Je suis breton et cela se passe très bien : Cap-Sizun etc.Envoyé par domlefebvre
(sauf cas particuliers mais il y a des gens qui ne sont jamais contents).
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Je suis breton et cela se passe très bien : Cap-Sizun etc.Envoyé par domlefebvreAu secours!!! Va en parler aux cultivateurs bretons... Ils n'ont pas l'air d'être d'accord...
(sauf cas particuliers mais il y a des gens qui ne sont jamais contents).
Oui bien sûr, mais il faut se bouger, et vite.Envoyé par domlefebvreEst-il possible de lutter contre l'effet de serre à court terme? En y réflechissant, je me demande même si l'on a intérêt à lutter contre l'effet de serre.
On peut réduire l'ampleur du réchauffement et c'est fondamental de le comprendre : tu préfères un monde 2°C plus chaud ou 6°C plus chaud ?Il est généralement admis que même si l'on revenait à des niveaux d'émission d'avant l'ère industriel (autant dire rêver!) le problème resterait entier, vu le temps de latence du CO2 dans l'atmosphère. Le réchauffement va donc continuer quoiqu'on fasse.
Pas du tout, c'est même à mon sens (même si je respecte ton point de vue) totalement irresponsable. Si l'on ne fait rien aujourd'hui, la situation va empirer et nous en subirons les conséquences. Mieux vaut, de loin, anticiper.Donc, ne sera-t-il pas plus sage de l'admettre et de se préparer à affronter le problème en se dotant de solutions adéquates. Que faire pour supporter, s'adapter,aux conséquences du réchauffement climatique? Cela me semble être une question au moins aussi pertinente!
Oui, c'est le site de la danish wind industry association. On peut leur faire confiance : 25% de l'électricité danoise est éolienne : ils savent de quoi ils parlent.Envoyé par domlefebvreEt t'as l'impression qu'il est très objectif ce site?
Oui, c'est très pertinent dans le contexte climatique actuel : il est urgent de sortir du charbon, du pétrole etc. Le vent est une énergie inépuisable.Tu écris "Le potentiel éolien off shore est très important en Europe". Trouves-tu très pertinent, et économique rentable, de couvrir la bordure continentale de champs éoliens off-shore. Sans parler des multiples problèmes que cela poserait dans des coins comme le Danemark pour la navigation maritime...
AUCUN problème pour la navigation maritime.
Source : http://info.effetserre.free.fr/Solut...en_France.htmlFrance : L'éolien a le vent en poupe.
Alors que l'on pouvait craindre le pire pour le développement de la filiére énergie éolienne au moment de l'examen du projet de loi sur l'énergie en début d'année, les pouvoirs publics semblent, désormais, donner enfin un net coup d'accélérateur au développement des parcs éoliens. Il était impératif, en effet, de passer le grand braquet pour respecter l'engagement de la France de produire 21 % de son électricité à partir des énergies renouvelables en 2010 contre 14 % aujourd'hui. Depuis le début de l'été, il ne se passe pas de semaines sans que nous apprenions, pour notre plus grand plaisir, la mise en œuvre de projets de plus en plus importants :
Languedoc-Roussillon :
Un parc éolien de 48 MW va voir le jour en 2006. Ce parc éolien, construit à Villeséque (Aude), sera constitué de 24 éoliennes de 2MW chacune et produira 150 millions de kilowatts soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 75.000 habitants. La part des énergies renouvelables passera ainsi de 7,5 à 12% dans cette région. De plus, cet équipement permettra la création d'environ 7 à 800 emplois, ce qui est toujours bon à prendre en cette période de fort taux de chômage.L'investissement envisagé est de 52 millions d'euros, il sera réalisé par SIIF-Energies France, société filiale d'EDF développant des énergies alternatives et produisant de l'électricité verte.
Bretagne :
Quatre parcs pour 32 MW en 2006.La construction dans le Morbihan de quatre parcs éoliens d'une puissance cumulée de 31,7 MW a été confiée à Iberdrola, le deuxiéme opérateur électrique espagnol, Ces quatre parcs situés à Butte de Fraus, Saint-Mérec, Le Roduel et Lérôme devraient entrer en fonctionnement en décembre..
