A la question:
"manque-t-on d'outils pour progresser" aucune réponse précise n'est venue ......
Comme d'habitude les définitions et énoncés initiaux étaient imprécis......
La 'conscience' ? "comme l'humain"? le but est nécessairement imprécis, les attributs de la 'chose' aussi [la 'conscience'], pour les processus de traitement de l'information, on ne parle pas simplement d'émulation de processus cognitifs .....
A question imprécise, souvent réponses imprécises....et on reste sur sa faim.....
Heureusement, en fin du fil, l'état global des avis sur la question nous est précisé par Jiav:
Puis STOP, ..... on ferme.Grosso modo les chercheurs se partagent entre d'un côté ceux qui pensent que c'est plus ou moins une évidence depuis Turing (la grande majorité parmi la petite minorité qui se pose la question), et de l'autre ceux qui pensent que c'est possible mais seulement avec un hardware spécifique (Searle, Penrose, Tononi). Je ne connais pas d'auteur qui pense que la fabrication d'une IA forte soit impossible, mais c'est vrai que c'est une question qui revient régulièrement sur le forum. La réponse la plus accessible est que 1) nous sommes capables d'avoir des enfants 2) les scientifiques ne croient pas que ce soit par magie. 1+2 => cela doit être possible de faire une IA forte sans magie. Searle pense que c'est possible sans magie mais que la machine biologique est indispensable. Penrose pense que c'est possible sans magie mais que cela demande de l'hypercalcul (pour faire simple). Tononi pense que c'est possible mais pas sans X (X changeant de version en version).
Je voudrais seulement traiter de 2 points précis (sans faire appel à la magie):
très vite, le 1: la 'conscience', uniquement en traitement de l'information. Pas en aspects subjectifs, philo ou autres.
'conscience' nécessite une récursivité.IL semble exister un ensemble de fonctions qui analysent, à l'instant (t+1), les effets mémorisés des dites fonctions à l'instant (t+0)..
C'est mieux que le debugging informatique: en debugging, un programme D examine le déroulement du programme A dès exécution d'un bloc d'instructions, (et il peut +- en modifier l'exécution. Tout ça quand même très souvent, s'exécute sur le(s) même(s) processeurs.
UNE caractéristique de la 'conscience' est cette analyse 'a posteriori' -ou vécue comme telle!-; L'interaction entre 2 processus distincts, avec étapes d'écriture de résultats, puis de lecture de ceux-ci.... par un autre processus..... qui peut alors agir éventuellement sur la suite du précédent....
On sait faire..... si on a la maîtrise du processus de traitement (en langages informatiques conventionnels et éventuellement interprétés).
Ce qui n'est pas du tout le cas en l'espèce,pour la "pensée" ne sachant pas émuler l'objet, impossible de la faire réflexivement!
Le deuxième point: l'apprentissage de la 'connaissance' de la chose 'pensante': mise en forme, puis intégration aux 'connaissances' actives existantes.
Sans se lancer dans la description de sa 'connaissance' (description irréaliste ou fantasiste en l'état) admettons que ce sont des ensemble d'informations., et que ces informations activent des mécanismes de modification mutuelles.
a)Le 'jeu de la vie': l'état d'une 'mémoire' dépend de l'état de 'mémoires' voisines.....
et l'ensemble du canevas (de la grille à n dimensions) évolue tout seul, avec ou non convergence vers un état stable, ou oscillations autour d'états...
Le mathématiciens ont étudié et maîtrisent cela, je crois.....
b)Quand nous "apprenons" une notion nouvelle , notre vue du domaine concerné se modifie (+- par étapes, d'ailleurs): un nouvel état de connaissances est créé, incluant la modification de connaissances réputées acquises...., l'indécision peut-être....
Analogie fortuite?
Qu'en dites-vous?
cordialement
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