Bonsoir jargha,
Ces expériences de MQ à choix retardé ne violent pas la causalité même si elles ont un "aspect" (sans jeu de mot ) sensationnel :
Il en existe beaucoup, j'en ai discuté ICI
Bonne lecture
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Bonsoir tout le monde,
En dehors de l’aspect excitant (décharge d’endorphines et sérotonines dans le cerveau) de la possibilité d’un voyage dans le temps (voir l’histoire au lieu de la lire) , il existe la faisabilité de la chose, notre logique se heurte à nos théories scientifiques et nos dogmes de logiques, d’où la notion de paradoxe du grand père et puis surtout la relativité générale, toute fois j’attire l’attention de tous sur quelque chose de particulier :
- l’expérience d’Alain aspect témoignant du paradoxe EPR (Einstein-Podalsky-Rosen) qui semble défier quelques concepts de la physique moderne, expérience qui récemment a été configurée pour signifier que les informations déterminant l’état du système au moment présent peuvent être liée a la configuration de ce même système dans son état futur.
Quant au paradoxe du grand père c’est une vue de l’esprit, donc dépendantes du nombre de variables que cet esprit peut gérer.
Bonsoir jargha,
Ces expériences de MQ à choix retardé ne violent pas la causalité même si elles ont un "aspect" (sans jeu de mot ) sensationnel :
Il en existe beaucoup, j'en ai discuté ICI
Bonne lecture
Tu as la référence exacte de cette phrase? (Pour avoir une idée du contexte. Je suis intrigué par l'usage de l'expression "temps propre", en particulier.)
Dernière modification par invite6754323456711 ; 30/01/2010 à 23h15.
Je ne savais pas que la philosophie aveugle (?) avait freiné l'avancée de la science, à partir du XVIème ou du XVIIème veux-tu dire, je pense, c'est à dire à l'avènement de la science moderne.
Je ne l'ai pas il faut la demander à Eric ou à Google
Patrick
Dernière modification par Philou67 ; 01/02/2010 à 10h04. Motif: Citation inutile
Des éléments de réponse dans l'analyse de Poincaré sur le principe de relativité qu'il analysa non comme une loi de la nature, mais comme une convention http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00377077/en/
Patrick
Je ne vois pas très bien quel est l'intérêt de cette analyseDes éléments de réponse dans l'analyse de Poincaré sur le principe de relativité qu'il analysa non comme une loi de la nature, mais comme une convention http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00377077/en/
Patrick
Il est "courant" en mathématique d'attribuer à des constantes la valeur "1" par commodité par exemple, pour simplifier un calcul tout simplement.
La Relativité n'est pas "une loi" de la nature.
C'est une "Théorie" qui se trouve être "la meilleure" actuellement pour "décrire" les lois de l'espace-temps à grande échelle.
Ce sont deux visions épistémologiques différentes celle de Poincaré conventionaliste (que je découvre) et celle d'Einstein pour qui par exemple la covariance lorentzienne n'est pas une convention, mais bien une hypothèse qui caractérise le "réel" donc sujette à corroboration/confirmation expérimentale.
Par exemple pour Poincaré on doit pouvoir utiliser la géométrie Euclidienne aussi bien que tout autre géométrie pour décrire l'espace-temps. Ce n'est qu'un problème de commodité, une convention.
Que perd-on, par exemple dans le cadre de la RR, si on utile pour la dimension temps l'imaginaire ict au lieu du réel ct ? n'obtenons nous pas les mêmes prédications ? la signature (signe différent pour le temps) caractérise t'elle vraiment une propriété de la nature ou n'est elle, comme semblait le penser Poincaré, qu'une convention ?
Patrick
Ok.Je dirais que les visions de chacun peuvent être différentes (Poincaré, grand mathématicien expose la sienne, Einstein, beaucoup plus attaché à "l'essence" du réel expose une autre "vision").Ce sont deux visions épistémologiques différentes celle de Poincaré conventionaliste (que je découvre) et celle d'Einstein pour qui par exemple la covariance lorentzienne n'est pas une convention, mais bien une hypothèse qui caractérise le "réel" donc sujette à corroboration/confirmation expérimentale.
Par exemple pour Poincaré on doit pouvoir utiliser la géométrie Euclidienne aussi bien que tout autre géométrie pour décrire l'espace-temps. Ce n'est qu'un problème de commodité, une convention.
Que perd-on, par exemple dans le cadre de la RR, si on utile pour la dimension temps l'imaginaire ict au lieu du réel ct ? n'obtenons nous pas les mêmes prédications ? la signature (signe différent pour le temps) caractérise t'elle vraiment une propriété de la nature ou n'est elle, comme semblait le penser Poincaré, qu'une convention ?