Auvergne :
Au plateau d'Ally, c'est parti. La premiére des 26 éoliennes de 1,5 MW prévue sur le plateau d'Ally au sud de Clermont-Ferrand (Haute-Loire) a été achevée fin juin. La livraison de l'électricité à EDF débutera à l'automne. La société française Cegelec est chargée du génie civil et le groupe américain General Electric (GE) de l'assemblage des éoliennes. Ces mats de 122 métres devraient permettre d'alimenter en électricité 32.000 foyers.
Lorraine :
Un parc "mutualisé" de 32 MW. Dans trois villages de Lorraine Igney, Foulcrey et Repaix, 99 particuliers sont actionnaires d'un parc éolien de 32 mégawatts (MW) dont la construction doit bientôt se terminer. L'investissement du projet s'éléve à 35 millions d'euros. Les particuliers ont apporté 10 % du financement, 80 % sont couverts par un emprunt bancaire et 10 % proviennent du Fonds 'investissements de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Fideme).Ces éoliennes devraient fournir au réseau EDF l'électricité nécessaire pour alimenter 40 000 personnes.
Provence :
Le premier parc éolien de la région PACA. Le premier parc d'éoliennes de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, d'une puissance de 21,25 mégawatts, a été présenté lundi 12 septembre à Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône), par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Cette premiére "ferme" en région PACA , située sur un terrain appartenant au Port autonome de Marseille (PAM) est composé d'un alignement de 25 éoliennes de 75 métres de hauteur, dont 21 sont entrées en service progressivement en 2005, trois autres sont en cours de lancement et une en réparation. Elle représente actuellement un investissement de 22 millions d'euros, financé par Mistral Energie, le groupement d'intérêt économique maître d'ouvrage et gestionnaire du site.
12 mats supplémentaires seront installés d'ici à 2006. La puissance totale installée sur ce site atteindra alors 30 MW et sa capacité de production correspondra à la consommation d'environ 60.000 habitants. Le parc actuel représente la premiére pierre du projet "Opale" du PAM "qui vise 100 MW éoliens sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-mer" d'ici 2007-2008.
Normandie :
Le premier parc marin français. Le projet de construction d'un parc marin constitué de 21 éoliennes a été annoncé ce 15 septembre. Il sera construit à sept kilométres au large de Veulettes-sur-Mer en Seine-Maritime. Ce premier parc éolien en mer de France sera aussi le plus important par sa capacité, avec un total de 105 MW, soit le quart de la puissance totale des éoliennes installée aujourd'hui dans notre pays. Il sera capable de produire chaque année 300 millions de kilowatts soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 150.000 habitants.
Compte tenu du parcours administratif toujours trop long, "les pales ne tourneront vraisemblablement pas avant 2008" selon le directeur de la filiale française du groupe allemand Enertrag qui à en charge la réalisation de ce projet dont le coût est chiffré à 300 millions d'euros.
Allez la France !
Puisque tu es breton, tu as sans doute du lire un document de la direction régionale de l'environnement, qui s'intitule "L'implantation des éoliennes en Bretagne - Etude préalable". Il date de janvier 2003. Va au §3.4, et tu constateras que l'auteur lui, s'est posé des questions sur la sécurité maritime (pêche, plaisance, commerce).Envoyé par Tenacatita
AUCUN problème pour la navigation maritime.
Dans ce même document, tu trouveras une étude toute aussi intéressante sur les impacts environnementaux des éoliennes.
Bonne lecture.
Je pense que c'est effectivelment une façon très intéressante de considérer le pb (ça n'empêche pas de continuer à essayer de limites les émisssions).Envoyé par domlefebvre
Je relis le thème du fil "pourquoi faut-il lutter contre l'effet de serre".
Est-il possible de lutter contre l'effet de serre à court terme? En y réflechissant, je me demande même si l'on a intérêt à lutter contre l'effet de serre.
Il est généralement admis que même si l'on revenait à des niveaux d'émission d'avant l'ère industriel (autant dire rêver!) le problème resterait entier, vu le temps de latence du CO2 dans l'atmosphère. Le réchauffement va donc continuer quoiqu'on fasse. Et à supposer qu'on n'atteigne pas une bifurcation (j'ai déjà dis que je n'y croyais pas), ce qui amplifierait ses conséquences positives ou négatives.
