Je n'ai jamais cesse de bosser depuis que j'ai quitte l'ecole
J'ai tout a fait conscience de la difficulte du parcours choisi. Tout en sachant que memes certains qui sont tres bon ne trouvent pas de travail dans la recherche apres leurs etudes ...
D'ailleurs c'est peut-etre un bon moyen de departager math et physique : lequel des 2 matieres embauche le plus dans la recherche en France ? J'ai vu que les places etaient peu nombreuses dans les 2 cas ...
bonjour,
la "physique" regroupe des domaines variés et très différents.
cordialement
Re,
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la réponse va etre simple : dans le public, quasiment aucun des deux n'embauche. les places sont très, très, très cheres... Dans le privé par contre de la place il y en a, mais c'est moins de la recherche "amont", c'est plutot de la R&D dont le but final est la rentabilité...
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\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de choses intéressantes à y faire, et peut-être plus accessibles à partir d'études moins longues (disons sans avoir besoin d'un doctorat). Mais c'est en général plus du boulot d'ingénieur que de chercheur dans le sens "noble" du terme.[mode taillage à la serpe]
la réponse va etre simple : dans le public, quasiment aucun des deux n'embauche. les places sont très, très, très cheres... Dans le privé par contre de la place il y en a, mais c'est moins de la recherche "amont", c'est plutot de la R&D dont le but final est la rentabilité...
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Ceci dit, au bout du compte est-ce que le fait de ne pas être officiellement soumis à un objectif de rentabilité rend vraiment plus libres les chercheurs du public, sachant qu'ils dépendent de financements (dès qu'ils ont besoin d'outils plus avancés qu'un tableau et une craie), et que pour les obtenir il va falloir qu'ils "vendent" d'une façon ou d'une autre le sujet de leur recherche ?
OK merci, ta reponse confirme ce qu'on m'avait deja dit ...Re,
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la réponse va etre simple : dans le public, quasiment aucun des deux n'embauche. les places sont très, très, très cheres... Dans le privé par contre de la place il y en a, mais c'est moins de la recherche "amont", c'est plutot de la R&D dont le but final est la rentabilité...
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Qu'est-ce que tu appelle de la '' R&D " ?
Ouais dans tous les cas, la rentabilite est la priorite ... C'est le 21 ieme siecle Malheureusement ...Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de choses intéressantes à y faire, et peut-être plus accessibles à partir d'études moins longues (disons sans avoir besoin d'un doctorat). Mais c'est en général plus du boulot d'ingénieur que de chercheur dans le sens "noble" du terme.
Ceci dit, au bout du compte est-ce que le fait de ne pas être officiellement soumis à un objectif de rentabilité rend vraiment plus libres les chercheurs du public, sachant qu'ils dépendent de financements (dès qu'ils ont besoin d'outils plus avancés qu'un tableau et une craie), et que pour les obtenir il va falloir qu'ils "vendent" d'une façon ou d'une autre le sujet de leur recherche ?
Moi je travaille dans les crypto-monnaie donc je me demandais si il existait de la recherche en cryptographie ? Car ca me permettrais de rester dans un theme qui m'interesse et dont je connais deja certaines bases mathematiques.
Recherche et développement.
Oui : https://www.greyc.fr/fr/node/6
par exemple...
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Ha mais je suis tout à fait d'accord !Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de choses intéressantes à y faire, et peut-être plus accessibles à partir d'études moins longues (disons sans avoir besoin d'un doctorat). Mais c'est en général plus du boulot d'ingénieur que de chercheur dans le sens "noble" du terme.
Ceci dit, au bout du compte est-ce que le fait de ne pas être officiellement soumis à un objectif de rentabilité rend vraiment plus libres les chercheurs du public, sachant qu'ils dépendent de financements (dès qu'ils ont besoin d'outils plus avancés qu'un tableau et une craie), et que pour les obtenir il va falloir qu'ils "vendent" d'une façon ou d'une autre le sujet de leur recherche ?
Pour ma part je me sens nettement plus libre dans le public, où le point de vue est que tout ce que je trouve est bon à prendre, plutôt que l'inverse où on DEMANDE (ce qui est une totale aberration à mon sens) à un chercheur de trouver - en un temps fixé - une solution à un problème bien définit. Après chacun son truc, c'est tout. Il y en a qui sans cadre se sentent perdus et font n'importe quoi, et d'autres pour qui avoir un cadre ça les freine plus qu'autre chose...
Dernière modification par obi76 ; 11/12/2015 à 10h18.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
merci beaucoup !!!!
bjr,Pour ma part je me sens nettement plus libre dans le public, où le point de vue est que tout ce que je trouve est bon à prendre, plutôt que l'inverse où on DEMANDE (ce qui est une totale aberration à mon sens) à un chercheur de trouver - en un temps fixé - une solution à un problème bien définit. Après chacun son truc, c'est tout. Il y en a qui sans cadre se sentent perdus et font n'importe quoi, et d'autres pour qui avoir un cadre ça les freine plus qu'autre chose...
je n'y vois pas d'abberation.
c'est simplement que le mot "recherche" n'y a pas le même sens.
Une sté privée a des objectifs ( à plus ou moins long terme )
donc on demande au "chercheur" d'aller dans le sens des objectifs visés.
Je ne parle même pas de rentabilité à ce stade , mais d'axes de recherche.
En caricaturant, un chercheur dans le public peut parfois travailler d'abord dans une direction sans se soucier de savoir si une application utile peut en sortir.
