Non, je suis sérieux.
Je ne décide pas a priori de comment est fait l'univers ni de la capacité de la connaissance humaine.
J'ai des préjugés bien sur, mais je regarde les faits.
Par ailleurs considérer que la connaissance humaine ne peut pas être a priori revient à considérer que l'on sait a priori comment est le pouvoir de connaissance de l'esprit humain. C'est un préjugé qui peut être dogmatique et contraire à l’empirisme et à la méthode scientifique. Tout comme l'inverse bien sûr.
Je propose une théorie sur le phénomène "connaissance humaine", j'en tire des prédictions et je compare à la réalité.
Je prétends, et visiblement je ne suis pas le seul, que la théorie qui colle le mieux avec l'histoire des découvertes scientifiques du XXe siècle c'est la théorie platonicienne alors que toutes les autres sont réfutées.
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bien évidemment on ne parle pas de ça...l'argument consiste à dire qu'en gros au cours des centaines de millions d'années précédents l'ADN et les cerveaux en évolution n'ont pu survivre qu'en enregistrant des régularités dans l'environnement et donc en apprenant des structures mathématiques et physique qui sont présentes dans la lutte pour la survie. De ce point de vue, on peut arguer que des structures arithmétiques, géométriques, la relation de causalité etc... ont été apprises au contact des phénomènes naturels par le vivant, pas qu'elles étaient imprimées a priori en lui pour des raisons inconnues, et on peut penser aussi que pour cette raison elles ne sont pas universellement valables pas plus que quelqu'un née dans le désert ne peut affirmer que forcément toute la réalité est comme le désert. On peut donc penser que c'est peut-être pour ça que la notion de causalité fonctionne quand on raisonne ou que la géométrie d’Euclide et la physique de Newton fonctionnent en nous permettant d'anticiper des phénomènes. Mais comme aucun cerveau biologique n'a été confronté dans le passé à des effets quantiques et relativistes pour chasser ou se reproduire, il n'y aucune raison que nous ayons pu découvrir mathématiquement la structure quantique et relativiste du monde qui est très, très éloigné de ce qu'il fallait savoir pour se reproduire et se nourrir.