Patrick
Les deux visions étant bien différentes, elles n'en mènent pas moins toutes deux aux mêmes implications.
Quel type d'expérience proposerais-tu pour faire une différence implicite entre ces deux visions convergentes ?
Ce que je comprend de la vision de Poincaré est que l'approche basée sur des conventions de représentation de l'espace-temps par exemple permet d'être indépendant des données empiriques et que rien ne peut contraindre à l'abandonner.
Que sera la prochaine théorie d'unification de la RG et de la MQ une convention ?
Patrick
Non car c'est la nature des observations qui l'impose ... !
Ce n'est pas en désaccord. Le modèle n'est pas la nature. Ce qu'on lui demande c'est de décrire ses comportements. Si on prend l'exemple de la géométrie non commutative qui ouvre de nouveau horizon et pour laquelle on ne considère plus les points (point évènement espace-temps) comme des éléments fondamentaux, mais la fonction :
Patrickhttp://www.larecherche.fr/content/re...ticle?id=18494
un monde composé exclusivement de verbes et dépourvu de noms, un monde où les seules réalités sont des actions mais où aucun objet (points ou particules) n'est là pour s'y soumettre.
Oui, c'est une approche différente, mais cela change quoi en finalité ?
La Mécanique Quantique elle-même est-elle une "convention" ?Que sera la prochaine théorie d'unification de la RG et de la MQ une convention ?
Je ne crois pas.Il faut faire attention à l'emploi de ce mot.
Une théorie toute entière n'est pas une convention a elle seule.
Une théorie "contient des conventions", je préfère dire "se base sur des hypothèses" (quitte à être remises en question un jour) et autour de ces hypothèses est fondé tout un édifice : la Théorie.
A cette question, je répondrais que si nous parvenons à unifier ces 2 Théories, elle aura (j'imagine) ces particularités intrinsèques à toute Théorie, à moins que...ce dont je doute fort à court terme..que l'on trouve enfin une "Théorie du Tout", auquel cas celle-ci perdrait son statut de "Théorie" car nous n'aurions plus aucune interrogation (j'en doute fort)
Tu n'as pas répondu à ma question, pardonnes moi si j'insiste, mais ce que tu dis est important :celle d'Einstein pour qui par exemple la covariance lorentzienne n'est pas une convention, mais bien une hypothèse qui caractérise le "réel" donc sujette à corroboration/confirmation expérimentale.
En quoi cette hypothèse d'Einstein serait-elle sujette à corroboration/confirmation expérimentale ?
Quel type de confirmation expérimentale pourrait remettre en cause l'hypothèse d'Einstein ?
Je n'ai fait que cité le texte "Henri Poincaré et l'espace-temps-conventionnel" page 28. Je le comprend comme elle découle directement des données empiriques de la nature. Ce à quoi Poincaré cherche à s'abstraire afin d'avoir un modèle qui ne peut être remis en cause par les données empirique de la nature. Dans tous les cas un modèle n'est pas la nature.
C'est ce que j'en comprend suite à la lecture de cet article.
Elle est limité par son périmètre de validité d'ou la recherche d'une théorie l'unifiant avec la MQ.
Patrick
Tout-à-fait d'accord, dans la mesure où ce modèle doit tout de même se rapprocher le plus possible de la réalité.
Là par contre, çà fait très "convention"Si on prend l'exemple de la géométrie non commutative qui ouvre de nouveau horizon et pour laquelle on ne considère plus les points (point évènement espace-temps) comme des éléments fondamentaux, mais la fonction
Non pas que je dénigre cet exemple, loin de là...mais parce que contrairement à la RG et la MQ, aucune Théorie d'Unification n'est encore "validée" à ce jour...
Oui, j'ai très bien compris, mais cela change quoi en finalité ?Je n'ai fait que cité le texte "Henri Poincaré et l'espace-temps-conventionnel" page 28. Je le comprend comme elle découle directement des données empiriques de la nature. Ce à quoi Poincaré cherche à s'abstraire afin d'avoir un modèle qui ne peut être remis en cause par les données empirique de la nature. Dans tous les cas un modèle n'est pas la nature.
Nous savons tous que la Relativité Générale n'est pas une Théorie définitive et qu'elle devient impuissante à décrire des phénomènes empiétant sur le domaine de la MQ.(d'où la nécessité d'une T.U.)mais cela n'a rien à voir avec l'approche de Poincaré à cette époque, sur l'hypothèse d'Einstein.Elle est limité par son périmètre de validité d'ou la recherche d'une théorie l'unifiant avec la MQ.
Poincaré essayait de s'absoudre de la réalité manifeste par des conventions alors qu'Einstein cherchait l'essence même de la réalité !
