A propos de Stéphane F, il s'est passé sur Twitter une chose amusante.
De nombreux tweeters ont découvert qu'ils étaient bloqués par ce monsieur.
A leur grande stupéfaction : ils n'avaient jamais lu ses tweets, ne lui avaient jamais répondu.
Quelqu'un a fini par découvrir le pot aux roses.
Par un dispositif automatique, Stéphane F bloquait toute personne qui lisait les messages de Géraldine Woessner.
???
Reprends le dernier prix décerné par l'académie d'agriculture https://www.lemonde.fr/planete/artic...3855_3244.html
Il y a une démarche générale dans une rhétorique ponctuée d'éléments prouvés et vérifiables. L'ensemble forme une pseudo-dualité non pas fondée sur une opposition d'hypothèses mais sur la pure opposition rhétorique. En attendant, la science ne produit pas d'éléments de jugements et les insectes disparaissent.
L'histoire de l'agro-chimie est constituée par l'exploitation de matières actives toxiques rentables jusqu'à leur interdiction pure et simple : les dégâts occasionnés ne sont jamais remboursés par ces groupes au titre d'un principe institué qui est celui de préjuger positivement dans la catégorie "progrès" l'efficience face à un facteur limitant.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
L'article n'est pas accessible aux non abonnés, et je ne le suis plus.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Entre les deux extrêmes je ne me place pas au milieu, mais un peu plus du côté de Stéphane Foucart, même si son côté trop unilatéral m’agace.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
L'article montre comment les agrochimistes ont fait croire à l'innocuité de leurs produits pour l'homme et en particulier les utilisateurs pendant des années, le fait aussi que même avec le E.P.I. conseillés il n'y a pas de protection efficiente.
Je me souviens des cours en lycée agricole ou il nous été dit que les produits ne pouvaient pas représenter de danger du fait de leur ciblage.. Le Lindane a démontré parmi les premier le contraire (1998).
Mais bon, dans l'attente, des classes entières, en TD, étaient ébahies, accompagnées de leur "professeur" devant la finesse des gouttelettes produites par le pulvérisateur : constats effectués derrière l'engin en train d'épandre sa "soupe" (dans le jargon agro, il s'agit d'un mélange matières actives) en plaçant des feuilles de papier millimétré sous les jets : on était un peu mouillé.
Dans la vie pro ce qui est décrit est véridique mais pire que cela.. j'ai fait des pulvérisations en arbo pour lesquelles je descendait du tracteur trempé de la tête au pied à cette époque.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Quand ils n'ont rien d'autre, ils sont bien obligés de faire comme tout le mondeLes insectes boivent de l'eau du robinet c'est bien connu oualos
Le problème lorsque l'on parle de la disparition des insectes c'est de tomber systématiquement sur ces polémiques avec du pour et du contre dans les deux camps.
Le fait est:
- que les disparitions d'insectes sont facilement constatables pour qui a gardé en mémoire les printemps foisonnants d'insectes. Aujourd'hui la nuit on peut ouvrir les fenêtres avec la lumière allumée sans être envahi.
- que quand même, on trouve un discours façonné chez les responsables biodiversité travaillant dans l'agrochimie : le coupable est multifactoriel : https://www.enviscope.com/sandrine-leblond-basf-agro/ , la lecture du n° spécial de l'AFIS, laisse paraître une orientation non neutre et des arguments très travaillés : https://www.afis.org/IMG/pdf/sps315-...pesticides.pdf car ce numéro spécial reprend la thématique abeilles pour les néonicotinoïdes avec la conclusion "multifactorielle" mais la thématique entomofaune est escamotée totalement.
Ce qu'il faut savoir c'est que du point de vue agricole, les semences traitées c'est le produit miracle, cela évite des passages de pulvé réguliers (avec des produits qui ne sont pas forcément neutres non plus) et c'est d'une efficacité redoutable.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Liet, personne ne doute ici que les insectes ont énormément diminué en 50 ans. Ni que les insecticides y sont sûrement pour quelque chose.
Mais tu fais un hors sujet dans ton jugement sur le dossier de l'AFIS qui concerne les dangers ou pas des pesticides pour l'homme, voire pour quelques espèces qui lui sont chères ou utiles, comme les abeilles. Il est bien évident que la protection des insectes herbivores considérés comme "ravageurs" par l'agriculteur ne fait pas partie du thème du dossier ! Tu t'attendais à une réflexion sur comment protéger les jolis doryphores de la pomme de terre, vraiment ?