( caricature car certaines grosses boites peuvent se payer des centres de ce type. "pour voir" " au cas ou", etc ..... )
XXXXXX
Dernière modification par Cendres ; 11/12/2015 à 14h19. Motif: Réponse à message archivé
Oui c'est vrai, c'est juste une définition de "recherche" qui n'est pas forcément identique dans les 2 cas, oui.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Je n'ai jamais vu de chercheurs travailler ainsi (à moins de considérer l'avancement des connaissances comme hors de la catégorie "application utile", mais je ne pense pas que ce soit ce que tu voulais dire). Tout le monde a besoin de financer ses projets, et pour faire ça il faut d'abord convaincre non seulement que ton projet mènera probablement à des résultats utiles, mais aussi qu'il mènera à plus de résultats que les projets concurrents. Que ce soit aux IRSC, à l'ANR ou aux NIH, chaque année la très grande majorité des projets reçus sont jugés finançables, et chaque année la proportion des projets financés varie entre disons 5 et 15%. Si quelqu'un pense pouvoir avoir du financement simplement en disant "ça serait rigolo d'essayer ça"... bonne chance.
Au-delà de cette discussion sur la différence entre recherche dans le public et recherche (et développement) dans le privé, et pour en revenir à la dernière question de maxou :
la cryptologie est certainement un domaine d'application des maths dans lequel la recherche (et le développement) est active également dans le privé - et avec probablement plus d'opportunités d'emploi. Et il existe des formations universitaires de haut niveau dans ce domaine (voir par exemple celle-ci - la première sur laquelle je suis tombé via google, et en bas de la page, les débouchés trouvés par les étudiants).
Donc, maxou, si tu te sens assez fort en maths, et que ton expérience professionnelle t'a permis d'acquérir certaines bases dans le domaine (ça voudrait dire que du as déjà un niveau en maths bien supérieur au bac), ça peut être une voie intéressante. Mais en tout cas il faut commencer par une licence de maths...
@maxou:
pense tu faire tout cela en continuant à travailler, ou bien peux tu t'en passer ?
Merci beaucoup pour toutes ces informations !!Au-delà de cette discussion sur la différence entre recherche dans le public et recherche (et développement) dans le privé, et pour en revenir à la dernière question de maxou :
la cryptologie est certainement un domaine d'application des maths dans lequel la recherche (et le développement) est active également dans le privé - et avec probablement plus d'opportunités d'emploi. Et il existe des formations universitaires de haut niveau dans ce domaine (voir par exemple celle-ci - la première sur laquelle je suis tombé via google, et en bas de la page, les débouchés trouvés par les étudiants).
Donc, maxou, si tu te sens assez fort en maths, et que ton expérience professionnelle t'a permis d'acquérir certaines bases dans le domaine (ça voudrait dire que du as déjà un niveau en maths bien supérieur au bac), ça peut être une voie intéressante. Mais en tout cas il faut commencer par une licence de maths...
Moderateurs,
Je pense qu'on peut stopper ce sujet, j'ai eu enormement de reponses qui m'ont permis d'y voir plus clair !
J'ai d'autres questions a poser mais ce serait hors-sujet de les poser dans ce topic donc je pense que l'on peut s'arreter la.
Merci a tous pour votre participation, c'est le premier forum de science ou je recois autant de reponses aussi rapidement et avec autant de precision.
A bientot sur un prochain topic
Ca va etre tres complique de ne pas travailler dans mon cas ! Comme dit precedement j'ai personne pour me financer donc je serais fatalement oblige de tafer en meme temps que d'etudier. ( ca va etre tres difficile ... )
C'est intéressant mais il faut noter que cette formation me semble très sélective : 10 à 15 personnes par an, au moins une place déjà prise par un X ou ENS...Et il existe des formations universitaires de haut niveau dans ce domaine (voir par exemple celle-ci - la première sur laquelle je suis tombé via google, et en bas de la page, les débouchés trouvés par les étudiants).
Pour quelqu'un qui a un cursus décalé comme Maxou, cela ne doit pas être évident d'y rentrer non ?
Si... Mais je suppose que la sélection se fait après la licence (ou en cours de licence, car au moins en L3 il faut probablement choisir les enseignements en fonction du master visé). Donc ça laisse 3 ans à maxou pour "faire ses preuves" (4 en comptant le DAEU dont il parlait).
Le tout est de savoir quel est son niveau réel en maths, et si ça lui permet de suivre une licence dans de bonnes conditions : s'il a quitté le lycée en terminale sans être en situation d'échec scolaire, et s'il a continué à faire un peu de maths, même dans un domaine particulier, il peut sans-doute rattraper rapidement le niveau bac S, et c'est à ce niveau qu'il parle de reprendre ses études.
Après, son projet à long terme a le temps d'évoluer. Mais le fait d'avoir un projet comme celui-ci peut apporter un supplément de motivation - plus que de simplement vouloir reprendre des études sans s'être fixé un objectif précis.
De plus, je pense qu'on n'aborde pas les études de la même façon après avoir travaillé quelques années (du moins dans un boulot demandant d'utiliser un peu son cerveau): on est plus mûr pour s'organiser dans son travail, gérer son temps, etc. En tout cas c'est ce que j'avais constaté à titre personnel.
En revanche le fait de devoir travailler en parallèle pour financer ses études est évidemment un handicap, au moins en termes de temps disponible.
Bon, trêve de discussion, puisque maxou lui-même a proposé d'y mettre fin.
Discussion fermée à la demande de maxou69.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac