Tant que l’agriculture intensive, les activités municipales et les industries auront des excès de nutriments à proposer, ça reste viable. Et comme indiqué précédemment ce n’est pas la pénurie qui inquiète actuellement, c’est bien les excès. C’est bien la première fois que je vois quelqu’un qui s’inquiète d’un manque futur potentiel de MO…
C’est bien la même personne qui vient d’écrire ça et qui compare, depuis plusieurs dizaines de pages maintenant, des rendements bio et des rendements conventionnels ?
Encore une fois vous manquez de cohérence.
Et puis cette somme a bien un sens : X quintaux de blé + Y quintaux de blé = (X+Y) quintaux de blé (et cela quelque soit la valeur du quintal de blé, le coût des intrants et la filière AA. Il ne faut pas tout mélanger.).
On ne voit clairement pas la même chose : les surfaces en céréales biologiques ont augmenté de près de 12% en 2008. +25 % entre 2009 et 2010. Au bilan, on passe clairement du conventionnel au bio et pas l’inverse (et cela même sur les dernières années). Peut-être que ce « recul » est masqué par les nouveaux arrivants en bio ? C’est possible.
Mais de toute manière votre argumentation ne tient pas puisque vous justifiez votre théorie avec des phénomènes observés uniquement sur les deux ou trois dernières années (ie une production de céréales bio qui provient de plus en plus d’agriculteurs « mi-bio mi-conventionnels »).
Plus je vous lis, plus je m’aperçois de la qualité de vos sources mais plus je m’aperçois aussi de la manière biaisée dont vous les présentez.
J’arrête là cette parenthèse sur les rendements en blé bio/blé conventionnel. Ce n’est pas d’une importance capitale : s’il y a bien un biais, il ne change pas le fond du problème : les rendements en conventionnels sont globalement supérieurs aux rendements en bio. (et bizarrement ça ne dérange plus personne que je parle de rendements sans parler des marges et des coûts de production…).
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