Oui, bien sûr !! tu as voulu tenter le passage au culot ?C'est l'objet des 3 premières publis... Mais bon tu dois pas trop lire les posts des autres.
Manque de pot, j'ai accès à ces trois publications ;
première publication :
- taille des champs en conventionnel : 5·1 ± 3·5 (0·7–11·3) en bio : 3·3 ± 3·0 (0·6–12·5)
- rendement en conventionnel : 75·9 ± 18·4 (42–98) en bio : 45·9 ± 10·2 (25–60)
- longueur des rotations en conventionnel : 3·45 ± 0·69 (2–5) en bio : 4·25 ± 1·25 (3–7)
Vachement comparable !! C'est un peu comme si tu comparais un bus et une 2 chevaux, pour conclure que la 2 chevaux pollue moins...
Deuxième publication :
Critère de choix d'exploitation purement géographique. Aucune information sur les rendements, pratiques et cie...
Troisième publication :
Idem ; sélection géographique, aucune information sur les rendements, ni sur les pratiques, ni même sur les tailles des exploitations.
Je répète : compare le bio à son équivalent en conventionnel.
L'idée, c'est bien de prouver que c'est le bio qui bénéficie à la biodiversité en champs, n'est-ce pas ? et non les faibles productions...
En outre, je vais faire un petit rappel puisque visiblement, tu as zappé un point important : ce que je disais juste avant tes posts, c'est que la biodiversité DU CHAMPS n'est pas un bon indicateur de l'impact sur la biodiversité tout court.
Parceque si tu dois cultiver 100 hectares avec 100 espèces dessus pour produire autant que 50 hectares à 50 espèces, plus 50 hectaresnon cultivés avec 200 espèces, bof, tu parles d'une biodiversité.
Pour que ça ait un intérêt, il faut que le gain de biodiversité du passage de conventionnel à bio compense la perte de biodiversité du passage de non-cultivé à cultivé en bio sur les surfaces supplémentaires nécessaires pour produire autant.
Si pour gagner un chouia dans les champs tu dois ravager la biodiversités des zones non-cultivées, ça risque fort de ne pas être rentable.
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