Salut,
Je passe en coup de vent, j'ai rien lu de la discussion mais je me permet de poster un document :
http://www.cypress.com/?docID=21163
C'est une convertisseur DC/DC de type floating (car il n'est pas connectée à la masse) Buck/Boost. C'est très utilisé pour les alimentation de LED jusqu’à 2A maximum (limite du a l’inductance). Le document est bien fait.
Antoane, tu me demandais pourquoi la régulation du courant sur ce type de convertisseur est pourrie.
1er cas : pas de PWM. Dans ce cas le courant moyen est égal à la moyenne du mini et du maxi du courant en dents de scie dans l'inductance, et ça marche bien si la tension d'alim est vaguement stable.
2è cas : tu veux contrôler l'intensité par un PWM. Dans ce cas le plus simple est d'avoir un comparateur avec une entrée ENABLE (ou d'ajouter une porte logique qui fait un ET entre le PWM et la sortie du comparateur). Mais comme la fréquence de commutation du convertisseur est inconnue, variable en fonction de l'alim, et pas synchronisée du tout avec le PWM, ça devient bordélique. Mettons que le PWM soit à fréquence constante, grosso modo, durant la partie active du PWM, le convertisseur va envoyer un certain nombre de cycles, mais tu ne sais pas trop combien puisque la fréquence n'est pas fixe. Si la valeur du PWM tombe au mauvais endroit, des fois tu auras N cycles, des fois N+1... Si la fréquence du convertisseur est beaucoup plus élevée que celle du PWM, ça va, mais dans le cas contraire, ça clignote pas mal.
Merci beaucoup.
Dans le premier cas, il suffit donc d'avoir des seuils fixes pour le comparateur, non ?
PS : et joyeux Noël au passage.
Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.
> Dans le premier cas, il suffit donc d'avoir des seuils fixes pour le comparateur, non ?
Oui, si tu ne souhaites pas varier l'intensité lumineuse par un PWM, ça fonctionnera très bien.
Bien reçu, merci.
"La justice militaire est à la justice ce qu'est la musique militaire à la musique." G. Clémenceau.
