Si je fais le bilan de ce que j'ai pu lire dans ce fil, j'ai tendance à conclure que le bio trouve sa justification auprès d'une certaine catégorie de consommateurs qui y voient, à tort ou à raison, une manière saine de se nourrir et d'exploiter l'environnement.
Comme noté plus haut, cette catégorie est relativement peu nombreuse; j'ajouterais qu'elle n'existe guère que dans les pays riches. Elle n'en existe pas moins et puisqu'il y a une demande, il y a une offre. Tant que ça ne gêne pas les autres formes de culture (qui sont indispensables, elles !, on ne nourira pas 9 milliards d'individus avec du bio) , je ne vois pas où est le pb si ce n'est dans une tendance au prosélytisme.
Le pb est donc bel et bien dans les exigences du bio qui débordent sur les autres types de culture. Les partisans du bio diront que c'est l'inverse ("l'enfer, c'est les autres") mais, encore une fois, l'agriculture bio n'a rien d'indispensable.
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