Donc, ne sera-t-il pas plus sage de l'admettre et de se préparer à affronter le problème en se dotant de solutions adéquates. Que faire pour supporter, s'adapter,aux conséquences du réchauffement climatique? Cela me semble être une question au moins aussi pertinente!
J'avais essayé de relancer le débat là dessus justement
http://forums.futura-sciences.com/thread66925-8.html
dernier post.
Je crois qu'on a un peu abordé le pb ici aussi , non?
Je pense qu'on y pense pas assez
En gros, c'est inéluctable, plus ou moins grave sans doute mais certainement très dommageable et difficile à surmonter. Donc , autant s'y préparer .
Malheureusement, je suis persuade que nos sociétés ont une capacité d'anticipation quasi nulle. Par contre, l'espèce humaine (pas forcément nos sociétés) s'adapte bien, je ne me fais pas trop de soucis là dessus . ( je le dis tout le temps mais les vieux profs, ça radote)
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Oui, mais il n'y en a pas tout le temps ce qui nécessite soit de stocker, soit d'avoir des centrales thermlques pour suppléer rapidement aux manques. Ce n'est donc pas la panacée non plus.Envoyé par Tenacatita
Oui, c'est très pertinent dans le contexte climatique actuel : il est urgent de sortir du charbon, du pétrole etc. Le vent est une énergie inépuisable.
.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Yves, il n'y a pas qu'un seul type d'Energie renouvelable !Envoyé par yves25Oui, mais il n'y en a pas tout le temps ce qui nécessite soit de stocker, soit d'avoir des centrales thermlques pour suppléer rapidement aux manques. Ce n'est donc pas la panacée non plus.
= > Plus d'infos ici (énergie de la mer) et là (énergie solaire) (site TRES riche)
Sans parler de la géothermie (potentiel énorme), de la biomasse, etc.
A mon tour de te taxer de pessimismeEnvoyé par yves25Malheureusement, je suis persuade que nos sociétés ont une capacité d'anticipation quasi nulle. Par contre, l'espèce humaine (pas forcément nos sociétés) s'adapte bien, je ne me fais pas trop de soucis là dessus . ( je le dis tout le temps mais les vieux profs, ça radote)
Qu'est-ce qui empecherait notre société de s'adapter à des modifications qui sont relativement bien analysées à moyen terme (disons 2050).
En Europe, les principales modifications toucheront l'agriculture pour l'essentiel et l'hydrologie dans une moindre mesure. Sans doute également des problèmes d'immigration provenant de l'Afrique, qui souffrira sans doute beaucoup de la chose (parce que notre production agricole occidentale sera moins forte et que l'aide alimentaire se réduira).
Rien d'insurmontable.... La hausse du niveau des mers à moyen terme sera sans doute relativement négligeable, même pour les ports méditérannéens. Même cela peut se gérer.
Bon évidement, certaines zones humides (la Camargue par exemple) auront des problèmes. Cela aussi est gérable.
Pour tout dire, je ne pense pas que l'Europe est à souffrir grandement à moyen terme. Je ne parle pas des autres continents que je connais mal.
Alors, si l'on parlait de toutes ces solutions... Des méthodes applicables!
ça, c'est purement idéologiqueEnvoyé par yves25(...) Malheureusement, je suis persuade que nos sociétés ont une capacité d'anticipation quasi nulle. (...)
Bien sûr, je suis au courant quand même.Envoyé par TenacatitaYves, il n'y a pas qu'un seul type d'Energie renouvelable !
= > Plus d'infos ici (énergie de la mer) et là (énergie solaire) (site TRES riche)
Sans parler de la géothermie (potentiel énorme), de la biomasse, etc.
En ce qui concrene la geothermie, il y a eu un debat sur ce forum qui ne me semblait pas concvlure à un potentiel aussi génial: regarde un peu
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
De toutes façons, il n'est pas nécessaire d'espérer pou entreprendre ni de réussir pour persévérer , n'est ce pas. Je pense qu'on n'a pas le choix de toute manière, alors allons y, c'est ce qu'il y a de plus intelligent à faire et c'est même pour ça qu'il faiut se donner du temps en réduisant au mieux les émissions de GESEnvoyé par domlefebvreA mon tour de te taxer de pessimisme
Qu'est-ce qui empecherait notre société de s'adapter à des modifications qui sont relativement bien analysées à moyen terme (disons 2050).
En Europe, les principales modifications toucheront l'agriculture pour l'essentiel et l'hydrologie dans une moindre mesure. Sans doute également des problèmes d'immigration provenant de l'Afrique, qui souffrira sans doute beaucoup de la chose (parce que notre production agricole occidentale sera moins forte et que l'aide alimentaire se réduira).
Rien d'insurmontable.... La hausse du niveau des mers à moyen terme sera sans doute relativement négligeable, même pour les ports méditérannéens. Même cela peut se gérer.
Bon évidement, certaines zones humides (la Camargue par exemple) auront des problèmes. Cela aussi est gérable.
Pour tout dire, je ne pense pas que l'Europe est à souffrir grandement à moyen terme. Je ne parle pas des autres continents que je connais mal.
Alors, si l'on parlait de toutes ces solutions... Des méthodes applicables!
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
J'en ai débattu très longuement sur un autre forum scientifique que futura, et ma conclusion (cela n'engage que moi) est que le potentiel est réel.Envoyé par yves25En ce qui concrene la geothermie, il y a eu un debat sur ce forum qui ne me semblait pas concvlure à un potentiel aussi génial: regarde un peu
Tu ne va pas comparer les conditions de navigation au large de Copenhague et celles de la côte bretonne j'espère ! Même sans éoliennes, il y a des pétroliers qui réussissent à s'y échouerEnvoyé par domlefebvrePuisque tu es breton, tu as sans doute du lire un document de la direction régionale de l'environnement, qui s'intitule "L'implantation des éoliennes en Bretagne - Etude préalable". Il date de janvier 2003. Va au §3.4, et tu constateras que l'auteur lui, s'est posé des questions sur la sécurité maritime (pêche, plaisance, commerce).
Dans ce même document, tu trouveras une étude toute aussi intéressante sur les impacts environnementaux des éoliennes.
Bonne lecture.
Cela dépend du site, mais en général, une éolienne, c'est assez visible...même trop pour certains.
Concernant les impacts environnementaux, encore une fois, hiérarchisons les enjeux : changement climatique, déchets nucléaires, risque nucléaire, impact potentiel du bruissement des éoliennes sur la santé de ceux qui habitent à 10 km d'une éolienne, etc. (concernant l'impact du bruit sur la santé, en suivant ta logique et tu as raison, il faut tout de suite interdire la circulation des voitures en ville)
Et ce qui est très chouette avec une éolienne, c'est qu'on peut l'arrêter la nuit, pour ne pas gèner le sommeil des personnes à l'oreille très fine qui habiteraient éventuellement tout près.
Que sais-tu des conditions de navigation et de trafic sur les côtes danoises! Les conditions de mer ne sont généralement pas terribles. Ils ont de plus un trafic ferry très important, beaucoup plus qu'au large du Morbihan. Bon, d'accord ce n'est pas le trafic du rail, mais il n'est pas question d'y implanter des éoliennes à ma connaissance...Envoyé par TenacatitaTu ne va pas comparer les conditions de navigation au large de Copenhague et celles de la côte bretonne j'espère ! Même sans éoliennes, il y a des pétroliers qui réussissent à s'y échouer
On ne peut pas dire que le trafic sur les cotes d'Armor soit des plus denses et que la mer y soit particulièrement dangereuse non plus...
Mais tu parles de quels enjeux? Pour moi, les seuls enjeux qu'il soit raisonnable d'envisager sont ceux qui conditionnent l'adaptation de notre société à l'évolution des conditions de vie (climat, sources d'énergie, hydrologie, etc.).Concernant les impacts environnementaux, encore une fois, hiérarchisons les enjeux : changement climatique, déchets nucléaires, risque nucléaire, impact potentiel du bruissement des éoliennes sur la santé de ceux qui habitent à 10 km d'une éolienne, etc. (concernant l'impact du bruit sur la santé, en suivant ta logique et tu as raison, il faut tout de suite interdire la circulation des voitures en ville)
Et je soutiens qu'en procédant de façon pragmatique, sans catastrophisme mais avec la volonté d'avancer et de s'adapter, on pourra passer le cap sans trop de casse. Je n'en dirais pas tant de toutes les sociétés humaines. Mais je suis assez égoïste: je pense à la survie des miens d'abord!
Cela ne veut pas dire d'ailleurs qu'il faille gaspiller l'énergie ni même ne pas entreprendre toute démarche pour mettre en oeuvre les énergies renouvelables. Mais je n'entends pas en faire un credo idéologique, au cri de "le monde est en péril, tous à nos éoliennes (resp. géothermie, biocarburant, nucléaire, hydrogène, etc...)". Comme d'habitude, les solutions ne sont pas une, ni simples ni mêmes connues!
Ah oui!! bonjour la gestion de la production, si on arrête le champ la nuit...Envoyé par TenacatitaEt ce qui est très chouette avec une éolienne, c'est qu'on peut l'arrêter la nuit, pour ne pas gèner le sommeil des personnes à l'oreille très fine qui habiteraient éventuellement tout près.
Automatisé. Un champ d'éolienne est constitué de plusieurs éoliennes. Il s'agit d'arrêter (ou de ralentir) éventuellement la nuit les éoliennes qui sont les plus proches des habitations, pas d'arrêter toute la production.Envoyé par domlefebvreAh oui!! bonjour la gestion de la production, si on arrête le champ la nuit...
D'autre part de sérieux progrès ont été réalisé pour diminuer les petits bruits des éoliennes.
Tu es favorable à l'interdiction de la circulation des voitures en ville pour préserver la santé des citadins ?
Non bien sur. Les villes existent et les voitures les encombrent depuis presque un siècle. Il est certainement tout un tas d'habitants qui aimeraient bien les voir disparaître.Envoyé par TenacatitaTu es favorable à l'interdiction de la circulation des voitures en ville pour préserver la santé des citadins ?
Les éoliennes ne sont pas encore implantées. Faut-il procéder comme pour les villes. On implante puis on verra bien plus tard! J'ai la chance de ne pas habiter en ville et qui plus est dans un coin où il ne serait pas très pertinent d'implanter des éoliennes : ouf! Je te l'ai dis, je suis très égoïste...
Pour ma maison, lorsque je devrai choisir une source autonome d'énergie, je pencherai pour le solaire photovoltaïque (silicium amorphe) couplé à une pile à combustible pour l'électricité et au solaire thermique pour l'eau et un complément de chauffage. Et je pense sérieusement à récupérer l'eau de pluie. Amusant non!
Revenons à nos moutons. Les éoliennes ne sont pas la panacée. La France s'est engagée à développer les énergies renouvelables. Bien. Les éoliennes ne sont pas la plus mauvaise solution. A condition qu'on ne fasse pas n'importe quoi et que l'on ne cherche pas à en couvrir le pays! Heureusement, il y a qq fonctionnaires avisés qui veillent au grain...
Oui, il faut être logique : si on s'inquiète du bruissement des éoliennes il semble logique de s'inquièter du vacarme automobile en ville (sans parler de la pollution et de l'encombrement etc.)Envoyé par domlefebvreNon bien sur. Les villes existent et les voitures les encombrent depuis presque un siècle. Il est certainement tout un tas d'habitants qui aimeraient bien les voir disparaître.
On implante mais pas à proximité des habitations. ( et en mer, c'est pas trop habité).Les éoliennes ne sont pas encore implantées. Faut-il procéder comme pour les villes. On implante puis on verra bien plus tard! J'ai la chance de ne pas habiter en ville et qui plus est dans un coin où il ne serait pas très pertinent d'implanter des éoliennes : ouf! Je te l'ai dis, je suis très égoïste...
C'est à mon sens éco-responsable.Pour ma maison, lorsque je devrai choisir une source autonome d'énergie, je pencherai pour le solaire photovoltaïque (silicium amorphe) couplé à une pile à combustible pour l'électricité et au solaire thermique pour l'eau et un complément de chauffage. Et je pense sérieusement à récupérer l'eau de pluie. Amusant non!
D'accord avec toi : ne faisons pas n'importe quoi, réfléchissons bien avant de construire.(...) La France s'est engagée à développer les énergies renouvelables. Bien. Les éoliennes ne sont pas la plus mauvaise solution. A condition qu'on ne fasse pas n'importe quoi et que l'on ne cherche pas à en couvrir le pays! Heureusement, il y a qq fonctionnaires avisés qui veillent au grain...
