Pas grave puisque c'est reconnu. (mais j'avais compris, c'était les raisons scientifiquement mises en évidence de la prise de position que je demandais).
J'ai mis en gras ce qui me posais problème (et je ne dis pas avoir les réponses) et il n'est pas forcé d'opposer le "« problème Phosphore dans les sols » aux problèmes « MO, Produits phytosanitaires, P dans les eaux, N dans les eaux » en terme d’impact environnemental" car il doit être estimé comme les autres et non mis de coté sinon un coté de la balance risque de rester vide et ça ne facilite pas les comparaisons ; je demandais donc les critères pour pouvoir le positionner par rapport aux autres (il faudra donc aussi des éléments de comparaisons).Alors mes critères :
- Ca demande à être plus nettement mis évidence
- Le P Dyer n’est pas forcément représentatif du P accessible par la plante au cours de sa croissance. On peut supposer que l’activité de décomposition de la MO des sols fournit sur le long terme et « petit-à-petit » le P minéral à la plante. (Ce qui pourrait être une explication au cas de Cedric sur les rendements non diminués).
- Il existe des « stratégie adaptatives » : mycorhizes.
- (Si c’est mis en évidence) : cette diminution serait plutôt un avantage dans les zones d’excédent (Bretagne et autres).
- (Si c’est mis en évidence) : ca reste très localisé.
- (Si c’est mis en évidence) : On peut supposer une réaction de la part de l’agriculteur qui devrait voir ses rendements chuter si le P est limitant (Utilisation de sources organiques de P minéral).
- Je ne connais pas les risques environnementaux associés à cette diminution (si ce n’est pour des valeurs extrêmes).
J’ai bien pesé les arguments environnementaux en faveur et contre le bio. Ma conclusion (c’est peut-être subjectif ?) c’est qu’on ne peut pas raisonnablement opposer le « problème Phosphore dans les sols » aux problèmes « MO, Produits phytosanitaires, P dans les eaux, N dans les eaux » en terme d’impact environnemental. Pour moi, la balance a clairement penché.
C'était au départ simplement pour savoir quelles raisons objectives il y avait de le négliger dans ce fil ou ailleurs :
C'est tout (pas de raison polémique particulière ici).
Disons qu'il me faut des éléments objectifs et objectivables sur les résultats (tous ceux qui sont retenus comme pertinent comme le rendement, la pollution, les produits obtenus, leur utilisations, leurs effets, etc ...) pour pouvoir comparer ainsi que sur l'évolution de ces résultats (et les bases scientifiques des pratiques y contribuent pour beaucoup).Je comprends que l’on puisse être « contre le bio », mais je ne comprends pas que l’on puisse l’être pour des raisons environnementales.
C'était une remarque en passant sur la généralité et la généralisation de cette généralité.Je n’ai toujours pas compris la phrase sur les teneurs en matière organique, désolé.
Vous m'avez compris.Je dois donc argumenter sur « pourquoi il faut préserver la biodiversité qu’on essaye de détruire » ?
Je suis d’accord, avec vous il existe des espèces « nuisibles », l’idéal pourrait être de ne supprimer que celles-ci. Je ne sais pas quelle est la part de ces « nuisibles » dans la biodiversité microbienne totale. Malheureusement, c’est toute la biodiversité qui est atteinte par des pratiques agricoles intensives (ou en tout cas pas seulement la « nuisible »). Et je ne pense pas que cela soit le (seul ?) fait des produits phytosanitaires, c’est aussi une question de retour au sol de la matière organique.
En effet, en augmentant la biodiversité on augmente aussi parfois « les nuisibles », mais pas toujours (les ravageurs sont souvent des opportunistes). Un contre exemple ici : Feber, 1997. (Diminution des papillons « nuisibles » et augmentation des « non-nuisibles »).
Vous pouvez vous demander quelle est le but de cette action sur la biodiversité (en général, c'est de pouvoir cultiver avec un rendement "suffisant" (a déterminer) le plus longtemps possible) et donc la préserver pour la préserver n'a pas d'utilité puisqu'on on fait tout pour la limiter car elle va a l'encontre du but recherché pour une part et l'aider pour une autre part. Il faut donc la biodiversité optimale (et non pas maximale) pour le but fixé.
Il suffit de regarder les résultats obtenus : les buts, la production, par exemple le produit et son rendement, et dans quels cas ceux-ci sont les plus importants pendant la durée la plus longue pour quelle biodiversité.
Une fois l'utilité "du vers" démontré sur le résultat, j'ai oublié de de préciser que pondérer par le rendement permettait justement de voir si a rendement égal les biodiversités ne seraient pas égales ou pas. Il est donc pour moi pertinent de comparer avec ce paramètre.Dans ce cas la réponse : beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de vers de terre par q de blé dans le cas du bio.Ensuite, il me semble au contraire très pertinent de ramener ce résultat au rendement puisque pour avoir une production égale avec un rendement moindre, il va falloir cultiver plus de surface par unité de temps et donc possiblement diminuer plus cette diversité au total.
Mais je précisais avant que si le rendement était, par exemple, deux fois inférieur, il fallait agresser la biodiversité sur une surface deux fois supérieure pour la pratique à faible rendement alors que la pratique à fort rendement laissait beaucoup plus de surface totalement naturelle (ou vierge, ou ce qu'on veut mais ce qui est considéré comme le plus "écolo" puisqu'il n'y a pas besoin de la cultiver) mais d'autres l'avaient déjà relevé dans ce fil avant et plusieurs fois.
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