins de "pensée criminelle" (si tant est que ce terme ait du sens...).Vous avez parfaitement raison: cet individu n'est pas un criminel. Il est intéressant justement pour celà : il reconnait en lui même un désir criminel que sa morale l'oblige à condamner. C'est peut être à partir de ce genre d'exemple que l'on peut chercher à comprendre ce qu'il en est de ceux qui passent à l'acte ?
Si l'agressivité découle des hormones et si la criminalité provient de l'agressivité alors, oui, vous avez raison.
Je ne doute pas du lien que vos admettez entre les hormones et l'agressivité.
Je doute très sérieusement en revanche que la criminalité soit réductible à l'agressivité. je doute même que cette dernière soit une condition sine qua non de la première. Les contre exemples ne manquent pas.
J'en viendrais même à supposer que c'est la confusion entre l'agressivité et la criminalité qui peut nous conduire à la dénégation de certaines formes de criminalité chez les femmes (parce que je suis prêt à reconnaître que les hommes sont globalement plus agressifs, même si les contre exemples ne manquent pas) .
Je ne comprends pas le mélange entre agressivité et criminalité.
Il y a des crimes sans agressivité (escroquerie financières, etc.), et il y a des comportements agressifs non criminels (guerre, sports de combat, ...).
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Envoyé par LoupsioNan et d'ailleurs j'ai pas souvenir avoir dit ça, je dis qu'elle (la criminalité) se fonde entre autre sur les hormones,Ou voyez vous ça? je dis justement que le lien que je fais se situe entre les hormones et la criminalité,pas l'agressivité,Envoyé par karlpJe ne doute pas du lien que vos admettez entre les hormones et l'agressivité.
si on veut faire un lien entre hormones et agressivité il y a la testostérone, mais je parlais des hormones en générale pas uniquement de celle ci
Je suis tout à fait d'accord, d'ailleurs je sais pas si tu disait ça pour karlp ou pour moi, mais cela montre bien que les crimes on des précurseurs physiologiquesEnvoyé par AmanuensisJe ne comprends pas le mélange entre agressivité et criminalité.
Il y a des crimes sans agressivité (escroquerie financières, etc.), et il y a des comportements agressifs non criminels (guerre, sports de combat, ...).
l'escroquerie financière fait état pour moi d'un sérieux manque de morale,
La morale qui notamment en lien avec une partie du cerveau serait aussi conséquence de l'ocytocine, une hormone connu pour d'autres raisons (sociabilisation et accouchement)
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lem...07-135308.html
ou encore : http://www.lematin.ch/savoirs/scienc...story/11242456
et on est bien d'accord qu'il n'y a ici aucun rapport avec l'agressivité
donc pour moi quand on dit qu'il y a plus de crimes commis par les garçons, le facteur physiologique est plus important que le facteur psychologique ou environnemental, même si il influe
Dernière modification par Loupsio ; 05/09/2012 à 13h22.
On trouve en effet par exemple ce genre de choses: http://www.soc.ulaval.ca/lab/raprech...riminalite.pdfIl suffit de faire une petite recherche sur google en tapant "étude criminelle homme/femme", puis de cerner les sources sérieuses, pour se rendre compte que ce phénomène intéresse de nombreux sociologues, criminologues, politiciens, anthropologues, et toute la famille des "psy". Un peu de lecture permet rapidement de comprendre que ce phénomène n'a pas d'explication simple dans la mesure où de nombreux facteurs interviennent, qui peuvent être très variés. Il semble impossible de dégager une raison unique à cette différence comportementale.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je pense que le sujet concerne avant tout les agressions physiques, et non les fraudes financières...
Les guerres sont peut-être un bon exemple d'utilisation collective de l'agressivité individuelle. Une fois que l'on a, par la propagande nationaliste, discrédité l'adversaire, les garde-fous tombent, et les pires exactions deviennent possibles.
A l'opposé, le sport - et son exacerbation du nationalisme, voir exemple récent - est un bon dérivatif de ces mêmes pulsions.
Dans Pls n° 317, de mars 2004, un article intitulé Criminalité et avortement fait mention d'une étude suggérant, aux USA, une baisse de la criminalité au fur et à mesure que des états légalisent l'avortement. D'où l'idée d'une baisse du nombre d'enfants nés dans de "mauvaises conditions", donc plus exposés à la délinquance.
