En réponse à BrainMan sur le maïs, je ne vois qu'une affirmation sans argument.
Le maïs est une plante qui valorise au mieux l'eau qu'il reçoit. Il fait même mieux que les autres céréales, irriguées ou non. Cependant le maïs a un système racinaire superficiel et ne peut puiser l'eau en profondeur. Par exemple en vallée de Marne, les maïs sont irrigués alors que la nappe est peu profonde (1 à 2 m). "L'eau passe" mais elle remplit les nappes et elle peut se stocker en hiver en période d'abondance.
D'autres plantes comme la luzerne fournissent autant de matières sèches mais n'ont pas besoin d'irrigation car la luzerne est capable de chercher l'eau à grande profondeur. De plus elle a une végétation active sur plus de moitié de l'année. Elle dessèche le sol et le sous sol en profondeur et la percolation naturelle est donc plus lente, moins active durant des périodes ou la parcelle de maïs laisse l'eau pluviale intégrer le sous-sol.
C'est aussi plus vrai pour d'autres plantes commes les arbres qui consomment aussi beaucoup d'eau? Autrefois les agriculteurs plantaient des saules (bois de peu de valeur) dans les herbages de fond de vallée pour les assècher (plus surement que le maïs)
Il ne suffit pas de voir l'arrosoir au bout du champs pour en tirer de mauvaises interprétations. Allez donc discuter avec les agriculteurs qui vous expliqueront tous ça mieux que moi (qui ne suis pas producteur de maïs).
Les surfaces en lin peuvent encore augmenter sans nuire aux assolements. C'est même une source de diversité biologique appréciable. C'est une tête d'assolement d'une familles végétales différentes des traditionnelles têtes d'assolement. D'un point de vue agronomique, c'est une rupture dans le cycle des maladies et ravageurs sur une parcelle. La diversité biologique est un atout.
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