Toujours tiré de ce lien :
http://www.manicore.com/documentation/reserve.html
Je ne sait pas ce qu'on disait dans les 70's .Même sans découvrir de nouveaux champs, une augmentation du taux de récupération pour les ressources existantes augmente mécaniquement les réserves, et les compagnies pétrolières expliquent volontiers que ce taux est passé de 25% à 35% durant les 35 dernières années, ce qui engendre donc, à réservoirs constants, une hausse de presque 50% des réserves (dont il est rappelé qu'elles sont déclarées par les opérateurs).
Il y a bien évidemment une limite à la réévaluation qui découle des progrès techniques, car les taux de récupération ne sont pas seulement fonction des méthodes employées, mais aussi - et surtout, disent les géologues - des caractéristiques physiques du réservoir (taille et forme des pores, par exemple) et du pétrole (viscosité notamment).
Ainsi le taux actuellement constaté n'est que de 3% pour certains réservoirs dits "compacts fracturés", où l'huile circule très difficilement, et la technique ne pourra pas beaucoup augmenter ce chiffre, mais de plus de 80% lorsque la roche qui contient le pétrole est très poreuse, avec des pores qui communiquent bien, et un pétrole assez fluide, comme en Libye ou au Canada.
Certaines études suggèrent en outre que les progrès techniques ne permettent pas d'augmenter significativement la fraction récupérable d'une poche de pétrole, mais surtout de la faire sortir plus vite. Comme l'estimation des ressources en terre - donc des réserves - est parfois basée sur le débit des puits qui sont forés dedans (et les estimations de ce qu'il y a sous terre augmentent avec ce débit, bien sur), on comprend que cette discussion n'est pas sans importance !
mais ce qu'on dit maintenant, c'est que les réserves prouvées ne correspondes pas forcément -et de moins en moins- à la découvertes de nouveaux gisements, ceux cis étant en recul .
Concernant les découvertes arctiques,
Je ne pense pas que ce document en tienne déjà compte .
Mais heureusement qu'on fait encore des découvertes !
Sinon, y'aurait vraiment de la bile à ce faire ... (Le pic pétrolier ne veut pas dire qu'on ne trouve plus de pétrole, mais que les découvertes ne suffisent plus à compenser la baisse de production des anciens puits .
Et pour le pétrole arctique, wood Mackenzie prévoit que la production peut dans le meilleur des cas atteindre 3 millions barils/jour dans ...20 ans
3 millions barils/jours, c'est à peu près la production de la mer du nord à son pic en 1999 .
Sa production baisse à un rythme de 6%an ...
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