le titre du fil sous entendait que les économies d'énergie ne feront pas diminuer les émissions de CO2. Et que mêmes les premières tendent à ce que les 2èmes augmentent. Le GIEC répond à ma question, maintenant on peut s'amuser (ouais!) à déterminer le taux d'augmentationLe GIEC n'a pas pris beaucoup de risques, il donne une fourchette (ou plutôt un rateau) d'augmentation entre 40 et 110% des émissions de CO2 jusque là
c'est surtout un enjeu économique. Et ce n'est pas non négligeable au sens où l'on va réussir à économiser des émissions de CO2, mais non négligeable dans le sens où nous ne réussiront pas à faire des économies de CO2. Et la concentration critique dont tu parles, on l'atteindra (sauf décision politique anti-naturelle anti économie de marché de fermeture de puits et/ou interdiction d'investissement dans de nouveaux puits) plus vite que prévuC'est tout un enjeu que l'économie d'énergie, c'est pas seulement "du flan" comme l'écris moijdi, et ce n'est absolument pas négligeable.
attention, on peut développer les énergies alternatives tout en ayant une conso de fossile qui explose. Plutôt qe de construire des fusées plus grosses, de contruire des maisons un peu plus grosses, nous 'construisons' des énergies alternatives. Les énergies alternatives sont chères, il leur faut des subventions, il faut que nous nous investissions dedans. Pour ma part, je vois les ENR comme un secteur économique de plus qui, comme tout secteur économique, a besoin d'économies de la part des autres secteurs pour s'établir (il ne sort pas du chapeau quoi). C'est un secteur suppémentaire, il fonctionne grâce au fossile et la conso de fossile n'a en fait pas bougé, elle n'a fait que se répartir. Mais comme tous les secteurs économiques sont dorénavant plus économiques, ils peuvent s'exporter et être accessibles à d'avantage d'individus qui ont moins de grains de riz à ramasser pour pouvoir en profier. Donc, en plus de se répartir d'avantage, la consommation de fossile, et les émissions de CO2 qui vont avec, finit par agmenterDans 40 ans, on aura à peu près 10 ans d'expérience en énergie alternative.
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