2 points de vue différents, une même finalité ... tout est relatif ne dit-on pas ?
Cordialement,
Très bonne question ne m'en veux pas mais....je n'ai pas la réponse
C'était le rêve d'Einstein de pouvoir décrire cette réalité
C'est aussi pour cette raison qu'il a longtemps soutenu que la déroutante mécanique quantique devait être incomplète, le "réel" devenant profondément "inaccessible" dans cette dernière...
On peut le comprendre
D'avoir un modèle universel qui puisse prédire tous les comportements de la nature et ne plus être obliger de le remettre en cause (de le faire évoluer). Maintenant c'est peut être aussi la recherche d'une chimère. Ce qui importe c'est l'utilité d'une théorie.Oui, j'ai très bien compris, mais cela change quoi en finalité ?
Nous savons tous que la Relativité Générale n'est pas une Théorie définitive et qu'elle devient impuissante à décrire des phénomènes empiétant sur le domaine de la MQ.(d'où la nécessité d'une T.U.)mais cela n'a rien à voir avec l'approche de Poincaré à cette époque, sur l'hypothèse d'Einstein.
La démarche reste tout de même intéressante d'un point de vue épistémologique.
Patrick
Oui, c'est le but d'une théorie de Gravitation Quantique.
Mais même si elle aboutit, rien ne nous permet de dire qu'elle ne sera pas elle-même remise en cause par la suite...
Je ne crois pas qu'une Théorie du Tout soit une chimère, mais ne plus rien remettre en cause grâce à son éventuelle découverte n'est pas pour demain.
L'évolution même de notre potentiel expérimental nous amènera forcément à dépasser nos limites d'investigation actuelles, (effet boule de neige) et donc à revoir longtemps beaucoup de choses....
Nous commençons seulement à "appréhender" la face immergée de l'iceberg ..
Non la théorie du Tout ne peut être une chimère, ce qu'on est sûr de la réalité c'est qu'elle est unique au sens physique donc la MQ et la RG ne peuvent se la partager ... !
Cordialement,
Unique ? Mh, pas sûr ! Michio Kaku n'a t'il pas abordé sérieusement l'idée de "mondes multiples"
Au niveau de la Mécanique Quantique, Richard Feymann n'a t'il pas été le premier à évoquer la "somme sur les histoires" et "l'intégrale des chemins" ?
Au niveau de la question du posée sur le forum, (plus spéculative je sais) beaucoup n'évoquent-ils pas que la meilleure façon d'éviter le paradoxe du grand-père est de supposer l'existence de plusieurs réalités alternatives, comme des voies ferrées et des zones de bifurcation ?
Non ce que je veux dire c'est que la réalité forme un tout inséparable de l'infiniment petit à l'infiniment grand, il ne peut y avoir de brisure !
Quand aux mondes multiples d'Everett cela ne restera que de la spéculation gratuite sur l'interprétation de la MQ !
Cordialement,
Oui, rien ne devrait pouvoir différencier l'un de l'autre avec une GUT.
Je suis même convaincu les lois qui gouvernent l'infiniment grand ont pour base celles qui gouvernent l'infiniment petit, car ce sont les "briques" de l'Univers qui font "un Univers" (ou plusieurs )
Oui, beaucoup de choses ne sont encore que trop spéculatives, pour l'instant mais je pense en revanche que nous serons bientôt fixés sur l'existence (ou pas) de dimensions supplémentaires, proposée notamment par la Théorie des Cordes.Quand aux mondes multiples d'Everett cela ne restera que de la spéculation gratuite sur l'interprétation de la MQ
Bonne soirée
Salut,
Amha, tu es optimiste. Ce n'est pas parce que certaines versions de la théorie prédisent des observations au LHC qu'un résultat négatif invaliderait les dimensions supplémentaires. Et j'ai des doutes sur un résultat positif (c'est un peu alambiqué comme prédiction, c'est l'impression que j'ai eut en regardant les articles).
Enfin, on verra. J'espère quand même que le LHC va nous apporter son lot de surprises (probablement bien différentes de tout ce à quoi on s'attend... tant mieux ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bof... A la rigueur on sera un jour fixé sur le fait (ou non) qu'une théorie avec des dimensions supplémentaires rend mieux compte des faits que des théories sans.
Et cela ne changera pas le fait que notre 'sensibilité' organise le monde en seulement quatre dimensions.
Sûr. Pas plus que cela invaliderait la théorie du nounours vert.Envoyé par DeedeeCe n'est pas parce que certaines versions de la théorie prédisent des observations au LHC qu'un résultat négatif invaliderait les dimensions supplémentaires.