Ah non, pas de gros mots tu veux Tu vas me faire passer pour un écolo auprès de mes collègues. Chez nous, on appelle un type comme moi un techno-écolo: mettre en oeuvre le maximum de technique pour obtenir le maximum d'indépendance énergétique (au sens large, y compris l'eau). C'est devenu un jeu...Envoyé par TenacatitaO
C'est à mon sens éco-responsable.
Tu sais, comme les écoles d'ingé. qui concoivent des bolides qui consomment un litre/100 km.
Je suis un optimiste né. Je crois que nous arriverons à trouver des solutions pour passer ce cap sans trop de casse. Encore faut-il bosser...
Qu'est-ce que ça cause sur ce fil. Faut pas partir 2 jours sinon y-en a pour une heure à tout lire...
En gros, je retrouve ce vieux réflexe qui consiste à mettre en oposition toutes les solutions au lieu de les mettre côte à côte. Bien sûr que l'éolien c'est pas la panacé, mais c'est pas non plus une catastrophe. Si on peux faire 10% de l'énergie dont on a besoin avec plus 10% avec l'hydraulique et 10% avec la biomasse etc... ça permet de réduire l'usage des énergies fossile.
Par ailleurs, je suis bien daccord avec domlefebvre, rien n'indique qu'on va tous crever dans les 20 ans. L'urgence n'en est pas au point de vouloir tout casser. Il faut évoluer tranquillement mais surement pour apprendre à se passer des énergies fossiles dans la deuxième motié du siècle (et encore, pas du charbon).
La question que je posai en ouverture de cette discussion était: "Pourquoi faut-il lutter contre l'effet de serre ?". je vois que cette question était tout à fait pertinente. Comme beaucoup je pensais que l'on fonçait sur un mur sans réagir et puis je me suis rendu compte qu'il n'en est rien. Il y a bien un risque à éviter mais c'est tout à fait négociable et il n'y a pas de quoi paniquer.
Je trouve plutot que la reponse a la dangeurosite de l'effet de serre est: on n'en sait rien. Si la temperature monte de 2 ou 3 degres, on s'adaptera (enfin en occident...) Mais si c'est 7 ou 8 degres, ce sera panique totale a bord. Le manque de backtests sur les modeles fait que les marges d'erreurs sont enormes.Envoyé par DanielH"Pourquoi faut-il lutter contre l'effet de serre ?". Comme beaucoup je pensais que l'on fonçait sur un mur sans réagir et puis je me suis rendu compte qu'il n'en est rien. Il y a bien un risque à éviter mais c'est tout à fait négociable et il n'y a pas de quoi paniquer.
Par exemple il y approximativement 10% de chance que ca depasse 6 degres. C'est en fait enorme. Tu joues avec un gros de avec 10 faces au lieu de 6. Si le mauvais numero sort, toute l'humanite est dans une merde noire. Tu as neanmoins raison, le plus probable aujourd'hui dans les scenarios est 3-4 degres.
Ce serait quand meme tres sportif a 3-4 degres amha. Un exemple parmi tant d'autres, si les causes des ourangans de force 5 a repetition viennent des 0.8 degres d'augmentation du siecle dernier, qu'en sera-t-il a plus 3 degres ? Un ouragan par semaine de force 7 sur le sud des EU et la region ? En France, la tempete de 2000 avec une force deux fois plus grande qui se produit tous les mois rendant la moitie du pays difficilement habitable et les transports maritimes quasi-impossibles ? Ce serait embetant. Plus de petrole dans les avions et plus de transports maritimes.
La plausibilite de ces exemples, personne n'en sait foutre rien. Peut etre qu'il ne se passera quasi rien, comme le bug de l'an 2000. Mais ca peut etre aussi apocalyptique. Le risque potentiel est enorme. Et ce qui est en revanche sur, c'est qu'il est impossible de faire une liste de tous les dysfonctionnements possibles. On en oubliera forcement.
Le modele scientifique etant ainsi decrit avec ses enormes marges d'erreur, la question devient politique: comment minimiser les risques. Peut on (et comment) enrayer cette logique de croissance, de competittion et de tres court terme qui fait qu'on epuisera toutes les ressources fossiles a toute vitesse en maximisant les risques ?