Dernière modification par GBo ; 06/08/2023 à 14h21.
Certains agriculteurs ont remplacé les pesticides en lâchant à la place une armée de coccinelles qui sont des prédateurs efficaces contre les pucerons qui dévastent les feuilles.
En plus une coccinelle c’est joli, les enfants adorent.
P.S. De toute façon, la responsabilité que portent les industriels de l’agro-alimentaire est indiscutable: il aurait fallu mieux écouter les écologistes comme à l’époque où cette préoccupation a surgi comme avec René Dumont premier candidat vert en France aux élections de 1974.
Plus le commandant Cousteau et quelques autres plutôt que laisser ces bureaucrates âpres au gain nous diriger: c'est bien le système qui est responsable de tous ces dégâts.
Coccinelles locales ou les chinoises invasives ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Ce qui est intéressant c'est la cause de disparition des insectes, ravageurs ou non et cette cause reste pour l'instant mal expliquée.Liet, personne ne doute ici que les insectes ont énormément diminué en 50 ans. Ni que les insecticides y sont sûrement pour quelque chose.
Mais tu fais un hors sujet dans ton jugement sur le dossier de l'AFIS qui concerne les dangers ou pas des pesticides pour l'homme, voire pour quelques espèces qui lui sont chères ou utiles, comme les abeilles. Il est bien évident que la protection des insectes herbivores considérés comme "ravageurs" par l'agriculteur ne fait pas partie du thème du dossier ! Tu t'attendais à une réflexion sur comment protéger les jolis doryphores de la pomme de terre, vraiment ?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Source: https://www.academie-sciences.fr/fr/...s-urgence.htmlDepuis plusieurs décennies, de nombreux travaux scientifiques dans des écosystèmes variés montrent des baisses très importantes et durables des populations d’Insectes, voire des extinctions d’espèces, et leur attribuent quatre causes principales :
• la très forte conversion des milieux terrestres, avec notamment la supression ou la fragmentation des forêts naturelles, des zones humides et des milieux herbacés ;
• l’usage croissant et non ciblé de pesticides à haute toxicité (notamment néonicotinoïdes) ;
• les effets divers et complexes du dérèglement climatique ;
• l’introduction de très nombreuses espèces exotiques envahissantes.
Plus précisement:
"Insect decline: immediate action is needed"
https://comptes-rendus.academie-scie...mmon-tabs-html
Je les ai lu aussi, et ce point de vue: https://www.mnhn.fr/fr/actualites/de...t-il-a-prouver
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
"Les effets du RC", il a bon dos pour la disparition, plus il fait chaud plus il y a d'insectes..
Une cause comme une autre, trop de propreté partout, maisons, jardins, villes.
Agir: relaisser les crottes dépérir à l'air libre, interdire le sac poubelle.
Le compostage des épluchures domestiques va rapidement montrer l’efficacité dans la lutte contre la disparition.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Dit comme c'est sûr que... mais bien expliqué c'est clair:
Source:Le changement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les mégas feux, qui peuvent causer le décès ou le déplacement en masse de populations d’insectes. Leurs ressources peuvent aussi se raréfier en raison des décalages de plus en plus fréquents entre les périodes de floraison et les périodes de butinage. Enfin, leurs populations peuvent être directement impactées par des sécheresses trop prolongées.
https://www.mnhn.fr/fr/le-declin-des...eril-le-vivant
Rien que la blabla habituel RCA.
Les abeilles et autres guêpes préfèrent deux heures d'orages violents plutôt que 6 jours de pluies fines d'été breton frais, par exemple.
Un truc observé cette année, la sortie des fourmis d'ailes a été une catastrophe pour "mes" colonies en juillet, une mortalité sans précédent au droit des fourmilières, la soirée chaude et humide ayant tourné à la nuit très fraiche.....
Dernière modification par SK69202 ; 06/08/2023 à 23h15.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Et alors ? Blablabla...
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le "décès" des insectes... on aura tout lu.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonjour,
Que reprochez-vous à Géraldine Woessner ?
(On est complètement hors sujet, certes...)
Stéphane F, pour ma part, je lui reproche sa mauvaise foi et sa malhonnêteté intellectuelle.
Et ce qui ressemble à de l'engagement marketing.
(Très hors-sujet.)
Je ne sais pas je ne connais pas assez les méthodes de l'agriculture biologique mais des solutions existent.Je lis toujours cet exemple unique des coccinelles.Envoyé par oualosCertains agriculteurs ont remplacé les pesticides en lâchant à la place une armée de coccinelles qui sont des prédateurs efficaces contre les pucerons qui dévastent les feuilles.