Dans PhiloMag n° 51, de juin 2011, un court article mentionne une étude d'un certain Gunnar Heinsohn selon laquelle c'est dans les pays ayant des déséquilibres démographiques, avec plus d'hommes que de femmes, d'où frustrations, que se sont produites les "pires guerres civiles et révolutions".
Dans PhiloMag n° 50, un court entrefilet signale une étude selon laquelle il suffit de montrer des photos de filles sexy à des jeunes hommes pour les rendre plus belliqueux.
Dans PhiloMag n° 59, le psychologue Steven Pinker explique que, dans les pays à forte domination masculine, la natalité devient galopante, d'où augmentation de la misère, et d'autre part la polygamie laisse un grand nombre d'hommes esseulés, deux facteurs, selon lui, de criminalité.
un crime est un crime,Envoyé par paminodeJe pense que le sujet concerne avant tout les agressions physiques, et non les fraudes financières...
le sujet parle du fait qu'il y a plus de nuisances à autrui chez les hommes que chez les femmes, que ce soit des agressions physiques ou pas, la démarche est la même
Je ne crois pas, précisément.
A ce que j'ai cru entendre un jour, dans les prisons, les criminels eux-mêmes opèrent des distinguos, entre violeurs d'enfants et braqueurs de banques. Cf. M le Maudit...
Il me semble que l'on peut distinguer des facteurs économiques pour les uns (cf. l'article de PlS ou la mention de la natalité galopante par Steven Pinker), et des considérations d'ordre sexuel pour les autres. Évidemment, cela peut se recouper.
La liberté des uns s'arrête la ou commence celle des autres
une fois sorti de ce contexte on est bien dans le fait d'ignorer l'intégrité des autres que ce soit un viol ou un vol, on nuit à quelqu'un et il n'empêche que c'est généralement majoritairement les hommes,la question est :"pourquoi"
peu importe de quel type de crime il s'agit ou de la gravité de celui-ci, ce sont les hommes qui respecte le moins cet adage "La liberté des uns s'arrête la ou commence celle des autres"
Un autre problème sémantique avec le titre est que "crime" réfère à une classe particulière de "nuisance à autrui", la classe amenant les peines les plus lourdes. Mais le texte extérieur cité dans le message #1 parle "des délinquants et criminels". Autrement dit, cela inclut les délits et peut-être même les contraventions.
S'il est vrai qu'ont trouve surtout dans les crimes les crimes de sang, l'inclusion des délits et de la délinquance inclut dans le sujet bien plus que la violence physique.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Je "vois" ça ici:Si vous n'admettez pas implicitement un lien entre l'agressivité et le crime, alors je ne saisis pas bien la référence à la testostérone (pourquoi ne pas évoquer directement l'hormone qui est pour vous en cause ?)Je penche plus pour un rapport aux hormones,
s'il y a plus d'homme que de femmes qui commettent des crimes, alors un des liens serait dans ces caractères similaires qu'on les hommes et qui les différencient des femmes, notamment les hormones et leur taux,
par exemple un fort taux de testostérone rend plus agressif, mais ce n'est surement pas la seule,
Ou alors , vous vouliez dire que de même que la testostérone est en cause dans l'agressivité, de même il existe une autre hormone qui est en cause dans la criminalité.
Mais comme par ailleurs je vous vois engagé dans l'idée que la criminalité est avant tout une question de relation à la loi et à la règle, je vous suppose prêt à supposer que l'obéissance et le rejet de la loi et de la morale sont déterminés par la physiologie; ce qu'effectivement vous dîtes :Je ne pense vraiment pas que l'ocytocine puisse être la cause de la morale (c'est ce que vous admettez en disant que la première est conséquence de la seconde).La morale qui notamment en lien avec une partie du cerveau serait aussi conséquence de l'ocytocine
C'est là une affirmation extrêmement hasardeuse. J'espère ne pas faire preuve de manque de scientificité en disant que la morale est selon moi avant tout une question d'éducation ?
C'est ce qu'il reste à démontrer. Que nous soyons portés à le croire est certes un fait. Avez vous une étude qui l'établisse de façon certaine ?La liberté des uns s'arrête la ou commence celle des autres
une fois sorti de ce contexte on est bien dans le fait d'ignorer l'intégrité des autres que ce soit un viol ou un vol, on nuit à quelqu'un et il n'empêche que c'est généralement majoritairement les hommes,la question est :"pourquoi"
"
Je pense qu'il y effectivement une distinction entre différentes "nuisances" à autrui. La loi fait d'ailleurs de nombreuses distinction et certains comportements qui sont contraires à la loi ne sont sanctionné que d'un rappel à celle-ci, c'est à dire non punis.