C'est la qu'est toute la difficulte. Le changement qu'il faudrait pour minimiser les risques est un changement culturel, et non un changement technique. Et il est beaucoup plus long et difficile de proceder a un changement culturel qu'a un changement technique...
Je suis totalement en accord avec toi LeLama. Il n'y a que le principe de précaution qui nous dit qu'il faut agire vite.
En fait, j'ai fait un petit scénario en supposant qu'on ne change rien sur la croissance et comme modif sur la production d'énergie je ne suis pas allé très loin: 8 fois plus de nucléaire en 2050, une bonne partie de la circulation urbaine avec des voitures électrique, une meilleur utilisation de la chaleur solaire avec stockage et un développement fort de l'éolien. Je constate alors une augmentation de 66 ppm de CO2 d'ici 2050 (moyenne des données GIEC). Ca ne me parait pas catastrophique sachant qu'on en a déjà mis 90 ppm.
Autrement dit, il me semble qu'il n'est pas très difficile d'améliorer les choses même sans changement culturel. Evidemment ce serait mieux avec, mais ça prend du temps et en s'y prenant maintenant on pourait avoir des résultats pour la deuxième moitié du siècle....
8 fois plus de nucléaire ?
Où vas-tu les mettre tes centrales ? Il faut de grande quantité d'eau pour les refroidir.
D'autre part, si tous les véhicules passaient en pile à combustible par exemple, il faudrait pas moins de 800 réacteurs nucléaire pour produire l'hydrogène nécessaire (calcul de coin de nappe) pour la France.
Pour finir, le stock d'uranium fissible avec nos centrales est évalué à 70 ans avec notre consommation actuelle (soit 2% de l'énergie mondiale), dans ton scénario, on aurait fini le stock en moins de 10 ans, les réacteurs pouvant brûler d'autres combustibles n'étant pas prêts.
De plus, le flux des centrales nucléaires ne peut varier qu'extrêmement peu. Il faudra toujours des énergies d'appoints pour pouvoir combler les pointes.
Dernière modification par Garion ; 10/04/2006 à 18h38.
Autre point, concernant l'urgence de contrer l'effet de serre.
1°C d'augmentation, c'est un décalage de 150 km vers le nord de la végétation.
A la vitesse à laquelle cela risque de monter, aucune forêt ne sera capable de se "déplacer" à cette vitesse. Bref, elles vont toutes disparaitre...
OOPS, j'ai du oublier de préciser qu'il s'agit d'un scénario mondial. En France il y a 1 réacteur pour 1 million d'habitant. 8 fois plus de nucléaire c'est environ 3000 réacteurs, donc de quoi alimenter 3 millards d'habitants. Comme d'ici 2050 le monde développé comptera 6 millards d'habitants, ces 8 fois plus de nucléaire veux dire un nucléaire développé en moyenne deux fois moins que maintenant en France !Envoyé par Garion8 fois plus de nucléaire ?
Où vas-tu les mettre tes centrales ? Il faut de grande quantité d'eau pour les refroidir.
Je n'ai pas parlé de pile à combustible mais de voitures électriques. On n'a pas le temps d'attendre que les piles à combustible fonctionne pour modifier nos modes de transport.Envoyé par GarionD'autre part, si tous les véhicules passaient en pile à combustible par exemple, il faudrait pas moins de 800 réacteurs nucléaire pour produire l'hydrogène nécessaire (calcul de coin de nappe) pour la France.
Prenons l'exemple de la bluecar:
http://www.moteurnature.com/actu/200...ue_batscap.php
27 kWh pour faire 200 km. Actuellement il y a 30 millions de voiture personnelle en france qui parcours 12500 km par an (http://www.industrie.gouv.fr/energie/publi/etudes.htm) soit 375 millards de km parcourus pour une consommation d'environ 22.5 Mtep. Si la moitié de ce kilométrage était remplacé par des bluecar ça consommerait 50 TWh c'est-à-dire 10% de notre consommation d'électricité. On est loin des 800 réacteurs dont tu parles !