Il n'y en a pas d'autres ?
On voit avec quelle rapidité les agriculteurs en France se reconvertissent pour leur culture avec le réchauffement climatique
Beaucoup ont remplacé le maïs par le sorgho beaucoup moins gourmand en eau.
Et les zones viticoles vont se déplacer vers le nord, ce qui était prévu.
De ce point de vue-là bizarrement ou pas on s'inspire de l'Afrique.
"Les syrphes au jardin
"Les syrphes font partie, comme la coccinelle, le gendarme, l'araignée (qui n'est pas un insecte), la chrysope, le staphylin ou le carabe, de ces insectes auxiliaires que l'on a tout intérêt à faire entrer dans le jardin. D'une part, parce que les adultes qui se délectent du nectar et du pollen des fleurs sont de bons pollinisateurs, et que tout pollinisateur est bon à accueillir.
D'autre part, parce que leurs larves, sortes de petits vers translucides, sont de très grands prédateurs de pucerons, au même titre que les coccinelles (entre 400 et 500 pucerons par larve, sur une période de 12 à 15 jours) : elles jouent un rôle important dans le cadre de la lutte biologique."
J'ai pris cela ici :
https://www.gerbeaud.com/jardin/jard...rphe,1990.html
Mais c'est une question d'équilibre , si y a pas de pucerons par exemple , y a pas d'insectes résidant pour lutter contre !
En ce moment les pois de senteurs sauvages sont fleuris , et couverts de pucerons (gros verts ) comme c'est une fleur sauvage cela ne l’empêche pas de fleurir , et cela nourrit les autres insectes et les oiseaux !
Les plantes sauvages supportent bien les pucerons sans en être détruits ! du moins dans mon jardin !
Un mix de plantes sauvages et de plantes cultivées semblent être une bonne idée pour limiter les ravageurs car ils sont diversifiés et donc moins nombreux par espèce .
Rien n'est simple , tout se complique ! Sempé
Bonjour ! j'avais oublié !
Et cela n’empêche pas de protéger un arbuste , ou un carré de salade plus fragiles sans déborder sur la autres plantes !par des méthodes douces !
Rien n'est simple , tout se complique ! Sempé
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ce qui est applicable aux jardins ne l'est pas pour les cultures.
On ne peut pas nourrir l'humanité sans moyens de prorection des cultures, l'agriculture est une lutte permanente contre la nature, qui n'a rien d'une déesse nourricière façon Avatar.
Tout l'enjeu est d'avoir les solutions qui permettent d'allier productivité et protection des milieux. Et pour identifier les bénéfices risques il faut avoir des données et des études fiables. Ce n'est parce que la coccinelle mange les pucerons qu'en saupoudrer sur les champs va protéger les betteraves de la jaunisse par exemple.
Quand on s'engage dans des directions par pur dogme ça, en général ça finit mal avec des produits pire qu'avant (voir ce que les particuliers utilisent comme mixture désormais en remplacement du glyphosate)
Un exemple de pragmatisme ce sont les apiculteurs canadiens de l’Alberta qui se sont opposés à plusieurs reprises à l’interdiction des néonicotinoïdes, car le risque était la disparition de la filière colza sur laquelle repose leur industrie.
Il est évident que les insectisides affectent des populations non cibles, mais on ne les utilise pas pour enrichir les actionnaires de Syngenta et Bayer mais pour protéger les cultures.
Le problème c'est qu'on bloque également les OGM qui sont potentiellement la solution la plus prometteuse pour diminuer intrants et pesticides.
Nullius in verba
Mais déjà dans la culture intensive seule il y a déjà déséquilibre puisque seuls leurs ravageurs sont favorisés !
Tant que la nature alentour est biodiversifiée ça peut encore fonctionner .
Lacher des coccinelles ou des sirphes ou encore des petits bourdons pour la pollenisation , ça marche mais un temps seulement , car ces pov insectes en grand nombre ne servent a rien une fois le travail fait ! cela ne rétabli pas l'équilibre !
Alors comment cultiver quand même pour alimenter les magasins , je ne sais pas , mais le système actuel est au bout ! les terres sont souvent épuisées , les ravageurs durs a éliminer !
Pourtant la nature est très résiliante , avec 100m2 , laisser un peu tranquille , et observer ! c'est étonnant !
Dernière modification par ann72 ; 07/08/2023 à 16h36.
Rien n'est simple , tout se complique ! Sempé