En ce qui concerne la relation agressivité/crime-délit, je pense que l'agressivité n'est pas nécéssaire pour commettre ce genre d'actes, mais elle aide bien quand même. Sur le nombre de passages à l'acte violents commis, combien le sont sans préméditations, étant juste la suite logique d'une agressivité exarcerbée par différents éléments et qui dégénère.
Et même pour les délits financiers, il ne serait pas étonnant qu'on retrouve une certaine dose d'agressivité chez de nombreuses personnes qui en ont commis. Les notions d'être le meilleur, de "bouffer" le concurrent... ont la côte dans les milieux financiers.
Combien d'actes délictueux commis dans et hors d'un stade de foot (lieu ou l'agressivité s'exprime s'il en est) s'il n'y avait pas des milliers de policiers qui encadraient tout cela (et encore, même avec la police...). Bref, il me semble quand même qu'une nature agressive va par définition être plus encline à empièter sur la liberté de l'autre et sur la loi qu'une nature placide et contemplatrice.
Il n'empêche que le message #1 discute de la différence entre hommes et femmes quant aux crimes et délinquance, pas de l'agressivité.
Même si on admet que dans la différence entre hommes et femmes porte aussi bien sur la délinquance que sur l'agressivité, cela ne veut pas dire que le second cas explique ou implique le premier. Les deux peuvent très bien venir d'une cause commune.
Perso, je suis plus sensible à l'argument de la prise de risque (comme cité dans ma première réponse). Celle-ci peut expliquer conjointement, et indépendamment l'une de l'autre, la différence quant à la délinquance et la différence quant à l'agressivité. On peut imaginer que si les femmes sont moins enclines à prendre des risques, cela baisse aussi bien les comportements agressifs que la délinquance (violente ou non), qui, tous deux, sont ou impliquent une prise de risque.
Dernière modification par Amanuensis ; 05/09/2012 à 14h44.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Pour ma part, je suis d'accord avec Tarninou.En ce qui concerne la relation agressivité/crime-délit, je pense que l'agressivité n'est pas nécessaire pour commettre ce genre d'actes, mais elle aide bien quand même.
(...)
Et même pour les délits financiers, il ne serait pas étonnant qu'on retrouve une certaine dose d'agressivité chez de nombreuses personnes qui en ont commis.
(...)
Bref, il me semble quand même qu'une nature agressive va par définition être plus encline à empiéter sur la liberté de l'autre et sur la loi qu'une nature placide et contemplatrice.
Violer la loi, quelle qu'en soit la manière, est sans doute une affaire d'agressivité. Garer sa voiture dans un lieu interdit en pensant "au diable les képis" est sans doute déjà une manifestation d'agressivité.
Bien sûr, ensuite, il y a des degrés.
D'accord également. La rivalité "évolutive" entre "mâles"... le désir de briller pour épater les "femelles"... peuvent être des ressorts pour entrer en délinquance.
J'ai à plusieurs reprises remarqué que des garçons pouvaient avoir des comportements violents pour éblouir des filles.
Des comportements délinquants peuvent relever ou être le prolongement du désir de passer pour un caïd.
Je vois un autre facteur, la continuité de la "rébellion adolescente" contre l'ordre établi, qui chez les hommes se prolongerait ainsi de façon démonstrative.
Je pose une question : peut-on évoquer les notions de "courage" et de "facilité" ? Les femmes en difficulté supporteraient mieux leurs conditions, et seraient dès lors moins susceptibles de devenir délinquantes ??? Hum...
D'après des études (je n'ai malheureusement pas de références en tête), il y aurait davantage d'agressions de femmes les soirs de rencontres sportives, en particulier de la part des supporters des vainqueurs (alcool ?).Combien d'actes délictueux commis dans et hors d'un stade de foot (lieu ou l'agressivité s'exprime s'il en est) s'il n'y avait pas des milliers de policiers qui encadraient tout cela (et encore, même avec la police...).
Pas bête. Cela viendrait s'ajouter au reste : idée de facteurs multiples ?Perso, je suis plus sensible à l'argument de la prise de risque (comme cité dans ma première réponse). Celle-ci peut expliquer conjointement, et indépendamment l'une de l'autre, la différence quant à la délinquance et la différence quant à l'agressivité. On peut imaginer que si les femmes sont moins enclines à prendre des risques, cela baisse aussi bien les comportements agressifs que la délinquance (violente ou non), qui, tous deux, sont ou impliquent une prise de risque.