Alors là je ne sais pas d'où tu tire ça mais 70 ans c'est justement la perenité du nucléaire actuel si on fait un facteur 8 d'ici 2050. Et ceci c'est en négligeant l'uranium dans l'eau de mer (personellement je préfere le laisser où il est à cause de l'énormité des installation pour l'extraire). Ce scénario facteur 8 suppose bien évidemment que des réacteurs de 4ème génération viendront prendre le rélais dans les années 2030-2040. Dans le cas contraire, il y aurait une décroissance du nucléaire au plus tard après 2080.Envoyé par GarionPour finir, le stock d'uranium fissible avec nos centrales est évalué à 70 ans avec notre consommation actuelle
Tu peux trouver une étude là dessus ici:
http://lpsc.in2p3.fr/gpr/scenario/note_scenarios.pdf
Ne tombe pas non plus d'une extrême dans l'autre.Envoyé par DanielH
La question que je posai en ouverture de cette discussion était: "Pourquoi faut-il lutter contre l'effet de serre ?". je vois que cette question était tout à fait pertinente. Comme beaucoup je pensais que l'on fonçait sur un mur sans réagir et puis je me suis rendu compte qu'il n'en est rien. Il y a bien un risque à éviter mais c'est tout à fait négociable et il n'y a pas de quoi paniquer.
Laisse de côté les dicours catastrophistes mais ce que te répond domlefebvre n'est pas si encorageant que ça non plus. L'horizon des politiques (ou plutôt de ceux qui les conseillent à leur demande), c'est 2020 . LA crise climatique, faut la voir plutôt comme quelque chose qui accumule de la puissance assez lentement (depuis l'invention du feu, les déforestations massives, la révolution industriuelle) . La taux d'accumulation est maintenant rapide. Les décisions qui pôurraient être prises pour la contrer devraient l'être le plus vite possible. Bien sûr, ça sera lent, si ça se fait même un jour.
Conclusion, la crise sera là.
Dire que 3-4° d'augmentation de température , ce n'est pas trop grave, c'est un peu risqué. En fait, c'est comparable en ampleur au changement qui prévaut entre un glaciaire et un interglaciaire. C'est donc un changement majeur.
Ce n'est pas pour autant la fin de tout bien entendu mais je te vois tirer des conclusions peut être un peu rapides
A mon sens, on en a déjà parlé, il faut essayer d'adapter notre économie, notre mode de vie, notre façon même de penser à un monde plus difficile à vivre , en tout cas pour nous occidentaux ( énergie rare, eau rare, espace rare, emploi rare, plus le climat) C'est bien là où je vous rejoins, c'est que le RC n'st qu'un pb parmi d'autres , je crains qu'il ne complique bigrement la solution des autres pbs.
Il est quasi certain que le maximum de pb apparaîtra dans les pays du Sud. mais, là bas, on ne tombera pas de très haut., en tout cas pas d'aussi haut que nous.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Envoyé par GarionAutre point, concernant l'urgence de contrer l'effet de serre.
1°C d'augmentation, c'est un décalage de 150 km vers le nord de la végétation.
A la vitesse à laquelle cela risque de monter, aucune forêt ne sera capable de se "déplacer" à cette vitesse. Bref, elles vont toutes disparaitre...
Oui mais c'est aussi un décalage de 150 m en altitude et ça, c'est pas tellement si on va par là. Tu oublies aussi qu'une bonne partie de la forêt est exploitée. On devrait pouvoir résoudre ce pb là assez facilement finalement.
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Dans la marge d'erreur que tu cites, il y a celle des scenarios d'émission me semble t il. Mais d'accord, ça ne change rien au pb en lui même.Envoyé par LeLamaLe manque de backtests sur les modeles fait que les marges d'erreurs sont enormes.
On sera facilement d'accord sur ce point. S'y ajoute ce que disait mmy dans la discussion sur le réchauffement climatique : peut être faut il accepter de grosses émissions aujourd'hui pour trouver le moyen de s'en sortir tous à moindres frais.
Le modele scientifique etant ainsi decrit avec ses enormes marges d'erreur, la question devient politique: comment minimiser les risques. Peut on (et comment) enrayer cette logique de croissance, de competittion et de tres court terme qui fait qu'on epuisera toutes les ressources fossiles a toute vitesse en maximisant les risques ?
C'est la qu'est toute la difficulte. Le changement qu'il faudrait pour minimiser les risques est un changement culturel, et non un changement technique. Et il est beaucoup plus long et difficile de proceder a un changement culturel qu'a un changement technique...
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