si si, justement. Si ça n'a pas de conséquences testables, si ça ne prédit rien de nouveau ni n'explique rien qui ne soit déjà expliqué, ce n'est pas de la science mais de la philosophie ou de la métaphysique.Mach3, je ne pense pas que le "pour quoi faire" soit un argument valable.
Je veux bien que vous essayiez de trouver quel part prenne l'électron et le positron dans l'énergie des 2 photons émis (dans le cas considéré en exemple), mais cela n'a aucune conséquence testable ou mesurable et cela ne nous apprend rien. A moins que je me trompe mais alors à vous de nous l'expliquer. Quelle conséquence ça aurait que l'énergie se répartisse d'une façon ou d'une autre du moment qu'elle est conservée tout du long? Voyez vous le moindre moyen de mesurer dans un photon la part d'énergie qui lui vient de l'électron et celle qui lui vient du positron? Voyez vous le moindre moyen d'observer que la répartition de l'énergie s'est faite d'une manière et pas d'une autre? Pouvez vous prédire que l'issu d'une expérience donnée sera ainsi si la répartition est d'une façon et autrement si la répartition est d'une autre façon?
encore une fois pour quoi faire? la physique ne dépend pas de l'échelle choisieCe qui serait bien, après avoir choisi l'unité de mesure, c'est qu'on connaisse la valeur exacte de cette somme, et pas une valeur par rapport à une échelle arbitraire.
non, parce qu’expérimentalement c'est ce qu'on constate.Le "ce qui compte" aussi est contestable.
L'énergie se conserve, et c'est même par construction dans sa définition moderne : c'est la grandeur conservée associée à la symétrie par translation dans le temps (voir theoreme de Noether). Il n'y a pas d'autres impératifs dictés par les observations.
oui, parce que le poids et l'énergie ne sont pas de même nature. Tu ne peux pas les comparer ainsi. Dire que le poids est nul en l'absence de toute convention garde un sens (si le poids est nul, cela signifie que le champ de pesanteur est nul), alors que parler d'énergie nulle n'a de sens que si on a choisi une référence.Si tu me demandes le poids de deux objets et que je te donne la différence de poids en te disant que c'est ce qui compte... ou si je te donne juste le poids total sur une échelle arbitraire, tu pourrais protester à juste titre.
non ce n'est pas un postulat, c'est une observation. Enfermé dans une boite opaque en mouvement rectiligne uniforme, un physicien ne peut par aucun moyen savoir si la boite est en mouvement ou immobile. Galilée en a fait l'expérience dans la cale d'un bateau.Non, çà reste un postulat datant d'une époque où on ne soupçonnait même pas que le vide n'est pas si vide.
Et par ailleurs même dans le cas d'un mouvement quelconque de la boite, avec des accélérations, il n'est pas possible de savoir si cela est dû à un mouvement de sa boite ou si cela est dû à un champ de pesanteur. C'est indiscernable expérimentalement.
non, on ne dit pas une telle chose, même implicitement, ou à la rigueur on dit que le référentiel à une vitesse 0 par rapport à lui même, ce qui est la moindre des choses...Quand on mesure la somme avec le référentiel de notre choix on dit implicitement que ce référentiel a une vitesse zéro. C'est arbitraire. On définit une échelle arbitraire en plaçant son zéro arbitrairement.
m@ch3
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