Heureusement vous êtes là, et vous n'êtes pas péremptoire, vous au moins.Arcole, et d'autres du même tonneau
vos affirmations péremptoires me font bondir :
- elles ne sont pas scientifiques
- elles mélangent plusieurs notions dont sexualité, sexe, reproduction,
- vos présupposés étant "moralistes" vous aboutissez forcément à des inepties telles, que sans aucun fondements scientifiques vous affirmez tout de go qu'il s'agit d'anomalie (en parlant semble-t-il uniquement d'homosexualité masculine)
- vous l'associez à une décadence à une dégénérescence de l'Homme, de l'humanité toute entière et hop une leçon magistrale d'obscurantisme !
- si l'on vous suit, les comportements homosexuels doivent être fermement réprimés.
Je réaffirme donc avec force:
- la sexualité (humaine) est à différencier de la reproduction et de la procréation (organe/fonction)
- la sexualité (humaine) n'est pas normative (sinon ce serait par exemple imposer la manière dont on fait l'amour et avec qui et pourquoi)
- femmes et hommes ont acquis le droit (dans notre société occidentale du moins) de disposer de leur corps. Par conséquent celui aussi d'exprimer leur sexualité quelqu'elle soit, et, pour les femmes du moins, également de ne plus les limiter au rôle de procréation.
- nous êtres humains avons la capacité de penser notre sexualité, d'exprimer nos désirs, ou de la sublimer grâce à notre cerveau (bon là je dirais que tous n'ont peut-etre pas cette capacité )
- la sexualité est un acte social, la reproduction ne l'est pas.
Et pour ma part, la sexualité humaine s'est sans doute développée au cours de l'évolution parce que les ressources énergétiques ont augmenté, que la mortalité infantile a diminué, que le fitness s'est amélioré par l'émergence de techniques, que du temps et de l'énergie se sont donc libérées pour être utilisées à autre chose que la "survie"....
En conclusion : je ne pourrais pas me départir de l'idée que l'homosexualité est à mettre sur le même pied d'égalité que d'autres formes de sexualité (no sex, bi-, amour courtois, platonique....). Qu'il y ait de la bio-chimie, de la génétique, de l'environnemental, de l'apprentissage, ou un peu de tout cela certainement, qu'il est donc plus intéressant d'étudier la sexualité humaine dans son ensemble que de chercher une cause à ce que d'aucuns comme vous estiment une anomalie de la nature !
Et je me répète : comme d'autres excisent des femmes estimant que cet organe n'ayant pas de fonction dans la procréation est une anomalie de la nature, ou ont excisés des femmes parce qu'ils y voyaient "médicalement" la cause de l'hystérie !
Quelle leçon...
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