Tout d'abord pardon :
- pour la tarte à la crème,
- pour le possible doublon (étonnamment ne n'ai pas trouvé ce sujet dans le forum)
Donc à propos de la déraisonnable efficacité des mathématiques en physique.
Je ne trouve pas les mathématiques si efficaces que ça.Mais les mathématiques savent démontrer certaines de leurs limites (Gödel, etc), c'est .
- on n'a pas de formule analytique (*) ne serait-ce que pour la longueur curviligne sur une ellipse,
- les conjectures de Syracuse, de Goldbach, etc, d'énoncés si simples et pourtant toujours non résolues (indécidables ?),
Est-ce que si on avait des mathématiques moins limitées (et donc nécessaire radicalement autres, cf Gödel), alors on trouverait plus de choses en physique ?
Est-ce qu'on pourrait résoudre de façon plus satisfaisante l'ex-question des variables cachées / EPR ?
Ces limites sont peut-être inhérentes à la méthode axiomatique. Après tout la nature réussit très bien à calculer le problème des trois corps, ça lui prend juste du temps.
Nos mathématiques naissent de notre monde discret, des cailloux, de notre échelle. Et fort naturellement, la méthode axiomatique est elle aussi discrète.
Basée sur des symboles/caractères/enums et des règles de réécritures de symboles.
Un type qui habiterait dans les volutes de Jupiter sans accès au ciel et qui ne palperait donc que du continu ne produirait sûrement pas les mêmes mathématiques que nous et les martiens qui avons des cailloux.
Vraiment désolé
(*) finalement sin(x), log(x), ne sont que des raccourcis syntaxiques comme on pourrait en nommer pour les intégrales elliptiques
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