exactement ; je n'ai jamais dis que le bio était pire que le conventionnel : j'ai simplement dis que c'est pas parceque c'est bio que c'en est une cure de jouvence.Merci pour les liens.
Pour ce qui est des morts liés au bio, ok, mais on peut prendre les mêmes avec du non bio (il y aussi des cas de salmonelles...)
pour tout le reste, je suis d'accord, mon propos était simplement qu'en attendant un changement majeur des modes de cultures, les pesticides on en a besoin.
une forêt est toujours mieux protégée debout qu'abattue, c'était à mon sens ce que l'article signifiait.Ca dépend ce que tu entends par protection : pour moi ce n'est pas que la protection des surfaces, il y a aussi celle du sol (problèmes liés à l'azote lixivié en conventionnel - en bio aussi d'ailleurs) et celle liés aux pesticides.
bon, pareil ; mieux vaut éviter les affirmations générales de ce genre.En plus j'ai dit dans un de mes posts précédents que le bio n'est pas utilisable à l'échelle de la planète.
disons plutôt que le bio tel qu'il est pratiqué actuellement en France n'est pas utilisable à l'échelle de la planète.
qui sait, c'est peut être adaptable, enfin bon, je n'ai pas le niveau pour en parler.
oui, j'en suis conscient, et je sais que ces traitement pour le colza sont parmis les moins cleans.eux, je suis pas sûr que t'aie eu à traiter souvent des problèmes d'adventice dans un champ.... parce que la solution est loin d'être aussi simple que ce que tu dis (d'autant qu'en plus, la liste des produits autorisés est très faible et on a peu de substances actives)
ceci dit, en attendant, on fait comment sans OGM ? c'est bien ces mélanges d'herbicides sélectifs qu'on utilise, non ?
alors au pire, si le problème des adventices résistants au glyphosates devient trop important, et bien on reviendra aux anciens traitements, compliqués, mais qui étaient de toute façon ce qu'on faisait avant.
il n'y a là aucune catastrophe écologique ni quoi que ce soit du genre ; c'est un retour à la case départ.
au contraire ; il y a un bénéfice puisqu'on ajoute à notre arsenal un herbicide qu'on ne pouvais pas utiliser initialement.
de toute façon, la première tactique des anti-OGM est la dramatisation.
la dissémination est catastrophique, l'obtention d'adventices résistantes est une catastrophe, il y a des effets catastrophiques sur la santé...
rien n'est ramené à son échelle : tout est extrait de son contexte.
on part du principe qu'actuellement, tout est parfait, et que tout inconvénient vient déprécier cet état actuel de perfection ; c'est du pur et simple conservatisme, avec une bonne dose de négationnisme.
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